La crise

essay B

Effectivement, à la suite de la I ère Guerre Mondiale, alors que les belligérants étaient passablement affaiblis, tous les secteurs de l’économie américaine se sont développés, du ait des nombreuses demandes européennes en matières premières, produits agricoles et produits industriels… On assiste ainsi à un essor de production, particulièrement dès 1922, à la suite de la crise de reconversion (les entreprises américaines travaillant pour les industries de guerre ont eu quelques peines à s’adapter au marché en 1917-1918 en produisant beaucoup moins que ce qu’espéraient les Alliés.

En revanche, en 191 9, elles auraient été réellement prêtes, mais à un moment où les Alliés n’auraient plus eu besoin de leurs productions militaires puisque la guerre était finie. Ainsi, en 1 921 , on a 5 boy insistais horrible 11, 2009 | 14 pages Effectivement, à la suite de la 1 ère Guerre Mondiale, alors millions de chômeurs aux états-Unis, et ce jusque 1922). Suite à la crise de reconversion, le nouvel essor de la production et du rendement est la conséquence directe des progrès réalisés sur le plan industrie industriel.

C’est le cas pour les états-Unis, mais aussi pour certains pays européens à partir de 1922. Entre 1921 et 1930, la production américaine passe de l’indice 58 à I AI. On assiste à un développement rapide et spectaculaire de plusieurs secteurs, comme l’industrie automobile : la production d’automobiles augmente de 33% par an entre 1923 et 1929 aux états-Unis. Sont également concernés le secteur du bâtiment et celui de l’électricité, dont la production double entre 1923 et 1929.

L’essor de ces secteurs a de plus un effet d’entraînement sur les autres secteurs industriels (développement de la production d’acier, de caoutchouc, de pétrole, essor de la construction de routes… ). Cet essor de la production est aussi très présent en européen, où l’on a avant tout à partir de 1922 un essor de la production agricole qui entraîne un développement des exportations. Parallèlement, on peut noter l’essor de la croissance industrielle et de la productivité. C’est particulièrement le cas en France, où la croissance industrielle est la plus forte d’européen (multipliée par deux entre 1922 et 1929).

Cependant, il faut noter que, si aux états-Unis on a assisté une augmentation des salaires, ce n’est pas le cas en européen : les hausses de salaire ne suivent que de très loin l’augmentation des gains de productivité, ce qui ne fait pas augmenter le pouvoir d’achat. Qui plus est, il faut noter que l’européen de l’Est (allemande notamment) est frappée par des difficultés économiques majeur es difficultés économiques majeures liées à l’inflation galopante. Ainsi, on doit insister sur l’existence d’une certaine inégalité entre l’augmentation de la production aux états-Unis et en européen.

Aux états-Unis, en effet, cette croissance de la production et les gains de productivité favorisent un essor social prospère très important. B. Le développement de la spéculation La prospérité américaine s’appuie donc sur l’essor de la productivité. La prospérité américaine est renforcée également par la hausse des salaires, qui ont augmenté de 10 à 20 % depuis la guerre. On assiste donc, du fait de cette augmentation des salaires, à une augmentation parallèle du pouvoir d’achat, qui conforte les Américains dans une impression de bien-être quasi permanent et dans une confiance aveugle en la prospérité.

Il est intéressant d’ajouter que ce tableau favorable diffère selon les auteurs (cf.. ‘ouvrage Histoire des faits économiques de la Grande Guerre au 11 septembre de jacquet brasseur, édition armant Colin, Collection U, pages 76-77) : en effet, les inégalités de revenus étaient énormes, et les conditions des fermiers et des ouvriers étaient difficiles. Seule une fraction des américains connaît une augmentation de son ouvrir d’achat et de sa consommation de masse. On a donc une prospérité apparente seulement.

Malgré tout, les années 1 920 se traduisent par une montée fulgurante des profits, ce qui entraîne le déchaînement années 1 920 se traduisent par une montée fulgurante des profits, ce qui entraîne le déchaînement de la spéculation, dont le fonctionnement reposait sur la confiance de la population et des entreprises. La prospérité économique des années 20 a été un puissant vecteur de confiance, favorisant ainsi la spéculation. Ainsi, la Bourse de hall stérer ne cessait de grimper dans les années 1920, et elle tirait toutes les catégories sociales.

Les titres des secteurs d’avenir étaient es plus recherchés (c’est-à-dire l’automobile, l’aéronautique, la distribution moderne, la radio… ). De 1922 jusque 1929, les cours de la Bourse augmentèrent de 300 % en moyenne. De 1927 1929, ils haussent de 130 à 218 selon les indices de l’annulais. La hausse de la Bourse fait qu’il est très intéressant pour les entreprises d’émettre de nouvelles actions, et donc d’augmenter l’offre. De plus, le cours des titres augmentait plus vite que les profits des entreprises, qui eux-mêmes augmentaient plus vite que la production t le rendement.

On peut ajouter à ce propos que beaucoup d’entreprises trouvaient les marchés financiers plus profitables que la production, et préférèrent donc financer la spéculation. Qui plus est, le système des achats à la marge auprès des brosser (agents de change) permettait aux spéculateurs d’acquérir des titres avec AI % seulement de couverture en liquide et au comptant, tandis que le reste, le nantissement, était constitué par d’autres titres. Le broder avançait a différend reste, le nantissement, était constitué par d’autres titres.

Le broder avançait a différence grâce à des prêts bancaires, rats qui étaient d’ailleurs passés de 2,2 milliards de $ en 1924 à 8,5 milliards de $ en 1929. Ainsi, on constate que l’essor de la spéculation est renforcé par la hausse fulgurante des prêts, ce qui parallèlement renforce encore plus la hausse de la demande. Par conséquent, on assiste au développement fulgurant des investissements (aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers). Globalement, les dépenses annuelles d’investissement représentent plus de du PAN.

On a ainsi un cercle vertueux : hausse de la productivité, hausse de l’offre, hausse des prêts, hausse de la demande t des investissements, hausse de la spéculation, qui renforce la productivité, et ainsi de suite. Cette chaîne renforce là aussi la prospérité, essentiellement américaine, même si on trouve des traces de prospérité en européen occidentale. Mais, rapidement, ce cercle vertueux va se transformer, dès les débuts de 1929, en un véritable cercle vicieux. AI- De l’annonce à l’éclatement de l’orage (1929) A.

Les nuages s’amoncellent A partir du début de l’année 1 929 se produit un double phénomène : d’une part, il y a une hausse vertigineuse de la production à la fois en européen et aux états-Unis. D’autre part, la consommation est freinée. Pourquoi ? Car la production alimentaire et textile américaine était déjà largement concurrencée par celle des pays européens. Alimentaire et textile américaine était déjà largement concurrencée par celle des pays européens. Paul rendu évoque les états-Unis comme étant « un pays où l’agriculture va mal, où le textile va mal…

Ces deux phénomènes cumulés entraînent rapidement aux états-Unis un accroissement important de l’offre par rapport à la demande. En effet, du fait de l’augmentation de la production et du rendement, les stocks de produits e tous types deviennent trop importants. La surproduction est 3 fois plus importante début 1929 que l’année précédente. Cela provoque une chute des ventes, puisque l’offre est très supérieure à la demande et pour les automobiles, par exemple, les ventes déclinent de plus de 1/3 dans les premiers mois de 1929. Bien entendu, cela influence les autres secteurs, en amont et en aval (caoutchouc, acier… . Ainsi une telle surproduction tire les profits et les prix vers le bas. Parallèlement, les salaires ne montent pas assez vite pour permettre aux consommateurs d’écouler le trop-plein de produits disponibles. D’où la diminution de la demande par rapport à une offre grimpante. Les stocks qui ne peuvent donc pas être écoulés s’accroissent faute de débouchés, ce qui provoque la montée des réticences à investir. On assiste ainsi aux prémices d’une crise économique et industrielle, à travers la surproduction et la baisse de la demande.

Se produit alors un très fort retournement du marché : l’offre étant beaucoup plus importante que la demande, ce qui implique d retournement du marché : l’offre étant beaucoup plus importante que la demande, ce qui implique donc avant tout une volonté d’écouler les stocks, volonté qui atteint on apogée en octobre 1929. B. Le krach boursier : l’orage éclate La crise atteint son apogée à partir du jeudi 24 octobre 1929, le « jeudi noir », jour néfaste pour la Bourse de hall stérer. Le jeudi 24 octobre 1929 est en effet marqué par la chute vertigineuse de la Bourse.

A quoi est due cette chute vertigineuse des cours de la Bourse ? Elle est due au fait que 12 894 650 actions ont été offertes à la vente dans la journée, sans pour autant trouver d’acquéreurs, ce qui a donc entraîné un effondrement des prix et des cours de la Bourse. C’est ce que l’on a appelé e krach boursier. AI faut insister sur le fait que la Bourse a connu d’autres jours néfastes, et qui avaient eu lieu précédemment (notamment le 18 octobre). Quoi qu’il en soit, c’est dès le 24 octobre que la panique éclate.

Le lendemain et le surlendemain, la baisse des cours semble s’être arrêtée. Mais e lundi 28 octobre, la chute des cours reprend de plus belle, sans qu’il soit possible de la freiner. Le mardi 29 octobre 1929, est d’ailleurs encore plus désastreux, encore plus noir que le jeudi noir, puisque durant la journée près de 33 millions d’actions sont offertes à la vente. Durant une semaine donc furent effectuées des ventes aquatiques extrêmes qui trouvèrent trop peu d’acquéreurs. Ces ventes liquidités aboutirent à des qui trouvèrent trop peu d’acquéreurs.

Ces ventes liquidités aboutirent à des baisses sans précédent qui durèrent jusqu’ fin novembre : l’indices des cours de la Bourse de hall stérer, le do joins, passa en effet de 496 220 entre le jeudi noir et le 15 novembre 1929, ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de $ pour les épargnants et les spéculateurs. Il- Les conséquences du krach boursier A. Conséquences aux états-Unis Dès la fin du mois d’octobre 1 929, la crise qui avait emmenée bien avant le krach s’accélère. Aux états-Unis, le krach a pour conséquences l’effondrement de la production.

Cette chute de la production touche tous les secteurs industriels (exemple de l’industrie de l’acier, qui tombe de 56 à 13 millions de tonnes. Il en est de même pour l’industrie automobile, qui chute à près de seulement 92 000 véhicules produits en décembre 1929, alors qu’en mars 1929 la production atteignait les 622 000 pièces. ) Parallèlement, le krach entraîne également l’effondrement des prix agricoles (ils chutent de 55% entre 1929 et 1933). Ceci pose un problème car les prix des produits agricoles qui sont moins favorisés que les produits industriels) baissent plus vite que les prix de production.

Ainsi, les entreprises agricoles et les fermiers ne peuvent pas rembourser leurs emprunts aux banques. Les banques sont touchées de plein fouet. Cette crise se transforme en dépression durable par les effets massifs de perte de confiance de la part des épargne transforme en dépression durable par les effets massifs de perte de confiance de la part des épargnants, qui se précipitent auprès des banques pour retirer leurs dépôts d’argent des banques. Dès lors, la crise n’est plus seulement boursière, mais elle devient aussi bancaire.

De nombreux établissements font faillite, ce qui provoque un resserrement massif du crédit, qui à son tour entraîne une chute de la consommation, de l’investissement et de la production. Nombre d’entreprises qui vivaient à crédit doivent fermer, elles sont de plus en plus touchées par la faillite des banques et par le fait que les consommateurs réduisent leurs achats. De ce fait, de nombreuses entreprises doivent encore baisser leurs prix : allusion au blé, mais c’est ainsi dans toutes les entreprises. On estime que 85 000 entreprises américaines ont fait faillite durant ces années.

Ainsi, la crise économique touche rapidement tous les secteurs de l’économie américaine, et à cela s’ajoute un autre type de crise : en effet, les chutes de production et les faillites industrielles entraînent une hausse fulgurante du chômage : de 4 millions de chômeurs en octobre 1 929, on dépasse les 13 millions de chômeurs en 1933 (soit 27 % de la population active ! En l’absence de cotisations sociales, une grande partie d’entre eux doivent s’en remettre à la charité publique. Le krach boursier entraîne donc, parallèlement à la crise économique, une crise sociale violente.