La culture
La culture Premium gy bb25 1 13, 2014 En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c’est-à-dire ce qui est de l’ordre de l’acquis et non de l’inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l’humanité, qui la distinguait des animaux. Par contre, des travaux récents en éthologie et en primatologie ont montré l’existence de cultures animales. En sociologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à un groupe d’individus » et comme « ce qui le soude ».
Ainsi, pour une institution internationale comme l’UNESCO : Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels caractérisent une soc les arts, les lettres et fondamentaux de l’ê traditions et les croy ors et affectifs, qui l. Elle englobe, outre de vie, les drolts Sni* to de valeurs, les mmun » évolue dans le temps par et dans les tormes des changes. Il se constitue en manières distinctes d’être, de penser, d’agir et de communiquer. e très longue tradition philosophique oppose la nature et la ulture, d’abord dans l’ensemble de l’univers, puis en l’homme. Le ciel étoilé, la terre Swipe to View next page terre, les règnes minéraux et végétaux, appartiennent à la nature. Tout ce qui est produit par Ihomme depuis la roue jusqu’à la centrale nucléaire et aux toiles de Picasso, appartiennent à la culture ; les Institutions et les lois relèvent aussl de la culture, au sens de « civilisation h, c’est-à-dire de l’ensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les générations successives se transmettent.
En l’homme, la « nature » désigne e qui est donné à la naissance, tandis que la « culture » désigne ce qu’il acquiert tout au long de son éducation. Rousseau nomme « perfectibilité » la capacité de l’homme, non pas (seulement) de progresser, mais dévoluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures Employé au singulier, le mot « culture est synonyme de civilisation. Or cette idée de civilisation suggère un mouvement continu de l’humanité vers plus de connaissance et de lumières. On serait donc ainsi plus ou moins civilisé selon les continents et les époques.
Les sociétés dites « primitives » seraient moins civilisées, donc moins cultivées, que la société industrielle la plus performante. Or cette idée est largement remise en cause aujourd’hui. Le mouvement de l’humanité n’est pas un progrès uniforme et continu. Aucune société n’est en avance ni en retard. Lévi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues pr n’est en avance ni en retard. Lévi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues préfèrent désormais parler de « cultures » au pluriel. ? Culture » désigne alors l’ensemble cohérent es constructlons imaginaires, structures mentales et modes de productions propres à chaque communauté. Culture générale, culture universelle Le mot « culture » désigne aussi le produit de l’éducation morale et intellectuelle de chaque individu. Tout être humain reçoit une telle « culture » par définition. Mais, en ce sens, la culture comporte également des degrés ; toutefois, l’approfondissement de la culture dite « générale » n’est pas d’ordre quantitatif : « Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » (Rabelais).
Un homme « cultivé » (une tête bien faite ! ) est capable de juger par lui-même, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grâce à son éducation il est en mesure de dépasser les préjugés de sa « culture », c’est-à-dire d’une vision du monde close, autrement dit inaccessible à un étranger. Plus un homme est vraiment cultivé, plus il est tolérant, c’est-à-dire ouvert à toute autre culture : « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » (Térence) Read more: http://www. letudiant. fr/boite-a-docs/document/la -culture-0889. html#ixzz34YRQHuLq