LE MAGASIN DE BEN BEN

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Le Magasin de Ben Ben Ben, pseudonyme de Benjamin Vautier, né le 18 juillet 1935 à Naples en Italie, est un artiste français d’origine suisse. Il acquiert la notoriété auprès du public dès la fin des années 1960, à travers notamment ses « écritures » déclinées sous divers supports et diverses formes. Faisant partie de l’avant- garde artistique post-moderne, Ben est l’un des principaux fondateurs du groupe Fluxus et proche du lettrisme. Il est un artiste reconnu pour ses performances, installations et écritures. o page Les écritures : Sa pre manger. Il faut dormi Cette simplicité véhic un art de l’idée, bien est défini dans la plu Sni* to View semble être « Il faut mation de la vie. pt fort : Ben produit nceptuel tel qu’il s. Ben cherchait ? l’époque de nouvelles ormes artistiques, pour parler de l’art et du mande de l’art. Il a ensuite développé à travers ses écritures des thèmes nombreux et variés (l’ego, le doute, la mort, le sexe, le nouveau, l’argent… ).

Les phrases que Ben écrit peuvent être des vérités, des commentaires (sur le monde, l’actualité), des scénarios, des invectives (au public, au monde de l’art), des onstatations… Apparalssant brusquement dans le champ visuel du spectateur, elles arrachent un sourire, et donnent souvent matière à penser. La signature : Il commence à signer en 1958 : des tableaux, des gens, des photos. Ben se dit alors que que si l’art n’est qu’une question de signature, alors pourquoi ne pas faire un tableau avec juste sa propre signature.

Travaillant sur les concepts du moi, de l’ego et de l’identité de l’artiste, Ben, « semble dire qu’étant donné que, pour le public, part est synonyme de la signature de l’artiste, plus elle est visible, plus ‘est cette œuvre que le public voudra. En même temps, Ben parle de l’ego/moi et de l’importance del’autoréférence en art, de l’exploration du moi et de l’ego – à la fois subjectivement et en tant que sujet. » Son manifeste « Moi Ben je signe » en 1960 montre la radicalité de sa démarche.

Les gestes / Actions : Terre à terre, les gestes de Ben se rapprochent des « events » de George Brecht. Ils sont appelées également « actions Ses premiers gestes datent de 1960, théorisés dans le cadre de ce qu’il appelle des « appropriations b. D’abord peu documentés, ils sont ensuite photographiés et titrés, sur un support le plus souvent noir, avec une description succincte. Ces gestes donnent à voir de petites actions a priori banales, quotidiennes, peu spectaculaires, que Ben met en avant, dans un esprit Fluxus.

Les performances « La vie ne s’arrête jamais » est une des phrases de Ben. Rejouant les codes des happenings et performances développés aux États-Unis dans les années 1950 (Black Mountain College, Allan Kaprow), Ben mêle vie et art à partir des années 1960 pour produire es performances appelées « Vomir « Hurler ou « Dire la vérité », qu’il réalise près de son magasin rue Tonduti de l’Escarène ou dans les rues de Nic vérité D, qu’il réalise près de son magasin rue Tonduti de l’Escarène ou dans les rues de Nice, prévenant ou non le public.

Le magasin : En 1958, il ouvre à Nice une petite boutique de disques d’occasion, « Laboratoire 32 (alias Le Magasin) dont il décore la façade d’une accumulation d’objets hétéroclites. En 1965, il crée une galerie sur la mezzanine du magasin, qu’il omme « Ben doute de tout Jusqu’en 1973 son magasin devient un lieu de rencontre pour tous les jeunes « qui font du nouveau En 1974 le magasin sera restitué comme à l’origine par l’acquisition avec un ensemble d’autres œuvres par le futur Musée National d’art moderne Centre Pompidou. ? En vérité du temps du Magasin, j’étais heureux debout dans la rue ? vendre des disques d’occasion et à regarder passer les filles « Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne ‘a pas été. Je crois que l’art est dans l’intention et qu’il suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules, etc.

Je vais être très jaloux de Manzoni qui signe la merde et qui me volera l’idée des sculptures vivantes.  » Le magasin de Ben 1958- 1973 Matériaux divers 350 x 500 x 350 cm L’artiste ouvre un magasin en 1958 à Nice qui devient un espace d’exposition. Il s’appelle « Le Laboratoire 32 » puis « La galerie Ben doute de tout ». L’artiste le démonte en 1974 pour l’installer au Musée national d’art moderne à Paris. Achat, 1975 Numéro d’inventaire : AM 1975-185