Le rire

essay B

Les auteurs bibliques, menés par l’Esprit, n’avaient pas conscience de la totalité des richesses incluses dans leurs écrits : au cours de sa vie, l’église, menée par le même Esprit, a pu découvrir nombre de réalités divines enchâssées dans la Sainte écriture. De même, il me semble que nous pouvons lire la Bible en y découvrant un humour que les auteurs bibliques ne voyaient pas, à côté de celui qu’ils ont volontairement introduit. Ce livre va donc se présenter comme un florilège de passages humoristiques, tant pour les auteurs bibliques que pour nous.

Il suivra, bien sûr, ‘ordre habituel des deux Testaments, s’arrêtant tout spécialement sur joins et sur certaines des paraboles du Christ. AI achèvera sa route en évoquant plusieurs « introuvables bibliques », ces réalités qu’on croit sorties de la Bible alors qu’elles ne sont dans aucun passage. AI y a longtemps, on ma raconté une légende bouddhique que je trouve adaptée à mon propos. Bouda s’était montré à un sage en prière. L’homme s’émerveillait de sa vision. Car c’était bien une vision : pas de bruits, pas de paroles.

Bouda se contentait de sourire vision. Car c’était bien une vision : pas de bruits, pas de paroles. Bouda se contentait de sourire. 14 Et lorsqu’ commença de disparaître aux yeux de son fidèle, celui-ci cria : « Quel est ton message ? Que dois-je transmettre aux hommes de ta part Bouda, tout en disparaissant lentement, gardait le silence et continuait de sourire. Bientôt, dans un halo de soleil, ne demeura de lui qu’un lumineux sourire qui s’effaça lentement. Et le sage comprit que le sourire était le message de Bouda. Ruelle, 23 novembre 2002 15 Un…

De l’humour dans le premier Testament De l’humour dans la Genèse Il y a autant de définitions que de formes d’humour, et que de peuples à le pratiquer. AI faudrait dessiner un tableau double entrée pour décrire, ne serait-ce qu’ gros traits, la réalité. De plus, l’humour d’un peuple peut évoluer au cours des âges. Tout ceci pour dire que, devant certaines formes d’humour du Premier Testament, nous risquons de ester de marbre. Je n’en veux pour preuve que l’histoire racontée par la Genèse trois fois de suite, à quelques chapitres de distance, deux fois pour barman, et une fois pour sac.

Genèse, chapitre 12, versets 10-20 : en égyptien pour y séjourner car la famine sévissait dans le pays. Or, au moment d’atteindre l’égyptien, il dit à sa femme serai (elle non plus ne se nommait pas encore sera) : « Vois, je sais que tu es une femme belle à voir (on était bien conservé à l’époque ; abras avait gaillardement atteint 75 ans, et serai avait le même âge que lui : voir chapitre 17, erres I et verset 17). Alors, quand les égyptiens te verront et diront : « C’est sa femme », ils me tueront et te laisseront en vie.

Dis, je te prie, que tu es ma s?Ur pour que l’on me traite bien à cause de toi et que je reste en vie grâce à toi.  » De fait, quand abras atteignit l’égyptien, les égyptiens virent que cette femme était fort belle. Des officiers du Pharaon la regardèrent, chantèrent ses louanges au 19 Pharaon, et cette femme fut prise pour sa maison. A cause d’elle, on traita bien abras qui reçut petit et gros bétail, ânes, esclaves et servantes, ânesses et chameaux. Mais le Seigneur infligea de grands maux au Pharaon et à sa maison à cause de serai, la femme d’abras. Le Pharaon convoqua abras pour lui dire : « Que m’as-tu fait là ?

Pourquoi ne m’as-tu pas déclaré qu’elle était ta femme ? Pourquoi m’as-tu dit : « C’est ma s?Ur » ? Et je me la suis attribuée pour femme. Maintenant, voici ta femme, reprends-la et va-t-en I » Le Pharaon ordonna à ses gens de le renvoyer, lui, sa femme et tout ce qu’il possédais va-t-en !  » Le Pharaon ordonna à ses gens de le renvoyer, lui, sa femme et tout ce qu’il possédait…  » Merveilleux : le Patriarche avait bien roulé Pharaon. Non seulement, il avait u rester en vie par son astuce, mais, en plus, il ressortait du pays plus riche qu’il n’ était entré.

Même, il récupérait sa femme ! Quelle ruse : on avait dû bien rire sous les tentes, durant les « longues soirées d’hiver », entre hommes. Cette histoire était si désopilante qu’on la racontait nouveau, mettant alors en présence barman (ayant changé de nom après sa circoncision) et abîmée, le roi de guerre (ville située au sud-ouest de jérémiades).