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essay B

« Pourquoi répondre de mes sentiments? » Marivaux: Le jeu de l’amour et du hasard acte 1 scene 1 ( 23 janvier 1730) 1 -Travail préparatoire -Vocabulaire: / Expression: / 2-Lecture analytique org Sni* to View 1) Présentation du L Marivaux est un aut ui vit dans une époque où l’économie est stable et ou la bourgeoisie émerge et bouleverse les anciennes valeurs de l’aristocratie. On qualifiera plus tard ce siècle, de « siècle des lumières ». II est marqué par un contraste avec la fin du règne de louis XIV , et la régence de Philippe d’Orléans.

La recherche du plaisir et le goût pour la fête ‘instaure peu à peu dans le royaume de France. Cette ambiance genérale de bonne humeur ressortira dans le théâtre de Marivaux. Ce passage se situe dans l’incipit de la pièce de théâtre, plus exactement dans l’acte 1, scène 1. Le jeu de ramour et du hasard écrit par Marivaux fut représenté pour la première fois en 1730. C’est une comédie en trois actes et en prose. Dans cette pièce, Silvia, la fille de Mr Orgon doit épouser le fils d’un ami de son père qui se prénomme Dorante.

Silvia et Dorante vont tout deux se déguiser en valet afin d’observer leurs « prétendants L’aventure tournera au drame lorsque Dorante se rendra compte Silvia épousera Dorante et Arlequin Lisette. Dans le passage que nous étudions, Lisette parle avec Silvia du prétendant de celle-ci, et de l’absence d’envie de Silvia de se marier. 2) Lecture Problématique: Quelles sont les caractéristiques d’un scène d’exposition efficace? 3) Rappel de la question a- Nous allons voir en quoi cette scène d’ouverture dynamique répond aux exigences d’une scène d’exposition. ) Annonce du plan 1 -Informer A) Thème et intrigue B) Le personnage de Silvia C) Le personnage de Lisette D) Le personnage de Dorante 2-Plaire A) Le comque et l’ironie B) La dynamique de l’échange 5) Analyse du texte A) Thème et Intrigue La première scène de l’acte 1 a pour thème principal le mariage, ce qui est récurrent dans les comédies. Le scepticisme de Silvia témolgne de sa peur: « Le non n’est pas naturel ! quelle sotte naiVeté ! Le mariage aurait donc de grands charmes pour vous ? » (lignes 10-11).

De plus le rôle du père, qui à cette époque a le droit de choisir un mari à sa fille sans l’accord de celle-ci amplifie ses craintes: « C’est u’il n’est pas nécessaire que mon ère croie me faire tant de mariant, parce que cela Silvia a une vision très différente du mariage que sa servante Lisette. Il y a deux points de vue qui s’opposent. Lisette privilégie l’apparence physique: «On dit que votre futur est un des plus honnêtes du monde ; qu’il est bien fat, aimable, de bonne mine « il a raison d’être beau » (ligne 57-58).

Tandis » (lignes 36-37), que Silvia a une vision très différente du mariage, elle favorise les qualités morales et non physiques: « je ne lui demande qu’un bon caractère » (ligne 67). La tonalité comique est due à la situation, u contraste entre le caractère des deux femmes, et au comique de mots: « tout sera bon dans cet homme là ! » (lignes 47-48), Lisette décrit Dorante comme un morceau de viande. La servante est donc la voix de l’opinion commune alors que Silvia se sert du sujet du mariage pour revendiquer sa personnalité.

On constata que l’exposition est efficace car on connait le thème principale de la pièce, et elle justifie le jeu de masque que vont jouer Silvia et Lisette. On apprend que Silvia est issue d’une famille aisée, du fait qu’elle possède une servante, et que l’on l’appelle: ? madame » (Igne 43). De plus, elle possède un caractère affirmé, qui ressort à travers certains points, tel que la double exclamation: « Délicieuse ! Que tu es folle avec tes expressions I » (ligne 41). En outre, elle à la critique facile et n’hésite pas ? rabaisser sa maitresse: « Le non n’est pas naturel ! uelle sotte vous ? » (lignes 10-11), on la sent de mauvaise humeur, tou donc de grands charmes pour vous ? (lignes 10-11), on la sent de mauvaise humeur, toute irritée car Lisette a répondu à sa place, la ponctuation permet de le montrer (supra lignes 10-11) Elle se démarque puisqu’elle est en opposition avec les idées communes, ainsi elle juge le prétendant idéal avec des critères bien à elle:« Oui dans le portrait que tu en fais, et on dit qu’il y ressemble, mais c’est un on dit, et je pourrais bien n’être pas de ce sentiment-là, moi . Il est bel homme, dit-on, et c’est presque tant pis. ? (lignes 49-52). Silvia est par certains cotés hautaine, elle emploie des maximes sentencieuses, qu’elle oppose aux « on dit », ainsi, elle se croit supérieur par rapport au peuple et s’en détache en tout point : « Dans le mariage, on a plus souvent ffaire à Phomme raisonnable qu’à l’aimable homme » (lignes 65-66) , « volontiers un bel homme est fat » (lignes 55-56). On constate de plus la présence de questions rhétoriques, ce qui révèle que Silvia est craintive: « Les hommes ne se contrefont- ils pas, surtout quand ils ont de l’esprit ? ? (ligne 70). La présence d’esprit de Silvia ressort dans cette scène d’exposition, elle emploie un langage soutenu (lignes ou Silvia parle), et elle fait preuve d’intelligence, puisqu’elle ne juge pas sur le physique, mais je ne lui demande qu’un bon caractère, au contraire sur l’esprit: t cela est plus difficile à trouver qu’on ne pense » (lignes 66-67). Lisette est une servante, plus précisaient la servante de Silvia. Il n’empêche qu’elle sort parfois de son rôle e une servante, plus précisaient la servante de Silvia.

Il n’empêche qu’elle sort parfois de son rôle et a une certaine intimité avec sa maitresse. On peut constater qu’elle répond aisément ? Silvia: « Cela est encore tout neuf. » (ligne 28). De plus elle emploie par certains moments l’ironie alors qu’elle parle à sa maitresse: « Oui-da ; cela est pardonnable. » (ligne 60). Elle ‘hésite pas à se comparer à sa maitresse: « Si j’étais votre égale, nous verrions » (ligne 21). En outre elle n’hésite pas à insinuer le fait que Dorante est son « type d’homme »: « si je me marie jamais, ce superflu-là sera mon nécessaire. ? (lignes 63-64). Cela montre que Lisette est très loin d’être la servante soumise, mais au contraire dotée d’un caractère prononcé. Cela nous amène donc à relever le confllt des deux personnalités, que sont Silvia et Lisette. On constate que la servante a un langage assez familier, à l’instar de sa maitresse: « Ma foi » (ligne 42), « Tant pis » (ligne 3), « Pardi » (ligne 47), « oui-da » (ligne 60), « vertuchoux » (ligne 63).

Il n’empêche qu’elle n’est point niaise, elle maitrise l’ironie (supra ligne 60) et est plutôt vive, elle répond sans hésitation. Lisette est la voix du peule, elle est bien plus matérialiste que sa maitresse et privilégie la beauté et le physique, au caractère et à I ‘intelligence: «De beauté et de bonne mine si je me marie jamais, ce superflu-là sera mon necessaire. » (lignes 61-64). Lisette compare Dorante à un morceau de viande (supra), il est pour elle un « objet à plaisir »: « Peut-on se figurer de mariage plus dou