FEU DE BROUSE

essay A

(dû à la foudre ou à une éruption volcanique) ou humaine (intentionnel et criminel ou involontaire et accidentel à partir de feux agricoles ou allumés pour l’entretien » de layons ou des zones ouvertes pour la chasse).

Par souci écologique, quand le milieu, le contexte et la législation le permettent, on peut localement utiliser des « feux contrôlés » pour Brûler une zone à ha risq org sèche, Entretenir certains h nécessitent des feux sur les bois brûlés), Sni* to View t qu’elle ne soit trop laines espèces qui ampignons vivent Restaurer la diversité éco paysagère de certains milieux devenus rès homogènes afin d’y restaurer un habitat pour les espèces pionnières.

La plupart des feux sont volontaires (déboisement à fin de mise en culture), criminels ou ont pour origine une imprudence (barbecue, mégot de cigarette, feu d’écobuage) et pas que dans les pays secs. Les feux de forêts sont à l’origine dune pollution de l’air, de l’eau et des sols. Cause Les causes habituelles des incendies dus à l’homme peuvent être regroupées en trois catégories principales: * les feux totalement accidentels comme jets de cendres et de cigarettes mal éteintes, jeux d’enfants, etc. les incendies volontairement allumés principalement pour la régénération des pâturages et la pratique de la chasse collective par feu encerclant. Une communication portant sur les aspects sociologiques de feux de brousse, déterminés sur la base de procès-verbaux dressés au cours de 3 années par les agents des directions provinciales de l’environnement et du tourisme en République de Haute-Volta (février 1984) donnait les conclusions suivantes: 44,8 pour cent des feux de brousse sont accidentels.

Allumés initialement pour des raisons légitimes, ils échappent au contrôle e leurs auteurs; 15 pour cent des procès-verbaux font état de feux coutumiers. Ils sont allumés parce que la coutume l’exige et ce, bien que leurs auteurs soit au courant de l’interdiction qui les frappe. Lorsque les feux deviennent incontrôlables, leurs auteurs n’estiment pas devoir prévenir les autorités car il s’agit avant tout d’une affaire coutumière; 29,4 pour cent des feux sont allumés par des enfants pour griller arachides, mil, patates, tourterelles, etc. ; 1 1,5 pour cent sont allumés volontairement et de façon anonyme.

Ce sont donc des feux crlminels dont les auteurs ne sont énéralement jamais identifiés formellement; les feux ayant pour origine une cause naturelle, ne représentent que 1,2 pour cent de ceux identifiés par procès-verbal. En Afrique le feu demeure un outil important pour les paysans, les pasteurs et tous les « coureurs » de brousse. En plus des motivations économiques celles à aspect religieux justifient d’autres catégories de feux aux yeux de certaines populations. Au Burkina Faso un séminaire nationa catégories de feux aux yeux de certaines populations.

Au Burkina Faso un séminaire national sur les feux de brousse tenu à Ouagadougou dans le cadre de la lutte contre la ésertlfication du 22 au 24 février 1984, a recensé les causes les plus fréquentes du feu, indépendamment de celles mentionnées plus haut: * feux pour favoriser certaines récoltes ou productions: récoltes de la potasse des cendres; feux mis par les femmes pour faciliter le ramassage des fruits de karité et du bois de feu, enfumage des abeilles et prélèvement plus facile du miel; * feu à aspect religieux ou coutumier: feux de cérémonies (mariage ou funérailles); feux après les récoltes devant favoriser d’abondantes pluies l’hivernage suivant; feux montrant la valeur u pouvoir d’après certains rites coutumiers; D’autres feux résultant de certaines croyances peuvent entrer dans cette catégorie. * feux pour disposer de cendres nécessaires à la pratique de certaines cérémonies rituelles; * feux favorisant la floraison des principaux arbres fruitiers forestiers (néré, karité, etc. afin de disposer de nourriture et de traverser la période de soudure (entre deux récoltes); ‘k feux rituels pour prévenir les mauvaises récoltes; * au Mali le feu rituel dénommé « tatou koudé »: l’enfant né sous le signe du feu doit le premier incendier la brousse, avant tous les utres, au début de chaque saison sèche, ne devant pas voir la fumée des incendies mis avant le sien, sous peine de mourir en cours d’année, d’être victime de mauvais sorts,’ * les feux d’assainissement: destruction des animaux et parasites indésirables (scorpions, tiques, serpents, etc. ) d’assainissement: destruction des animaux et parasites indésirables (scorpions, tiques, serpents, etc. et éradication des trypanosomiases, dégagement des pistes à la fin de la saison des pluies; * les feux volontaires et malveillants: servent à réparer un affront en détruisant les biens de l’ennemi ou ceux du voisin par jalousie. Les feux de brousse sont des incendies faisant parties des activités de l’Homme. Il s’agit d’une activité humaine qui consiste à brûler volontairement ou accidentellement les forêts ainsi que les végétations naturelles dans une zone déterminée. Nombreuses sont les causes qui pourraient engendrer de tel agissement: Des causes volontaires : Des us et coutumes dans certains pays, le feu de brousse est une pratique courante héritée des ancêtres.

Il pourrait s’agir également d’acte de pyromanie, du résultat d’une vengeance d’une communauté ou d’une stratégie politique et de la pratique de la culture surbrûlis. Des causes naturelles : La foudre et des causes involontaires telles que l’imprudence, la ligne électrique, le dépôt d’ordure, le brûlage des rémanents ainsi que les feux de cigarettes. Les feux de brousse en Tasmanie, au sud de PAustralie, ont été très dangereux car les risques d’incendie ont atteint un niveau catastrophique provoquant la disparition de plus de 3000 personnes et Pincendie de 70 maisons environ. On peut citer différents inconvénients des feux de brousse. Ces conséquences désastreuses affectent différents domaines : sur l’environnement, sur féconomie et sur l’équilibre sociale

Pollution de l’air Disparitions d’espèces (faunes et l’équilibre sociale Disparltions d’espèces (faunes et flores) Sècheresse et déséquilibre climatique Infertilité du sol Pauvreté Les érosions Le changement climatique La brulure du sol On peut dire que les feux de brousse nuit gravement à la vie humaine et toute personne doit prendre sa part de responsabilité pour éviter le pire afin de préserver la durabilité de notre planète et de promouvoir le développement durable. Prevention Depuis plusieurs décennies, les mesures courantes de prévention sont L’interdiction de faire des feux, assortie de mesures de ensibilisation, d’information et de répression (surveillance policière) ; la plupart des départs de feux étant d’origine humaine ; La mise en place de vigie en période critique, avec prépositionnement de moyens (tours de surveillance, réservoirs d’eau gonflables, guet aérien armé d’avions bombardiers d’eau… ; la surveillance peut aussi s’effectuer avec des sortes de ballons dirigeables (projet Hellion), et certaines entreprises proposent maintenant des drones capables d’observer dans l’infra-rouge Des années 1970 aux années 2000, les autorités ont souvent ncouragé ou rendu obligatoire un entretien dirigé des massifs boisés avec obligation de débroussaillage et création d’allées pare-feux (ou « coupe-feux qui, à défaut d’empêcher la progression du feu, permettent la progression des engins et assurent des zones de repl hors de la saison sèche (es t en hiver en Europe), alternative aux coupes : ce sont des feux maîtrisés destinés ? faire des « coupures » moins inflammables dans la forêt ; La cartographie des risques, permise notamment par les données satellitaires (spectrographie, Lidar, radar… )1 5 L’établissement de plans d’intervention et d’engagement de oyens. Leur ampleur et les difficultés de mise en œuvre varient fortement selon les contextes.

En France, la forêt des Landes de Gascogne (10 000 km2) n’exige pas les mêmes moyens que le massif des Maures (335 km2) ; ce dernier, bien que plus petit, est en effet plus exposé et sujet à des ravages bien plus importants. De plus, dans la première forêt, les exigences d’entretien correspondent aux intérêts économiques (exploitation d’une forêt artificielle de pins des Landes). Dans le second cas, l’entretien se heurte à des intérêts plus conflictuels : lobby des chasseurs qui ‘oppose au débroussaillage (les sous-bois abritant des sangliers) [réf. nécessaire], les maires qui autorisent les constructions d’habitations isolées pour attirer des capitaux, l’abandon du chêne-liège au profit du pin, plus rentable mais réputé plus facilement inflammable…

En zone sub-sahélienne, le moment où il faudrait entretenir les par-feux est celui où les agriculteurs et villageois sont le plus occupés aux champs. La prévision météorologique : Les organismes de surveillance météorologique (par exemple Météo-France) jouent un rôle capital en signalant les moments où les risques sont maximaux temps sec et venteux). En 1976, le Canada a développé un modèle empirique de calcul de risque ; la France s’en est inspirée pour le calcul de l’IFM (ln développé un modèle empirique de calcul de risque ; la France s’en est inspirée pour le calcul de l’IFM (Indice forêt météo) qui quantifie le risque. Différents modèles informatiques existent pour l’aide à la gestion du risque d’incendie.

La modélisation et anticipation des incendies, y compris sur de vastes territoires comme en Amazonie16 ou en cherchant ? introduire un peu d’Intelligence artificielle dans les modèlesl 7. Analyser : température, taux d’humidité de l’air, vent, état des sols et de la végétation : ces données sont collectées et centralisées ? Bordeaux pour le sud-ouest, et à Valabre pour le sud-est. Surveiller : sur les zones à risque, hommes et camions sont postés à titre préventif pour réduire les détails d’intervention. Les avions bombardiers d’eau opèrent aussi une veille, les soutes pleines d’eau. Aménager et débroussailler : dans les forêts, on crée des percées pour ralentir le feu.

En France, débroussailler est obligatoire sur cinquante mètres autour des maisons particulières et autres ?difices. Informer : 23 % des mises à feu dont l’origine est connue résultent d’imprudences. D’où l’importance des messages de prévention Conséquence L’analyse des causes de feux renvoie toujours à la présence d’activités humaines qui participent des modes de vie ou de mise en valeur des milieux. A défaut d’une étude approfondie des comportements socio-économiques tendant à expliquer les manifestations sectorielles du phénomène, on peut dégager quelques grandes lignes qui relèvent davantage de constats faits à l’occasion des déplacements effectués sur le terrain, de l’explo’tation de rapports