histoire mémoires de la guerre
HISTOIRE ET MEMOIRES DE LA GUERRE D’ALGERIE NTRODUCTION : le travail de l’historien a toujours été de reconstruire, à partir de traces, des évènements mais aussi des évolutions des sociétés. Les traces les plus couramment utilisés par l’historien sont des traces écrites mais il peut aussi s’aider du témoignage ou de traces matérielles. Ainsi certains textes peuvent faire l’objet d’interprétations et d’utilisations qui échappent au champ de l’histoire quand il s’agit pour une société de construire une mémoire.
L’histoire permet ainsi d’établir la chronologie et la causalité des évènements passés lle est objective, la et à l’amnésie ce qui toute sorte, elle est s individualisée. De 1954 à 1962, la gu p g uverte au souvenir anpulations de Itipliée, collective et nflit de décolonisation le plus douloureux pour la France ce qui a donc marqué l’histoire. Conquise à partir de 1830, l’Algérie était la seule colonie de peuplement de l’empire français et comptait un million d’habitants européens en 1950. ) Des mémoires de la guerre : une amnésie étatique. Dès la fin de la guerre, la volonté de l’état est de tourner la page grâce aux lois d’amnistie (les accords d’Evian et les 4 lois 64, 66, 68 t 82) Cette amnésie se justifie par la volonté du pouvoir gaullien d’affermir la 4 ème république. En effet, jusqu’au début de Swige to vie' » next page des années 1990, l’histoire coloniale de la France et celle de l’Algérie semblait particulièrement oubliée.
Cette situation répondait à une double exigence : oublier une histoire douloureuse et éviter des polémiques dues à la présence sur le territoire français de rapatriés (un million de personne), de harkis mais aussi de populations immigrées. Cette situation ne procédait d’aucune volonté précise et s’expliquait par le fait que la droite xtrême s’était accaparée cette mémoire depuis 1974. Ainsi dans les années 60 ’70 on ne parle pas de guerre d’Algérie mais « d’évènements d’Algérie. Cette amnésie entraîne donc un renforcement des groupes mémoriaux. ) Les mémoires françaises de la guerre. Entre 1962 et jusque vers 1992, la question de la mémoire de la guerre d’Algérie a été « invisible D. Les français avaient une mémoire sélective de cette dernière. Celle-ci s’était en effet déroulée dans un territoire éloigné de la métropole. Malgré les attentats commis sur le sol national, les français ne l’avaient pas ubie directement. En revanche, des groupes sociaux souvent antagonistes (pieds noirs, harkis, soldat du contingent) l’avaient vécue.
Les pieds noirs sont considérés comme les rapatriés qui sont les colons européens vivant en Algérie, ils sont revenu en bateau, ils se considèrent comme des victimes du conflit car ils ont tout perdu, leur souffrance est nié par Pétat. Les appelés du contingent eux ont effectués des services militaires, la guerre d’Algérie leur a été imposé (sentiment d’avoir été cont 2 effectués des services militaires, la guerre d’Algérie leur a été mposé (sentiment d’avoir été contraint de participer à une guerre inutile, leur expérience de guerre n’est pas reconnue.
Il n’y a pas eu de guerre seulement des évènements. Les algériens de France : les harkis sont massacrés en 1962, ils sont perçus comme des traîtres par les algériens (1999). Cette concurrence mémorielle a donc retardé l’émergence d’une mémoire plus officielle du conflit. Ce souvenir touchait une minorité de français qui n’avaient pas le même regard sur l’évènement. La mémoire de la guerre d’Algérie a été instrumentalisée par es groupes très divers et a conscience d’être au cœur d’enjeux mémoriels. ) Le culte des martyrs en Algérie : une mémoire officielle Au moment de l’indépendance, un régime de parti unique est mis en place par le FLN. Les hommes issus de l’armée des frontières s’imposent au pouvoir aux dépens des combattants de l’intérieur du GPRA. Lhistoire est instrumentalisée. Pour les nouveaux dirigeants de l’Algérie, l’écriture de l’histoire de la « révolution » nom qu’ils donnent à la guerre d’indépendance constitue un enjeu essentiel. Cest une manière de justifier leur captation du pouvoir. Le travail des historiens est ainsi contrôlé par le centre national.
Cette histoire dresse le portrait d’un peuple algérien soulevé par l’appel du FLN. Ainsi alors que les travaux des historiques à 300 000 le nombre de victimes du conflit, le FLN impose le mythe du « million et demi de martyrs ». Les ceremonies o 3 victimes du conflit, le FLN impose le mythe du « million et demi de martyrs Les céremonies officielles et les manuels scolaires célèbrent cette mémoire officielle (fête national, 1/1 1 et 5107. Ainsi la propagande fait aussi son apparition. En menant une guerre coloniale, la France Sest trouvée en porte ? faux avec ses propres idéaux.
On comprend dès lors le tabou de cette guerre. Cette guerre est apparue comme « une guerre sans cause » Les actions terroristes menées par le FLN appelaient à une réponse de fermeté. Sur le plan éco, le cout de la guerre a bridé la croissance française qui connait un véritable « boom » après l’indépendance. On peut comprendre lors de la durée du conflit a laissé l’opinion publique métropolitaine qui a vécu l’indépendance comme un soulagement. à la guerre des mémoires : le retour de la guerre d’Algérie depuis les années 90.
A partir de 92, le contexte devient plus favorable à une véritable émergence mémorielle. L’Algérie contemporaine est tout d’abord au cœur de l’actualité avec la guerre civile qui déchire le pays. Ily a une accession à l’âge adulte des enfants, les harkis réclament la reconnaissance du sacrifice des pères en faisant des manifestations. L’Algérie connait une difficulté de chômage et donc de difficulté économique, il y a une difficulté de mouvements de protestations en 88. Par peur d’une victoire des islamistes du FIS, l’armée décide en Janvier 92 d’interrompre le processus électoral.
La guerre d’indépendance permet de célébrer l’unité 4 d’interrompre le processus électoral. La guerre d’indépendance permet de célébrer l’unité du peuple, légitimer son pouvoir et mobiliser le peuple. En 1999, il y a une reconnaissance officielle de la guerre et une libération de la parole (multiplication des témognages) 5) Le débat se cristallise autour de deux questions : la torture et le 17/1 0/61 La torture en Algérie est connue depuis le conflit et elle ny est jamais oubliée. Tous ces débats sont nourris par des prises de positions d’acteurs tels que les généraux Massu (« la vrai bataille ‘Alger et aussaresses.
La bataille d’Alger est une campagne d’attentats organisé par le FLN et qui a pour conséquence que le pouvoir politique confie le maintien de l’uordre à l’armée. LA seule solution c’est une réponse historique, travaillant sur des représentations et l’imaginaire de la guerre (archives de cinéma.. ) cela permet de faire naitre une histoire culturelle et sociale. De leur côté les militants ISSUS de diverses associations attentent une reconnaissance par la France. Que s’est-il passé le 1 7/10/61 ?? Les algériens sont jetés dans la saine. En 62 une manifestation de
Charonne est organisé par le CET PCF sui se termine dans le sang et en 91 une étude est consacrée à cette manifestation : bilan 200/300 morts. Brunet un historien consacre une étude à cette manifestation. 6) Que remémorer ?? 26/03/1 2 fusillade dans la rue d’Alger 5/07/1 962 : Indépendance de l’Algérie marquée par le massacre de 2000 à 300 morts. 8/021 962 manifestation de Charme S l’Algérie marquée par le massacre de 2000 à 300 morts. Doc statut : son cœUr est resté en Algérie, fonction des couleurs politique et municipalité. 7) Une histoire de la guerre est-elle possible ??
Des sources dispo 1) La tentation judiciaire le rôle de la Justice est double reconnaitre les victimes et les coupables Le procès devient le lieur ou l’on demande des réponses crime contre rhumanité et diffamation, apologie des crimes de la guerre. La Justice ne peut pas faire d’histoire juge du bien ou du mal différent de neutralité nécessaire. La justice ne permet pas d’écrire l’histoire mais d’apaiser les relations entre les différents groupes. 2) Le travail des historiens reste difficiles les relations avec la France demeurent complexe malgré les gestes de réconciliation.
Archives qui sont communicables à partir d’un délai de 50 ans Délai de l’écriture d’histoire (3 ans) Grande Bretagne usa, Russie chercheurs qui s’intéressent au sujet CONCLUSION : GUERRE d’Algérie marqué par une opposition entre différents groupes de mémoires qui cherchent à faire de leur vision, la version officielle du conflit. La mémoire de la guerre d’Algérie est encore un chantier. Phase d’amnistie : permet de liquider la crise (62-80) Phase d’amnésie : occultation des évènements (62-91 ) Phase d’ammamèse : retour de la mémoire Phase d’hypermnésie : multiplication des commémorations