La symbolique des lieux dans Madame Bovary
Gustave Flaubert est né à Rouen en 1821 dans le milieu bourgeois, fils dun père chirurgien. II est un écrivain réaliste du XIXème siècle et décède en 1880. Lorsqu’il fut adolescent, il tomba amoureux d’une femme plus âgée que lui et mariée, nommée Elisa Schlésinger, qui lui inspira quelques de ces œuvres telles que IEducation Sentimentale publiée en 1969, et Madame Bovary, mœurs de province, traitant du thème de la femme « mal-mariée h. Ce dernier lui pris cinq ans avant d’être publié en totalité en 1856.
Il connut un procès pour outrage à la morale ublique et religieuse et aux bonnes mœurs Son œuvre raconte next page l’histoire d’une jeune un couvent puis qui v u Charles Bovary, un o ier de l’amène à vivre dans d’une nouvelle vie, p qui fut élevée dans père, patient de el elle se marie et A force de e,qui fut construite par de la littérature sentimentale, et donc espérer l’impossible, elle voit ses illusions se détruire, et finit par haïr son mari, délaisser son rôle maternel, et ainsi se concentre entièrement sa quête de nouvelles sensations et sentiments plus forts, engendrant l’adultère.
Comme son titre l’indique « mœurs de province il est question de province, qui dé dénonce l’ennui, notamment en Normandie. A travers le désir d’entrevoir de nouvelles sensations, elle va déménager une fois, de Tastes à Yonville et devenir une habituée de Rouen. Ces trois villes sont séparées en trois parties dans ce roman, dont la première à Tostes, le deuxièmes à Yonville, et les principales actions se passent à Rouen dans la troisième partie. Nous allons voir quelles sont leur place et leur symbolique dans ce roman.
Pour répondre à cette problématique, nous allons étudier remièrement en quoi Tostes est annonciateur des prochains événements qui surviendront à Yonville, cette ville qui est et enfin quelle est l’importance de Rouen. Pour commencer, Tostes est un lieu de découverte pour plusieurs personnages, en effet, il est synonyme de déclenchement de plusieurs choses, notamment le malheur, les déceptions, l’ennui, ainsi que le début de l’échec conjugal du couple Bovary, et annonce des faits futurs tel que l’adultère ou la mort.
Ainsi, nous découvrons Emma, le personnage principal de l’oeuvre, capricieuse, égolSte, séductrice, et une éternelle nsatisfaite. Nous pouvons découvrir le début de ses caprices « elle retira les globes des flambeaux avec des poissons » (l, 5) car elle souhaitait changer la décoration de la maison à sa guise.
Puis, au chapitre six, il est dit qu’elle a été bercée dans la littérature sentimentale lorsqu’elle était au couvent, ce qui exp 2 qu’elle a été bercée dans la littérature sentimentale lorsqu’elle était au couvent, ce qui explique qu’à Tastes, elle entreprend un jeu d’actrice voulant interprété une héroïne romantique « Elle se mettait à la fenêtre pour le voir partir vêtue de son eignoir, qui était lâche autour d’elle. (1,5), mais qu’elle est aussi rêveuse « il eût fallu un chapeau pointu des manchettes. » (l, 7). Cette ville ( ou village ) a légèrement permis de faire découvrir Emma l’aristocratie car lorsque Charles a soigné le Marquis Tostes, ce dernier l’invita au Bal de la Vaubyessard en guise de remerciement « se fit un devoir de l’en remercier lui-même » (l, 7).
C’est d’ailleurs là que le malheur d’Emma débute, premièrement par l’ennui et la honte que lui procure Charles « la conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue sans exciter ‘émotion, de rire ou de rêverie. » (1,7) « elle se persuada sans peine que la passion de charles n’avait plus rien d’exorbitant » (l, 7) et en vient à se rendre compte de son erreur « Pourquoi, mon dieu ! Me suis-je mariée ? En effet, Tastes annonce déjà l’état de leur mariage, atteint d’un cancer incurable.
Puis, elle devient alors plus lasse, plus ennuyée par le peu de variation d’activités Tostes, car les habitudes étaient les mêmes, toujours à la même heure, avec les mêmes personnes « Et, jusqu’à la nuit, cinq ou six hommes, toujours les mêmes » 3 ême heure, avec les mêmes personnes « Et, jusqu’à la nuit, cinq ou six hommes, toujours les mêmes » « Tous les jours à la même heure » et la désespère toujours davantage.
Dès lors, elle devient exécrable « elle ne cachait plus son mépris pour rien, ni pour personne. »(1,9) et c’est ainsi, que le départ de Tostes est envisagé, car elle « se plaignait de Tostes continuellement ce qui fit penser à Charles que cette ville ne lui plaisait pas, que cette ville posait problème alors qu’en réalité, rien ni personne ne pourra guérir son désir assoiffé et Insatisfait d’éprouver des entiments et sensations.
Tastes est aussi, annonciateur de plusieurs événements à venir. Notamment annonciateur de l’adultère, car nous pouvons comprendre le début dun amour « Interdit » de Charles envers Emma, lorsqu’il était marié avec Mme Dubuc, « il l’oubliait, il en aimait une autre ! » (1,1) et déjà envisagé par Emma, ennuyée et désillusionnée par Charles « Elle se demandait s’il n’y aurait pas eu moyen, par d’autres combinaisons du hasard, de rencontrer un autre homme » (1,7).
Adultère qui se produira, mais ces fois i avec Emma et Rodolphe à Yonville, et Léon à Rouen. On peut peut aussi entrevoir la prédilection d’une mort, tout du moins une coïncidence puisqu’elle se demande « ce qu’on en ferait, si par hasard elle venait à mourir » (1,5) et peut-être même le suicide « Elle souhaitait à la fois mourir et h 4 elle venait à mourir » (1,5) et peut-être même le suicide « Elle souhaitait à la fois mourir et habiter à paris » (1,9).
Emma insatisfaite, Charles inquiet, ils décident de déménager Yonville-l’Abbaye, indiquant la fin de son espoir dans son mariage ar le bouquet de mariage d’Emma que cette dernière jette au feu, mais parallèlement, suggérant une nouvelle page qui se tourne par la grossesse d’Emma. Yonville est décrit comme une ville sans réel intérêt, un bourg, comme un autre, c’est à dire, banal « contrée bâtarde où le langage est sans accentuation, comme le paysage sans caractère » (11,1).
En effet, dans ce lieu, tout et tout le monde y est décrit comme le summum de l’ennui , la vie y est bien maussade. Charles ne gagne pas en réputation et. Charles était triste : la clientèle n’arrivait pas » (11,3). On y fait la rencontre de plusieurs personnages, qui vont pour ainsi dire, changer voir détruire la vie d’Emma. La première rencontre qui va bouleverser Emma, va être celle de Léon avec qui elle partage pleins de points en commun (11,2), notamment celui de l’ennui.
Cela fera naître un amour platonique et pudique, et donc impossible à avouer, le thème de l’ennui est partagé par ce personnage car c’est celui qui le fera quitter la ville « Il était si ennuyé d’Yonville et des Yonvillais » (11,6). Cependant Homais est le premier personnage que les Bovary rencontre à leur arrivé, du S (11,6). rencontre à leur arrivé, du moins leur enseigne qui renvoie un aperçu du personnage empli de prétention « Mais ce qui attire le plus les yeux la pharmacie de M. Homais » et « en lettre d’or : Homais, pharmacien. » (11,1).
Il est présent lors des débuts des deux idylles romantiques d’Emma, le premier adultère commis par Emma est avec Rodolphe lors de la promenade à cheval, et que Homais leur dit « bonne promenade ! De la prudence, surtout de la prudence ! et c’est lui qui pousse Charles à emmener Emma à l’Opéra, à Rouen, endroit où elle encontrera de nouveau Léon avec qui elle aura une liaison « conduisez Madame au spectacle » (11,14). Homais, est aussi fautif de la mort d’Emma car c’est lui qui l’indique le poison « une poudre blanche De l’arsenic ! » (111,2).
Et en parlant de fautif de la mort d’Emma, Lheureux est probablement le plus cruel de Yonvllle. Ce dernier manipule, harcèle, escroque, jusqu’à ruiner les Bovary « M. l_heureux revint à la charge, et tour à tour, menaçant et gémissant, manoeuvra de telle façon, que Bovary finit pa souscrire un billet à six mois d’échéance. » (11,14). Et c’est à cause e lui qu’ils devront se voir faire saisir leurs affaires « Emma lut d’un clin dloeil que tout son mobilier était à vendre. » (111,7). Aussi, le plus lâche des personnages dans cette ville, est sans doute Rodolph vendre. (111,7). Aussi, le plus lâche des personnages dans cette ville, est sans doute Rodolphe. Car séducteur aristocrate, c’est un amant bien manipulateur et lâche. En effet, lors de ses échanges avec Emma, il lui dit ce qu’elle veut entendre car « il en avait possédé si peu d’une candeur pareille » (11,5) et accentua l’égoÉme de la femme « Elle le savourait sans remords, sans nquiétude, sans trouble. » (11,4). Ce dernier vit alors une liaison avec elle, mais lorsqu’elle souhaita s’enfuir de Yonville, il s’y refusa, ne souhaitant guère quitter son confort.
Ce qui amènera la jeune femme a souffrir davantage et se voir le cœur brisé. Charles ne fait que manger, dormir, partir soigner ses malades et Emma reste accoudée à sa fenêtre, observant les allers-retours bien réglés des habitants d’Yonville. C’est d’ailleurs à Yonville que Emma se donnera la mort, et ça sera proche de sa mort, qu’elle se rendra compte que seul Charles a été correct avec elle « Oui… c’est vrai… , tu es bon, toi ! » (111,8) ce qui l’amène à s’enfoncer dans sa dépression, que peut-être une sortie à l’Opéra de Rouen pourra lien sortir.
Rouen, est quant à lui, une ville qui apparait dans les premières pages du fait que Charles « fut définitivement envoyé au collège de Rouen » (1,1) et c’est également là que ses illusions sont fleurissantes car elle va vivre son second amour dans le dos de son mari, en prenant pour illusions sont fleurissantes car elle va vivre son second amour dans le dos de son mari, en prenant pour excuse d’y aller pour es cours de piano, Rouen est importante car c’est dans cette ville que se déroule une scène qui aura été reprise durant le procès de ce livre, c’est la scène du fiacre, qui marque le début de sa relation intime avec Léon.
Pour conclure, nous pouvons noter que Flaubert parle en évidence de provinces, ici décrits comme des lieux ennuyeux, ce qui pousseront à chaque fois Emma a s’engouffrer dans ses rêves dérisoires, la laissant à chaque fois un peu plus malheureuse. Lors de la mort de Emma, Yonville est sans doute la ville qui s’en trouvera le moins touchée puisqu’elle retrouvera vite sa onotonie et ses habitudes.