la politique budgetaire
Macroéconomie – PART 2 CHAPITRE 2 La politique budgétaire La politique budgétaire fait référence à l’utilisation des dépenses, des prélèvements et des transferts financiers publiques et de leur formation en vue d’atteindre un équilibre économique. Pendant le 19ième siècle et le début du 201ème le budget de l’état est réputé assurer le financement des services publics régaliens comme l’administration publique, la police, la justice, l’armée… L’analyse de J-B. Say et des wipe View next page ee_ équilibres économiq penser que l’interven limité et neutre d’où recettes.
Mais on ava Adolphe Wagner que avait conduit ? bré : dépenses = rielles les budgets de l’état étaient en expansion pour accompagner cette industrialisation. A partir de Keynes la relation budget équilibre économique est transformée. Le budget devient l’outil privilégié pour atteindre l’équilibre de plein emploi. Cette stratégie va se développer et se rationaliser tout au long des années 1950-1960. Mais à partir du début des années 1970 la crise et la période de stagflation il y a une remise en cause de la vision keynésienne du budget.
La contestation vient de la théorie monétariste de Friedman et ‘un retour de la théorie néoclassique (critiques de la relation de Phillips en situation de stagflation). Cette première vague de co ntestation libérale sera suivie d’une deuxième vague liée au courant NEC. Aujourd’hui en France la politique budgétaire est contrainte par le de stabilité de croissance adopté par l’union économique monétaire dans le cadre théorique et celui de la NEC. De plus l’état a créer des lois organiques sur les lois de finance pour réduire les dépenses de l’état dans son fonctionnement. . Définition du rôle et des fonctions de la politique budgétaire En 1959 R. Musgrave définit les 3 fonctions budgétaires de l’état. l. Une fonction d’affectation (z Allocation des ressources) Cest la fonction de production de biens publics, l’état doit produire ses biens puisque le marché est incapable dy répondre. En effet chaque agent économique peut se comporter en passager clandestin en ne révélant pas ses préférences qui le conduirait à devoir en supporter le coût.
Les biens en question sont des biens traditionnellement régaliens (CAD l’administration, la police, la justice, l’armée). Il. La fonction de redistribution L’état pour des raisons économiques, sociales et politiques corrige la répartition primaire des revenus, celle que les mécanismes du marché réalisent. Cette nouvelle répartition s’effectue par le biais des impôts des allocations et la mise à disposition de biens publiques comme l’éducation, la santé… Ill. La fonction de stabilisation Cest celle qui correspond à l’essentiel de l’apport Keynésien.
L’état à une fonction macroéconomique, il doit garantir une croissance relativement forte et stable, un niveau élevé d’emplois mais aussi une stabilité des prix et des taux de change. Cette troisième fonction fait appel à l’ensemble des outils de l’état dont il reste pour les pays membres de l’UEM (Union Économique et Monétaire) la politique bu 2 les pays membres de l’UEM (Union Économique et Monétaire) la politique budgétaire. Aujourd’hui l’état tente de limiter les répercutions négatives des chocs et fluctuations provenant des pays du reste du monde et des marchés.
L’état utilise le solde budgétaire pour adopter une politique budgétaire discrétionnaire qui, par des mesures contra-cycliques, peut corriger une croissance faible, un chômage élevé. Ces trois fonctions sont en réalité étroitement liées. Il. L’analyse Keynésienne de la politique budgétaire L’analyse Keynésienne de la politique budgétaire utilise les dépenses publiques, les recettes fiscales et les outils qui y sont attachés. L’analyse Keynésienne traditionnelle essaie de démontrer que les mécanismes du marché sont insuffisants pour répondre aux besoins d’une économie en équilibre macroéconomique.
L’état est reconnu comme ayant la capacité d’intervenir pour atteindre un équilibre de plein emploi. Cette obtention de l’équilibre de plein emploi se réalise grâce au Jeu des ultiplicateurs (budgétaire, fiscale et du budget en équilibre et expansion). Ill. Les critiques libérales d’une relance budgétaire Depuis les pères du libéralisme (Ricardo ou Say) jusqu’aux monétaristes et aux économistes de la NEC, l’interventionnisme de l’état, notamment par la vole budgétaire, ? toujours été contestée en étant qualifiée d’inopérante du fait des effets d’é uivalence et d’éviction. I.
L’effet d’équivalence (=e arro) 3 de créer ou d’accroître le déficit budgétaire les agents économiques anticipent qu’à terme les impôts devrons augmenter pour rembourser les dettes de l’état, et evant cette hausse futur de l’impôt les agents économiques préfèrent maintenir stable leur niveau de consommation dans le temps et ils vont épargner que d’accroître leur consommation. Donc l’effet sur l’activité économique sera nul. Donc les agents économiques en établissant un lien d’équivalence entre le déficit actuel et une hausse des impôts dans le futur vont contrecarrer l’effet de relance.
Il semblerai que l’effet d’équivalence concerne les ménages à haut revenu et haut niveau d’éducation ayant la capacité d’effectuer un arbitrage entre consommation et épargne. Il. L’effet d’éviction par les taux d’intérêt Si l’état finance un déficit budgétaire par l’emprunt alors la demande d’épargne de la part de l’état va concurrencer celle des entreprises, par conséquent les taux intérêt augmentent et des entreprises privées sont exclues du marché des fonds prêtables (l’épargne) et donc l’investissement ne pourra pas croître.
Ainsi l’investissement ou les dépenses publiques n’augmentent pas le revenu global car il évince une partie de l’investissement privé et l’effet de relance sera faible ou nul. Les conséquences d’une hausse du taux ‘intérêt peuvent être plus complexe. Ainsi lorsque les taux d’intérêts augmentent cela peut attirer une épargne thésaurisée ce qui à pour conséquence une hausse de l’épargne, une baisse des taux intérêt et une augmentation de l’investissement. Ill.
L’éviction par l’inflation Ce mécanisme à d’abord été anal sé 4 r les monétaristes et Ce mécanisme à d’abord été analysé par les monétaristes et cette analyse se veut une critique de la relance Keynésienne par la demande. L’état décide de relancer l’activité économique par le biais dun déficit budgétaire. Les ménages vont donc décider d’accroître leur consommation. En effet les ménages estiment que le revenu permanent va augmenter et donc que leur consommation permanente peut augmenter.
Mais l’offre ne suit pas soit parce-que les investissements sont insuffisants soit parce qu’il n’y a pas augmentation suffisante de l’offre et de la production ou les stock ne sont pas suffisant. Donc la demande sera supérieure à l’offre, les prix vont augmenter, le pouvoir d’achat des ménages sera revu à la baisse ainsi que leur consommation La relance budgétaire sera donc sans effet. IV. Llanalyse de la NEC La NEC appartient au courant libéral, elle a succédé à l’analyse monétariste et elle s’oppose à l’analyse Keynésienne.
Pour la NEC la lutte contre le chômage ne peut être que de nature structurelle, seule des réformes de type structurelles peuvent réduire le chômage. Seul les dépenses d’investissement de l’état sont acceptées. Ainsi pour agir sur l’offre pour accroitre la flexibilité du marché du travail, assouplir la protection sociale et éliminer les rigidités. Pour les économistes de la NEC il faut laisser jouer les écanismes économiques du marché et donc l’état ne doit pas agir de façon discrétionnaire. Cest la transparence qui doit guider les actions des agents économiques.
Ces derniers réalisent des prévisions rationnelles concernant l’état futur de la conjoncture. Sils se t S derniers réalisent des prévisions rationnelles concernant l’état futur de la conjoncture. Sils se trompent, ils s’adaptent immédiatement la nouvelle réalité et l’équilibre est réalisé. Cétat peut transformer ces prévisions en agissant par surprise. Mais cet état de surprise passé, les agents agissent de façon ? etrouver l’équilibre que les mécanismes du marché impliquent et donc l’action de l’état se trouve sans effet ? terme.
Cet effet sera momentané, provisoire, et l’action de l’état n’aura créé qu’une incertitude. Pour les économistes de la NEC il faut définir des règles permettant d’établir un climat favorable aux prévisions et facilitant les anticipations des agents. Donc il faut créer des règles de discipline budgétaire et monétaire permettant à la politique monétaire de favoriser la stabilité des prix. II faut limiter le déficit et réduire l’endettement publique. V.
Un exemple des politiques budgétaires pouvant s’avérer contre-productive Dans certaines conditions un cercle vicieux déficit/dettes peut se développer et provoquer une augmentation continue du déficit en liaison avec l’augmentation de la dette. Le mécanisme met en relation le taux de croissance du PIB et le taux d’intérêt. Si le taux d’intérêt « r » de la dette est supérieur au taux de croissance « g » du PIB alors la dette augmente à un rythme supérieur à celui du PIB. On obtient le résultat suivant dette/PlB x (1 +r)/(l+g) dette/PlB Déficit .