la démocration dans une famille Africaine

essay A+

l. APPROCHE CONCEPTUEL Nous définirons dans le cadre de cette recherche, les concepts ci- dessous cités . 1. Famille Nom commun – féminin, ayant pour sens : 1 . Groupe formé par des personnes apparentées ou étroitement unies par alliance ou par accord mutuell 2. Groupe formé par un ou deux parents et un ou plusieurs enfants , 3.

Groupe (d’êtres vivants) fondé sur des traits communs, qui réunit des genres et or7 Les sociologues défin e de personnes unies l’adoption, caractéris une maisonnee où c ordre2 , étant un groupe ria du sang ou de mune constituant unique avec ‘autre dans leur rôle social respectif et maintenant une culture commune. 2. Démocratie Nom commun – féminin, du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité. qui signifie 1 . Un régime politique fondé sur la souveraineté des citoyens élisant librement leurs représentants ; 2.

Un système fondé sur la liberté et l’égalité de chacun. La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, désignés lors d’élections au suffrage universe13. Il. LA FAMILLE AFRICAINE La première spécificité de la famille africaine est sa très grande diversité de formes, due à sa grande diversité culturelle.

Certains états africains ont été très marqués par l’influence christianisant de la colonisation, menant à adopter le modèle européen, d’autres par l’adoption de l’islam, d’autres enfin par le souci de préservation de leur mode de vie traditionnel. Il n’existe donc pas à strictement parler un modèle de famille africaine mais bien des points communs aux différents modèles, dont les caractéristiques vont être d’importance relative selon les ieux et contextes culturels.

Le 1er point commun essentiel est que la richesse première est formée par les enfants : le but principal du mariage est donc la descendance, permettant d’accroitre la force du groupe. Le second point commun est une faible part laissé au libre choix, la décision du mariage étant Paffaire de la famille avant celle des individus formant le couple. La polygynie est très répandue, elle sert de norme, à travers différentes applications dlrectes ou indirectes. Le mariage est toujours un échange, jamais une vente de la femme contrairement à ce que certains chercheurs ont cru.

L’échange consiste à donner une femme à un groupe qui en fait de même en retour, parfois l’échange se fait sur la base du don d’une femme en échange de biens, le plus souvent fortement symboliques, c’est-à-dire étant exclus du système marchand. R PAG » rif 7 plus souvent fortement symboliques, c’est-à-dire étant exclus du système marchand. Remarquons qu’aujourd’hui Fargent s’insinue parfois dans cette logique. Au sein du couple homme et femme ont des droits distincts, les femmes coépouses étant soumises à une hiérarchie.

Les femmes ont plus de relations sociales avec les coépouses u’avec le mari. Cependant : La situation passée et actuelle en Afrique, faite de mondialisation, condition économique difficile et influence des églises, pousse vers la monogamie. II devient en effet de plus en plus difficile pour le mari de remplir les devoirs inhérents à la polygynie, plusieurs épouses et enfants étant un plus lourd fardeau économique, de même il s’agit de ne pas l’oublier- qu’une grande richesse au sein de ces cultures.

On peut alors découvrir des formes hybrides ou détournées, conservant la référence élémentaire au groupe familial étendu comme richesse, et tout pécialement dans le cas des enfants. Ill. LA DEMOCRATIE Selon la célèbre formule d’Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865), la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »4, c’est l’une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu’en témoigne, par son introduction, la Constitution de 1958 de la Clnquième République française.

Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie. Cependant, cette définition reste susceptible d’interprétations différentes, aussi bien quant à la significat PAGF3C,F7 ette définition reste susceptible d’interprétations différentes, aussi bien quant à la signification concrète de la souveraineté populaire que pour son application pratique ce qui apparaît clairement au regard de la diversité des régimes politiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocratie.

Ainsi, aujourd’hui encore, il n’existe pas de définition communément admise de ce qu’est ou doit être la démocratie. Certains, comme Jean-Jacques Rousseau, considèrent que la démocratie ne peut être que directe. De façon générale, un gouvernement est dit démocratique ar opposition aux systèmes monarchiques d’une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d’autre part aux systèmes oligarchlques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus.

Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d’Aristote) sont aujourd’hui équivoques de par l’existence de monarchies parlementaires. D’autre part, on peut aussi définir la démocratie par opposition à la dictature ou tyrannie, comme le propose Karl Popper, mettant ainsi l’accent sur les possibilités pour le peuple e contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans devoir recourir à une révolution. ar ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernements, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeur la liberté et l’égalité (c’est notamment l’usage qu’en fait Alexis de Tocqueville, qui s’attache plus aux dimensions (c’est notamment l’usage qu’en fait Alexis de Tocqueville, qui s’attache plus aux dimensions culturelles qu’au système politique en lui-même), ou de manière plus générale encore, n ensemble de valeurs, d’idéaux et de principes politiques, sociaux ou culturels.

Le terme de démocratie peut aussi servir ? qualifier le fonctionnement de tout corps ou organisation sociale (organisme public ou privé, associations, entreprise), le plus souvent par le biais du qualificatif de démocratique. Cela signifie alors généralement que ce fonctionnement repose sur l’égalité des membres du groupe, sur des procédures de délibérations, ou encore de votes, d’élections et/ou de tirages au sort.

Les autres principes et fondements de la démocratie : a liberté des individus , la règle de la majorité ; l’existence d’une « constitution » et d’une juridiction associée ; la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ; la consultation régulière du peuple (élection et référendum) ; la pluralité des partls politiques , l’indépendance de la justice.

La démocratie s’oppose aux autres régimes politiques que sont : la monarchie absolue (pouvoir aux mains d’un seul homme) ; l’aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ; l’oligarchie (pouvoir aux mains d’un petit nombre de personnes ou de familles) ; a théocratie (pouvoir aux mans d’une caste sacerdotale) : l’empire, la dictature et autres régimes totalitaires. IV. LA DEMOCRATIE DANS UNE FAMILLE AFRICAINE ET SES dictature et autres régimes totalitaires.

CONDITIONS DE POSSIILITE Durant des siècles en Afrique, le père de famille a été détenteur de la puissance paternelle qui lui permettait de disposer sur ses enfants d’un droit arbitraire et d’un droit de correction paternelle dont il nous reste encore aujourd’hui de nombreuses traces, dont les châtiments corporels. La transformation du système familial implique de bien connaitre les principes ? ettre en œuvre et d’avancer prudemment car le passage d’une organisation, fondée sur l’autorité et l’obéissance, à un système démocratique participatif, ne peut se faire sans tâtonnements.

Les parents ont, aujourd’hui, comme toute la communauté éducative, un devoir à l’égard des enfants, celui d’en faire des êtres autonomes et responsables. En associant leurs enfants aux décisions qui les concernent, en considération de leur âge et de leur degré de maturité, ils participent à l’éducation à une citoyenneté active et responsable. Dans la famille démocratique, le père n’exerce guère d’autre ouvoir que celui qu’on se plait à accorder à la tendresse et à l’expérience d’un vieillard.

Ses ordres seraient peut être méconnus ; mais ses conseils sont d’ordinaire pleins de puissance. S’il n’est point entouré de respects officiels, ses fils du moins l’abordent avec confiance. Il n’y a point de formule reconnue pour lui adresser la parole ; mais on lui parle sans n’y a point de formule reconnue pour lui adresser la parole ; mais on lui parle sans cesse, et on le consulte volontiers chaque jour. Le maître et le magistrat doivent disparaitre et le père reste. Nous proposons un modèle de possibilité d’application de la démocratie dans une famille africaine.

BI BLIOGRAPHIE 1) CHARLES, P. , «La famille cellule sociale», in: La Famille noire en Afrique. Compte Rendu de la XVIIIè semaine de missiologie de Louvan (1946), Bruxelles, Ed. universelles, 1946, p. 7. 2) BLARD, M. , Famille avenir de l’humanité, Ed. S. O. S. , 1985, p. 26. 3) TSANGLJ MAKIJMBA, M. V. , pour une introduction ? l’africanologie, Fribourg, Editions Universitaires de Fribourg 1994, p. 184. 4) FAMILLE HEUREUSE, Bulletin de formation familiale de l’Archidiocèse de Kinshasa, no 22, 1991, p. 9. 5) PABÉ, MONGO, Un enfant comme les autres, Paris, C.

L. E. 1972, pp. 9-10. 6) VAN BI_JLCK. G. , «Famille monogamique et structure clanique», in: Familles anciennes et familles nouvelles, rapport et compte rendu de la XXXè semaine de missiologie, Louvain 1 960, Desclée de Brouwer, 1961, p. 58. 7) THEEIJWS, P. P. , Familles anciennes-Familles nouvelles, rapport et compte rendu de la XXè semaine de missiologie, Louvain, 1960, Desclée de Brower 1961, p. 121. 8) MBULUKU MASOKA. J. V. , Liberté, nécessité et ethnicité. Essai d’anthropologie suku, thèse de doctorat, Fribourg, 1987, pp. 26-127.