Croissance et crise

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Cependant, celle-ci a conduire notamment à la mise en place d’un Etat providence, développement social de l’Etat. Les crises économiques et financières majeures marqueraient alors une étape dans crises majeures, à l’in du cycle de Juglar, so des structurelle à l’échell sens de Rostow du d page omique et social. Les e la crise récurrente nt une modification nt être une étape au ue et social.

De ce fait, ces crises majeures sont apparues depuis le XIXème siècle, dès la Grande Dépression de 1873, dans les pays développés, crise qui semble heurter le monde actuellement et induirait une utation profonde de l’économie, ce qui pourrait tendre à un développement économique, mais aussi social. Ainsi, les crises majeures peuvent s’apparenter à des déséquilibres accumulés durant les périodes de croissance pour certains, tandis que pour d’autres, Sv. ipe to les crises majeures se retrouvent dans les déséquilibres de la dynamique d’accumulation. Les crises majeures sembleraient enfin signifier un dysfonctionnement de la société et donc avoir une connotation négative, tandis qu’une étape de développement semble avoir une connotation positive, ce qui onstitue un paradoxe. De ce fait, les crises majeures comme limite d’une dynamique de développement seront étudiés pour ensuite montrer que cependant, ces crises font émerger des développements, développements non déterminés à l’avance.

I-Les crises majeures font apparaître des limites d’une dynamique de développement Si pour les libéraux les crises majeures permettent de purger des déséquilibres accumulés durant les périodes de croissance, elles révèlent également des déséquilibres dans la dynamique de l’accumulation ce qui fait apparaître les contradictions et les imites des logiques de régulation. ) Pour les libéraux les crises majeures permettent de purger des déséquilibres accumulés durant les périodes de croissance Le processus de croissance génère des déséquilibres, liés essentiellement à des perturbations des marchés, qui en s’accumulant dégradent les conditions de fonctionnement de l’économie jusqu’à rendre la crise inéluctable. Ainsi, Friedman fait de la dépression des années 1930 la conséquence des erreurs de politiques monétaires. Ce n’est plus qu’une défaillance des marchés cependant, le facteur n’est plus endogène mais exogène.

Avec l’aggravation de la dépression (selon Friedman), la crise a conduit à des faillites bancaires, or ces faillites bancaires réduisent la quantité 2 Friedman), la crise a conduit à des faillites bancaires, or ces faillites bancaires réduisent la quantité de monnaie en circulation, et l’erreur principale de la FED tient à leur mauvaise appréciation des conséquences des faillites bancaires sur la masse monétaire. La FED n’injecte pas suffisamment de liquidité, les banques font alors faillites.

Fisher met l’accent dès 1933 sur l’importance de la déflation, et onc des erreurs de politique monétaire, ce qui complète l’analyse de Friedman C’est dans les enchaînements qui font que la déflation ne cesse de s’aggraver, il y a des différences avec Friedman : Fisher fait remonter les erreurs de politique monétaire avant la crise. D’une certaine manière, eest une critique encore plus radicale de la politique monétaire menée par la FED à cette époque la : l’idée est que sans les erreurs de politique monétaire, la crise de 1929 aurait été une petite crise.

Le fait qu’elle se soit transformée en dépression est lié à la politique monétaire. Fisher fait de la politique monétaire la cause du déclenchement de la crise. La crise apparaît donc comme le moyen de retrouver un profil de croissance équilibré pour les économies : il s’agit d’une étape au sens où l’on peut ensuite repartir dans une direction plus efficace. 2) Les crises majeures révèlent également des déséquilibres dans la dynamique de l’accumultation La dynamique de l’accumulation s’essouffle progressivement.

En effet, la croissance économique s’explique essentiellement par l’action du progrès technique, et c’est l’irrégularité de celui-ci qui ustifie les rrégularités de la croiss 3 technique, et c’est l’irrégularité de celui-ci qui justifie les irrégularités de la croissance pour Schumpeter. Ainsi, un épuisement d’une vague d’innovation conduit à l’essoufflement de la dynamique d’accumulation. De ce fait et d’après la théorie des cycles de Schumpeter, la crise des années 1930 se situait au point de retournement d’un cycle Kondratieff et d’un cycle Juglar.

Cette crise serait donc un phénomène purement conjoncturel qui devait susciter un assainissement de l’économie et ainsi contribuer à la mise, en place des conditions d’une nouvelle xpanslon. Cet essoufflement passe par 4 facteurs pour Pastré, Tolédano et Lorenzi, des marxistes contemporains. Ces 4 facteurs sont l’épuisement des gains de productivité, l’épuisement de la norme de consommation, le développement du travail improductif lié l’étatisation de l’activité économique et le développement du travail improductif lié à la tertiarisation de l’activité économique.

La crise est donc une pause forcée dans la dynamique de croissance à partir dune double fragilisation de la rentabilité et de l’investissement qui en découle. Le schéma marxiste présente un processus d’aggravation progressive des crises avec la montée des contradictions du système, ce qui remet partiellement en doute l’apport d’une crise majeure à un développement économique et social.

Si les crises majeures font apparaître des limites d’une dynamique de développement, elles permettent d’en faire émerger de nouveaux ll- Cependant ces crises permettent de faire émerger des nouveaux développements Les crises majeures amènent des mutations de 4 émerger des nouveaux développements Les crises majeures amènent des mutations de la pensée conomique et peuvent être analyser comme une des modalités des mutations des systèmes productifs. 1) Les crises majeures amènent des mutations de la pensée économique Les crises majeures permettent de révéler les limites de certains modes de pensée économique.

Ainsi, dans le caractère auto- rééquilibrant du marché, mis en avant pas les néo-classiques, a été invalidé par la crise de 1929. En effet, pour ce mouvement, le marché était capable de s’auto réguler et pour Coase et Williamson, le marché est le seul capable d’assurer une bonne répartition des ressources. Cependant, la crise de 1929 semble ‘être produise à cause de la dissymétrie entre les Etats unis et le monde, ce qui irait à l’encontre d’une bonne répartition des ressources. De ce fait, de nouveaux courants peuvent alors apparaître.

Après la crise de 1929, la réflexion keynésienne prend de l’importance, rivalisant avec les auteurs néo-classiques. Ainsi, la dichotomie entre sphère réelle et sphère monétaire, théorisé par les néo- classiques, s’opposa à la théorie keynésienne : la non dichotomie entre ces deux sphères. Hormis l’émergence de certains courant, les crises majeures font également resurgir des anciens courants. Cest le cas par exemple dans les années 1980 avec la crise pétrolière en 1973 et 1978, où les théories libérales refont surface .

Enfin, ces transformations ont ensuite un impact sur les politiques économiques mises en œuvre et donc sur la dynamique du développement. En effet, suite à la crise de 1929, l’Etat Provide S œuvre et donc sur la dynamique du développement. En effet, suite à la crise de 1929, l’Etat Providence devient de plus en plus présent au niveau mondial, parallèlement aux idées keynésiennes. Cette présence accrue de l’Etat est ainsi justifiée ar l’incapacité du marché à s’autoréguler. ) Les crises majeures peuvent être analyser comme une des modalités des mutations des systèmes productifs Les crises majeures ne renvoient pas uniquement l’essoufflement d’une logique d’accumulation mais rendent possible l’émergence d’innovations. En effet, Schumpeter explique que lors de phase de récession, marquée par des crises, les innovations sont plus fréquentes et apparaissent en grappe. Ces innovations permettent de renouer avec la croissance à l’aide de la destruction créatrice qui conduit l’entreprise à ne pas saturer sa production.

De ce fait, la fin d’un paradigme économique, pour Freeman et Zinn, permettrait à des innovations d’apparaître et de se chevaucher pour atteindre une croissance durable. Ainsi, le développement des transports a permis à d’autres secteurs de se développer (services). En effet, Lande explique que le réseau ferré est devenu un secteur moteur, qui crée des emplois et qui participe à la croissance. Cependant, cette approche est contesté en partie par Fayol, qui explique que si le train ne s’était pas développé, un autre moyen de transport l’aurait été, jouant ainsi également un rôle moteur sur ‘économie.

De ce fait, les crises majeures participent à la modification du système productif, et conduit, comme pour la crise du fordisme dans les années 1970, à des nouvel dans les années 1970, à des nouvelles crises, ce qui tendrait donner un caractère cyclique à ces crises, ou non. Les analyses précédentes mettent l’accent sur une logique conjointe d’essoufflement d’une dynamique qui suppose une réorientation pour redynamiser la croissance et le développement mais elles présentent un caractère trop « automatique » pour être pleinement satisfaisantes

Ill- Les développents ne sont pas déterminés à l’avance L’intervention de l’Etat ne peut pas être prévue car la sortie d’une crise ne peut pas correspondre à la sortie d’une autre ( chaque crise sa solution), surtout si ces crises majeures ont une dimension internationale. 1) L’intervention de l’Etat reste incertaine Les crises majeures posent la question des politiques économiques. Celles-ci sont les causes de la crise dans certaines analyses, comme pour celle du vice-président irakien Nouri al- Maliki, où la politique saoudienne aurait induit la crise irakienne.

Cependant les politiques économiques apparaissent aussi comme une condition de sortie de crise, car une des dimensions essentielles de la crise majeure est l’impossibilité de retrouver la dynamique de croissance de manière spontanée. De plus, si l’intervention de l’Etat est systématique dans les crises majeures, même dans la période de la grande dépression avec la réactivation de logiques protectionnistes, elle prend des formes nettement différenciées selon les périodes et les pays. Ainsi, la France est engagée de uis lusieurs années dans une politique volontarist pays.

Ainsi, la France est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste de réduction de son déficit budgétaire. Celui-ci se situait à 7,9 % PIB en 2009 et à 4,3 % en 2013. Or, en dépit de cet effort historique, la France a du mal à réduire son déficit : 48 % du PIB en 2012, 4,3 % en 2013, la réduction est lente, parce que la France, comme tous les autres pays, a sous-estimé les conséquences négatives de l’austérité sur la croissance. Il semblerait bien que lorsqu’une politique visant gagner 1 point de déficit est engagée, la croissance est tuée de lus d’un point.

Du coup, les recettes fiscales ne rentrent plus aussi bien qu’avant et le déficit a du mal à être réduit, ce qui réclame encore davantage d’austérité et donne encore plus de mal à réduire le déficit 2) Ces crises peuvent avoir une dimension internationale Les crises majeures entrainent une reconfiguration des relations économiques internationales. En effet, une logique de protectionnisme se développe à partir des années 1880, mais surtout dans les années 1930, à cause de la crise économique de 1929.

De plus, le libéralisme resurgit dans les années 1980, juste près la crise de 1978. Les crises majeures peuvent également générer des tensions internationales. Par exemple, les deux guerres mondiales peuvent être considérées comme liées à des tensions économiques, conséquence des périodes de crises. La place des crises majeures dans la dynamique économique et sociale renvoie donc également aux conflits : certaines crises peuvent être marquées par l’exacerbation des conflits. D’ailleurs, Gaston Imbert explique 8 crises peuvent être marquées par l’exacerbation des conflits.

D’ailleurs, Gaston Imbert explique que croissance et période de uerre sont liées, puisqu’en période de guerre, la production est stimulée par le besoin matériel, qui est rapidement renouvelé. En période de paix, les besoin dans les différents matériaux nécessaires à la guerre, n’ont plus aucune utilité, la production chute, d’où le ralentissement de la croissance économique. Avec ces conflits, des solutions nationales différentes émergeront. Ainsi, l’Allemagne voit la montée d’un nationalisme après la crise de 1929. l’accumulation ce qui fait apparaitre les contradictions et les limites des logiques de régulation.