Objet D Tude 4 Le Personnage De Roman Du XVII Me Si Cle Nos Jours

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Objet d’étude n’4 : Le personnage de roman du XVII èrne siècle ? nos Jours [p. 44-46 + 66 + 80-86 + 1401 [La dimension psychologique et romanesque du personnage de roman moderne] Séquence : L’art de la rencontre romanesque Séance no 1 : Définir les fonctions du roman psychologique or 10 Support : La Princess e Sni* to View Le terme « roman » e latin, qui produit les p. 86-87] omanus en n-Age. La période condense le genre narratif de l’épopée à l’éternel thème de l’amour dans les romans de chevaleries à savoir : Le Bel inconnu de Renaud de Beaujeu, Tristan et Iseult de Béroul, Le hevalier à la charrette, Lancelot, etc.

L’amour y constitue le thème central et le nerf de l’intrigue. Il est associé aux exploits et à l’honneur du noble chevalier. Au XVII ème s. , les romans- fleuves ( 10 000 pages) s’emparent, dans le courant de la préciosité, des thématiques du roman médiéval et spécialement du sentiment amoureux à l’image de L’astrée d’Honoré d’Urfé et de Mademoiselle de Scudery Histoire du grand Cyrus. La culture antique constitue une toile de fond que ces écrivals aristocrates utilisent pour explorer le domaine de la psychologie des sentiments amoureux dans la carte du Tendre notamment Lac des soupirs, … . Cette géographie sentimentale est une vxnl extérieurs que seuls leurs qualités permettent de dépasser. Néanmoins il s’agit de bergers dont les amours libres sont prétextes à filer une trame narrative, lourde et complexe (multiplicité des personnages, incessant rebondissements ou le lecteur se perd). a princesse de Clèves intervient à contre- courant de ce type de roman-fleuve, par ailleurs, il constitue le premier grand roman d’amour de la femme mariée.

En effet il met en scène une attirance amoureuse qui s’oppose au sens du devoir. Effectivement, la princesse est un roman psychologique ar la tentation de l’adultère se situe dans l’âme du personnage et le combat qui la déchire est donc intériorisé. Le devor familial et l’honneur de la princesse dépendent de l’empire qu’elle exerce sur ses sentiments. En tant que roman d’amour la princesse constitue ainsi une illustration du malheur d’aimer contre l’honneur noble et aristocratique des sociétés.

Ainsi, l’inclination, la passion, la tendresse, l’attirance sont-ils associés à un certain malheur tandis que le devoir, la raison et l’honneur de soi et de sa famille conduisent à la sagesse, à la paix de l’âme et au bonheur. Dans La princesse de Clèves, les passions naturelles sont sacrifiées sur l’autel des institutions familiales et des sacrements religieux. Ici, il s’agit de la scène de la rencontre que l’on peut associer à une scène de première vue.

A la cour royale des Valois (XVI ème et dans cette scène de bal, autre topos romanesque, la rencontre est orchestrée entre le Duc et Mme de Clèves à travers leurs qualités naturelles. Le narrateur utilise des codes sociaux de l’époque pour mettre en vale 10 leurs qualités naturelles. Le narrateur utilise des codes sociaux de l’époque pour mettre en valeur les premiers symptômes que ‘amour va déclencher entre les deux personnages. La scène s’inscrit donc dans l’origine d’une première rencontre et constitue à elle seule un topos romanesque qui inspirera les romanciers des siècles suivants. – La mise en scène d’un coup de foudre amoureux (Théâtralisation de la scène de première vue) L’arrivée du Duc de Nemours dans le bal est soigneusement étudiee : La première phrase indique que l’action se déroule le soir, qu’il s’agit d’un festin de fiançailles et que la princesse à pris le soin de se « parer » ; la temporalité du récit est ici particulièrement condensée puisque le lecteur ne peut u’imaginer le temps qu’il faut à Mme de Clèves pour se préparer.

Le passé simple : « lorsqu’elle arrive on l’admira », « le bal commença », crée une rupture et fait entrer le lecteur brusquement dans cette représentation aristocratique festive. Tout est immédiatement à sa place et il est noté qu’un assez grand bruit vers la porte de la salle se produit. L’arrivée du Duc est donc auditive ; elle rpovoque la surprise, et du lecteur et de la princesse.

L’intervention du roi, par ailleurs, le roi lui cria de prendre celui qui arrivait ») rajoute à la dimension sonore de l’arrivée du Duc. Le trait sociale est important puisque c’est lui qui régie les couples du bal selon sa fantasie. Ainsi, le lecteur pourra- t-il retenir ce coût de la fatalité mais les personnages également car l’arrivée de M de Nemours reste imperceptible par son identité. Les désignations du Duc par groupes l’arrivée de M de Nemours reste imperceptible par son identité.

Les désignations du Duc par groupes nominaux : « quelqu’un qui entrait « celui qul arrlvait « un homme « ce prince entourent le personnage d’une brume de mystère qu’il ne peut qu’attiser la curiosité du lecteur et le pressentiment de Mme e Clèves un homme qu’elle ne cru d’abord n’être que M de Nemours La narration produit également sur le lecteur un effet d’attente (cf Marivaux La surprise de l’amour, « un grand ettonement »).

Le lecteur n’est pas dupe cependant de la propre mise en scène du Duc de Nemours dont les qualités et la réputation précèdes son arrivée, chez le lecteur comme chez la Princesse de Clèves. La mise en scène romanesque s’appuie également sur un jeu de regards dont le lexique est élocant car la scène est également visuelle. « Elle cherchait des yeux quelqu’un » la princesse sans chevalier cherche immédiatement à combler ce vide elle herche à conserver sa prestance et possède un instinc visuel typique d’une femme d’honneur aristocratique. ? Elle se tourna et vit un homme le mouvement sult le regard ici mais sa vision s’arrête néanmoins à un seul. La négation restrictive « ne pouvoir être que » indique que sa pensée accompagne son regard avec la même espérance. Il y a une sorte de délai et d’aquité visuelle entre l’attente de Nemours et son apparition. « Difficile de ne pas pouvoir être surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu » indique que sa réputation précède à un tel point que le regard es femmes y reste accroché. Le Duc exerce une fascination immédiate sur l’entourage féminin 0 y reste accroché.

Le Duc exerce une fascination immédiate sur l’entourage féminin lorsqu’il apparait. Le groupe nominal « l’air brillant » rajoute encore à la beauté étincelante de sa personne. La récurrence lexicale du verbe « se parer » vaut pour la princesse et pour Nemours : « se parer » (l. 1), « sa parure » (1. 3), « se parer » (LI 1). Le narrateur renforce le jeu croisé des regards en utilisant l’expression « il était difficile de voir » pour chacun des personnages. La réplique du Duc après leurs pas de danse pour moi madame… ncertudes » révèle une sincérité et une franchise digne d’un gentil homme qui fait d’avance l’aveu d’un amour qu’il souhaite partager. Il donne son avis le premier et s’engage d’office par son nom, sa réputation, et son honneur. Le Duc de Nemours est renforcé dans son assurance par la situation qui lui est favorable au milieu de l’assemblée. Nemours met la princesse en situation délicate face au roi et fait preuve d’un aplon qui n’est pas dénué d’orgueil. Nemours joue du discours implicite du galant qui cherche à séduire. – Amour et jeu social L’ancrage social de la scène : « le soir au bal « festin royal au Toutes les conditions sont réunies pour une intrigue Louvres romanesque de premier plan dont le lecteur devine qu’elle aura pour héros des nobles ou des grands de ce monde. Hors- mis la précision de la salle de balle, le décor s’efface au profit des personnages. Le roman de Mme de Lafayette absence de description des lieux = procédé d’économie de l’écriture afin de mettre en relief le jeu social des personnages et l’impacte psychologique et émotionnel de la princesse et PAGF s 0