la jeu de l’amour et du hasard
Français : lecture analytique Le Jeu de l’amour et du hasard, Acte III Scène 6 de Marivaux LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD, L’AVEU D’ARLEQUIN A LISETTE (Ill, 6) Introduction . Comédie de Marivaux, lere représentation en 1730. 2 jeunes nobles Silvia et Dorante doivent se marier. Silvia et Dorante ont conçu un stratagème : échanger son rôle avec celui de son valet. Arlequin, le valet de Dorante a courtisé Lisette, femme de chambre de Silvia, ils doivent donner leurs véritables identités, ils craignent les conséq plaisent encore, le st Problématique : Com elle a une dimension
I-Un aveu délicat : 1-L’art du retardement : or 5 Sni* to View e demandent si ils obstacle a l’amour. iproquo accède-t- Arlequin esquive le moment de la révélation, effet de retardement qui a pour fonction, non pas pour le suspens car le spectateur connait déjà la vérité mais pour produire un effet comique en augmentant la gêne et la crainte d’Arlequin, il ne cesse de faire des allusions a son masque en le gardant.
On distingue 3 temps : Lisette questionne Arlequin et il avoue, Lisette maintient Arlequin dans son ignorance, Lisette avoue a son tour qui elle est. Lisette oppresse Arlequin de question pour connaitre son Swlpe to vlew next page identité : « en un mot qui êtes-vous ? » 14 « quel est votre nom » 17 « ce n’est donc point Dorante a qui je parle enfin Ily a un contraste comique entre les demandes de rapidités de Lisette et la façon dont Arlequin diffère le moment où il devra avouer.
Il répète pour gagner du temps, il amorce une réponse, il répond par une autre question qui a l’air hors sujet : métaphores ou analogies qui semblent être des énigmes que isette doit résoudre ce qui a pour but d’éviter l’aveu explicite. La gêne d’Arlequin augmente en même temps que l’impatience de Lisette. Marivaux ménage l’attente pour que le spectateur ai hâte que l’indignation explose. 2-Le risque de décevoir : Ce retardement s’explique par la peur d’Arlequin de décevoir Lisette, de perdre son estime.
Elle pourrait être déçue d’apprendre qu’elle n’a pas été courtisée par un homme de condition. Réciproquement, Lisette peut aussi craindre la même chose. Ils sont humble car cette humilité est à la hauteur de ce qu’ils ont à perdre : renoncer a des agréments provisoires, le ouvoir, la séduction. Les images que Arlequin ont une analogie avec sa condition : il reprend la personnification de l’amour qu’il utillsait dans Il, 3 mais cette fois-ci, la métaphore est ancrée dans une réalité sociale « l’amour va endurer la fatigue » « il va avoir un mauvais gite » « il va être logé petitement ».
Ces expressions prévi endurer la fatigue » « il va avoir un mauvais gite » « il va être logé petitement ». Ces expressions préviennent Lisette de la bassesse de la bassesse du statut qu’il a à lui offrir mais aussi des conditions matérielles de travall, etc… La personnfication est ancrée dans le sens propre et figuré à la fois. La conscience d’Arlequin apparait dans les apartés et les précautions (la conscience de sa petitesse) : « par exemple » « hélas » puis il prononce une supplique faisant comparer lui et le « monsieur » qu’il n’est pas.
Par contraste, l’aveu de Lisette sera beaucoup plus facile : elle a juste à procéder par symétrie par exemple, en juxtaposant « la coiffeuse de madame »130 et « le soldat d’antichambre » qu’avait utilisé Arlequin Transition : Toute cette astuce de langage étire son aveu Arlequin) révélant une créativité qui aboutit à un effet burlesque Il-La dimension burlesque de ses confessions • 1-La fantaisie du langage : Arlequin fait preuve d’une grande habilité verbale sans limite pour éviter une déconvenue.
Il en résulte 2 effets comiques : 1 -comique de situation : son habilité de langage est un inversement proportionnel a son statut, tout se passe comme si Arlequin rachetait ce qu’il n’a pas en noblesse par une virtuosité de langage, c’est une situation délicate et il en est d’autant plus inspiré 2-comique de mot qui passe par des métaphores burlesques