le poro senoufo une ecole de formation traditionnèlle

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SOMMAIRE Introduction Le peuple senoufo Origine 2- Activités et organisation ll- Le poro dans la société senoufo – Définition 2- Origine du poro a- Origine mythologi b- Origine historique Le poro comme u traditionnelle – pratique a- Le Poworo b- Le Kwonro e Tyologo 2- Organisation mportance Conclusion Bibliographie or 15 Sni* to View poro Résident dans la région des savanes, le peuple senoufo est un peuple doté de plusieurs empruntes identitaire dont le plus important est le Poro. Cette activité régie toute activité social, deux thèses : la thèse de l’immigration et celle de l’autochtonie.

Selon William Fagg, les senoufo auraient une origine saharienne. Il fonde cette hypothèse sur les similitudes frappantes entre les masques senoufo et certaines gravures rupestres du Sahara. pour le révérend-père Knops, le pays d’origine des senoufo serait le pays Yoruba dans l’actuel Nigeria. Il souligne la ressemblance dans la statuaire avec les mêmes tatouages faciaux et les mêmes coiffures en cimier ou en pointe, dans l’initiation communautaire avec le même nom et le même cérémonial (poro senoufo et poro yoruba). Selon Tidiane dem, les senoufo viendraient comme la lupart des peuples Africains, de la vallée du Nil.

Enfin certaines traditions orales senoufo donnent pour pays d’origine les actuels Burkina et Mali. a thèse de l’autochtonie défendu par Maurisse De afosse de fonde sur les traditions d’origine qui disent que le premier senoufo à été crée par Dieu dans leur habitat actuel, sur la présence de groupes anciens venus de nulle part, enfin sur l’absence de conquête territoriale. Les activités du peuple senoufo se situent autour de l’agriculture, la forge etc…. Dans le cadre de leur organisation, les senoufo respectent un certain ordre donné.

La création du village se traduit par l’organisation d’un système hiérarchisé qui détermine les relations entre les différents groupes senoufo. Chaque village étant autonome avec ses propres structures politiques, administratives et culturelles, assure la coordination et une intégration des différents groupes sans qu’on puisse parler 15 culturelles, assure la coordination et une intégration des différents groupes sans qu’on puisse parler pour autant d’état ou de chefferie. A partir d’une telle organisation est instaurée dans les activités du village la pratique du Poro. l- Le pro dans la société senoufo – Définition Le poro est perçut comme une société sécrète d’initiation et de formation des citoyens de toute communauté villageoises en classe d’âge qui gère la connaissance traditionnelle. L’origine du poro se perçoit sous deux aspects. La première est mythologique et la deuxième est historique. a- Origine mythologique du poro Selon certains informateurs, le poro communautaire résulte d’un acte adultérin Dans un village, un cadet avait commis radultère avec la femme de son ainé .

Celui-ci, bien entendu, se mit en colère et entraina son petit frère dans un bosquet des environs u village ou il le roue de coups de fouet. Une première fois, une deuxième fois, puis une troisième jusqu’à ce que de vienne une habitude . Mais chaque fois que la scène se répétait, l’aine exigeait du cadet le silence absolu ; la correction qu’il lui infligeait devait rester secrète. A la mort de l’ainé, le cadet entraina à son tour son petit frère et lul appliqua les sévices que son ainé lui infligeait. Ainsi la scène se répéta de génération en génération et s’étendit peu à peu ? l’ensemble du village. – Origine historique du paro Cette orieine est une oriei influence mandé es poro aient une même origine commune qui remonte probablement à Vépoque ou les ancêtres des Guerzés, vers Beyla et Sinko, voisinait avec ceux des Senoufo qui tenaient la région d’Odienné (avant le XVIe siècle). Il s’aglt donc d’une initiation venue du Nord et on peut admettre qu’elle a, elle aussi des racines mandé. poro comme une école de formation traditionnelle 1- Pratique du poro Le poro dans sa structuration se déroule en trois phases de sept ans chacune, soit un cycle de vingt et un ans.

A l’intérieur de chaque phase, on distingue divers échelons qui correspondent ? a progresslon dans finitiation et à des grades. Au nombre de ces phase on peut citer le Poworo ; le Kwonro et le Tyologo a- Le poworo La première phase, appelée Poworo est réservée aux enfants da sept à douze ans. Elle dure sept ans et comprend quatre échelons correspondant à quatre grades. Au cours de cette phase, les initiés recouvrent un début d’enseignement agricole pratique (utilisation de la petite daba) et les rudiments de la philosophie initiatique (découverte des symboles).

La deuxième phase, le Kwonro est celle de l’adolescence. Elle dure également sept ans. Les initiés apprennent essentiellement es rites liturgiques, les danses cérémonielles et subissent un entraînement militaire pour servir d’avant-garde en temps de guerre. c- Le Tyologo La troisième phase, le Tyologo est celle de l’âge mûr. Elle est la plus importante et doit être obligatoirement suivie pur être reconnu citoyen à part entière. Elle dure sept ans et comprend douze échelons. Les initiés reçoivent un ens 5 citoyen à part entière.

Elle dure sept ans et comprend douze échelons. Les initiés reçoivent un enseignement complet : philosophique, artistique, historique, religieux, civique et politique. Le dernier grade de cette phase, le kafo correspond au plus haut degré d’initiation. d- Organisation du poro L’initiation du poro se fait de façon progressive, sous la direction de maîtres réputés choisis parmi les anciens initiés et sous forme de session régulière qui dure d’un jour à un mois et qui ont lieu dans le bois sacré.

Entre les sessions, les initiés exécutent des travaux collectifs au profit des dgn•taires du poro ou de la collectivité villageoise A chaque phase de l’initiation, l’initié reçoit un nom rituel, celui donné à la dernière phase est porté jusqu’à sa mort. Il subit des épreuves d’endurance de toutes sortes (flagellation, privation de nourriture, de sommeil etc…. ) ; il verse des redevances et des amendes aux digntaires du poro ou à la collectivité villageoise ; il apprend enfin une langue secrète qui utilise les mêmes mots que la langue courants mais avec d’autres sens. L’enseignement dispensé est frappé du sceau du secret.

Nul n’a le droit d’en révéler des aspects à des non-initiés, sous peine de mort ou de sanctions sévères. e- Importance du poro Au terme de chaque phase, a lieu une cérémonie de sortie arquée par de grandes manifestations artistiques et rituelle. Les plus grandioses couronnent la fin du tyologo. Le crée entre initiés du même cycle, un véritable esprit de corps, une solidarité et une entraide permanente qui concerne la vie quotidienne, les gra PAGF s 5 corps, une solidarité et une entraide permanente qui concerne la vie quotidienne, les grands travaux agricoles, les funérailles, etc.

L’analyse du thème de notre exposé nous a permit de comprendre la composition et l’organisation du poro chez les senoufo de côte d’ivoire. Cette organisation qui se présente sous lusieurs aspects dont culturel, religieux et social se révèle ainsi comme une véritable école de formation traditionnelle. LOUKOU H PAGF 15 te d’ivoire Tomel,s l, S 5-7 Bibliographe ………………………… p. 9 Table des matières … p. 0 Sénoufos Masque sénoufo Populations significatives par région Autres Langues Langues sénoufo Ethnies liées Minianka, Niarafolos, Tchébaras, Tagbanas/ Tagouanas, Nanfarans, Fodonons, Gbatos, Kafibélés modifier Les Sénoufos (ou Siéna, nom qui se donne et qui signifie ceux qui parlent le séné, le sénoufo) constituent une ethnie africaine, résente au Burkina Faso, dans le sud du Mali (principalement dans la région de Sikasso) et en Côte d’Ivoire (au nord, autour des villes de Boundiali et Korhogo), comptant environ 1 663 199 de membres, soit 9,7 % de la population de Côte d’Ivoire.

Les Sénoufos sont essentiellement des paysans qui cultivent le riz, le mil, le mais, l’igname, le manioc et le thél. Sommaire • 1 Sous-groupes • 2 Histoire • 3 Société sénoufo – Le Poro • 4 Patronyme Sénoufo • 5 Symbolique 7 5 • les Fodonons (qui dansent le Bolai appelée communément danse panthère) à Lataha, Kataha, Morovlné, Plagbo, ?? les Gbatos à Séguélon, Ganaonl et Dianra , • les « Kafibélés » à Sirasso, Dagba, Nafoun et Kanoroba. Les Miniankas sont considérés comme apparentés au peuple Sénoufos.

Ils sont installés dans les cercles de Koutiala et de San, au Mali. Histoire La première étape de la pénétration des peuples Sénoufos en Côte d’Ivoire va du X au XV siècle. Et la deuxième se produit lors du XVI siècle. Donc, les Sénoufo sont avec les Mandés et les Krous les habitants les plus anciens de l’actuelle Côte d’Ivoire. Ce sont plutôt des chefferies qui s’installent dans ce nouveau territoire à cause de ?? La croissance démographique, qui a poussé certains peuples, spécialement les Sénoufo, à se déplacer à la recherche de nouvelles terres. ?? Le développement du commerce transsaharien qui portait essentiellement sur la kola et l’or. En particulier, les peuples Mandé, Akan et Krou. • ‘expansion des grands empires du Soudan a fait fuir certains peuples, soucieux d’échapper aux conquêtes militaires et de garder leur autonomie, leur ordre social et leur ordre religieux. Les Sénoufo, étant un peuple éminemment pacifique et travailleur de la terre, ont cherché à éviter tous ces types des onflits. On désigne par Siénéfo les premiers occupants du Siéné, région située entre San, à PEst du Mali et Nouna à la frontiere du Burkina avec le Mali.

Les Siénéfo seraient installés depuis une époque très ancienne au nord est de la Côte d’Ivoire, dans le Pays du Sel. probablement ils arrlvèrent au début du deuxième mlllénai 5 la Côte d’Ivoire, dans le Pays du Sel. Probablement ils arrivèrent au début du deuxième millénaire, au même temps que le Koulango et les Lobi au nord-est de la Côte d’Ivoire. En fait les langues des ces trois peuples appartiennent au groupe ? Gur »2 (aussi appelées Voltaique)3. Ils partagent aussi les mêmes fonds d’institution et de culture, notamment le système matrilinéaire4.

En effet, le rôle principal est joué par la famille de la mère. Donc, on pourrait penser qu’au début ils avaient quelque type de relation entre eux. Les Siénéfo firent les premiers à s’installer dans l’espace compris entre le fleuve Baoulé (dans l’actuel Mali) et le Volta Noire (dans l’actuel Burkina Faso). Donc, ils sont considérés, en ce qui concerne certaines composantes, comme autochtones5. Les ancêtres connus des Sénoufo sont les Pallaka (ou Falafala) t les Myoro qui vivaient de la chasse et la cueillette. Ils étaient installés dans les régions septentrionales du pays Sénoufo actuel.

Il y a eu aussi des éléments voltaïques descendus à une date reculée de la région comprise entre Banfora, Bougouni et Sikasso. Les Pallaka avaient pour habitat originel le village de Ténigréra, dans les environs de la ville historique de Kong. Ils étaient considérés les maitres de la terre. Mais sous la pression des immigrants ultérieurs, notamment les Mandé du nord, ils se disperseront dans la région de Ferkessédougou. Les Myoro étaient initialement installés sur la rive droite de la Comoé. Ils étaient des excellents chasseurs et de grands guérisseurs.

Ce sont sans doute, ces deux groupes qui sont supposés avoir eu les premiers cont grands guérisseurs. les premiers contacts avec les fameux « mandébélé »6 ou petits hommes aux pieds retournés, dont ils héritent les cérémonies initiatiques tels que le « poro h. Ainsi comme des techniques de chasse dont les « dozo » gardent encore jalousement le secret. Ces ancêtres des actuels Sénoufo menaient une vie quasi nomade de ramasseurs et de chasseurs. Ils recherchaient un ibier plus abondant et partirent de Koutiala au Mali vers le XI ou XII s7 .

Ils émigrèrent peu à peu vers le Pays de la Kola, c’est-à-dire vers le Sud8 jusqu’à ce qu’ils se trouvaient bloqués par les forêts inextricables de la zone tropicale. Quand même, on doit se méfier des versions d’origine « maliennes » dont se réclament les grandes familles sénoufo. Ces versions sont, pour la plupart, des influences culturelles du monde des Mandé, notamment des Malinké. Les familles maraboutiques mandé, installées autour des grands chefs sénoufo, ne pouvaient admettre que leurs maîtres disent enir d’un autre pays que le leur.

Les Sénoufo, pour leur part, grands admirateurs de la culture du monde mandé prétendaient, jusqu’à une date récente, rehausser la grandeur de leurs chefferles en les rattachant aux origines historiques des Mandé du Sahel et des savanes soudano- gulneennes. Donc, le processus de formation des Sénoufo, processus historique de fusion de groupes divers comprenant des autochtones et des émigrés remonte à la protohistoire et s’achève au cours du premier millénaire de notre ère. C’est du mélange de ces populations que sont issus les Sénoufo