Exposé sur l’adoption
L’ADOPTION Introduction : L’adoption est une procédure légale permettant de constituer une famille à partir d’une autre forme de filiation que la filiation biologique. De nombreuses personnes étant dans l’incapacité d’avoir des enfants souhaitent créer une famille, et sont prêts à tout pour cela. On compte aujourd’hui, plus de 9 000 demandes par an. Malheureusement, les familles candidates ? l’adoption sont beaucoup plus nombreuses que celles qui ont réussi à adopter.
L’adoption est souvent une décision longuement réfléchie, néanmoins, avant de pouvoir accueillir un enfant, les arents devront être patients et persévérants car les différentes démarches s’avèrent alors nous demande ainsi que les conditio re l’adoption ne relève-t seulement pour l’enf adoptants ? next page . Nous pouvons ntes démarches, r adopter, et si u combattant non ent pour les parents Nous verrons alors dans une première partie les conditions requises pour pouvoir adopter. Et dans un second temps, nous étudierons l’ensemble de la démarche d’adoption et les différentes difficultés rencontrées par les parents.
Pour finir, nous verrons comment l’enfant s’intègre-t-il dans sa nouvelle vie. Les conditions requises pour pouvoir adopter 1. Quelles sont les personnes qui peuvent adopter ? 2. L’obtention de ragrément (photo exemple de dossier d’agrément) Il. La démarche d’adoption 1. Les modes d’adoption 2. Les difficultés rencontrées par les parents adoptants Ill. L’intégration de l’enfant dans sa nouvelle vie 1. L’intégration de l’enfant au sein de sa famille 2. L’insertion de fenfant dans la société l.
Les conditions requises pour pouvoir adopter Il faut savoir qu’en France, les demandes d’adoption ont été multipliées par 4 pour l’adoption internationale, durant les 30 dernières années. Cependant, pour pouvoir adopter, il faut rentrer dans certains critères que nous allons voir maintenant. 1. Qui peut adopter ? Les personnes souhaitant adopter un enfant doivent remplir un certain nombre de critères. Les célibataires : Doivent être âgés de 28 ans au minimum. Cette personne doit avoir une différence d’âge d’au moins 15 ans avec l’enfant qu’elle souhaite adopter.
Si l’enfant adopté est celui du conjoint alors la différence d’âge passe à 10 ans minimum. Les couples : Le couple doit être marié depuis deux ans au minimum sauf si les deux conjoints sont âgés de plus de 28 ans. Le fait d’avoir déjà des enfants adoptés ou légitimes de représente pas un obstacle à l’adoption. Cependant, en cas d’existence d’autres enfants vivant dans le foyer familial, le juge devra vérifier que l’adoption n’est pas de nature à compromettre la vie familiale. 2. L’obtention de l’agrément 2 conseil général du département de résidence.
Le service à PAide Sociale à renfance remet ensuite à la personne qui souhaite adopter un dossier de demande d’agrément qu’ils doivent retourner avec différents justificatifs administratifs. Après cette démarche, une enquête sociale, psychologique et médicale era effectuée concernant la famille, le couple ou la personne avant de savoir si l’enfant adopté ne risque rien au sein de sa nouvelle famille et si toutes les conditions sont réunies pour qu’il puisse s’épanouir et vivre sainement. Cette enquête peut durer 9 mois. Le but de l’agrément est donc d’évaluer les capacités psychologiques et éducatives des parents adoptants.
Il existe trois types d’adoption : L’adoption internationale (concerne enfant né à l’étranger), l’adoption nationale (concerne enfants né sur le territoire français), l’adoption intra-familiale (lien préalable entre l’enfant adopté et ‘adoptant). Ainsi nous pouvons identifier les deux modes d’adoption suivants : Tout d’abord, l’adoption plénière qui est irrévocable, entraîne une suppression de tout lien préexistant avec la famille biologique et confère à l’enfant la nationalité française *Cette forme d’adoption ne peut être ouverte qu’aux enfants de moins de 15 ans.
L’adoption simple, quant à elle, est révocable pour motifs graves mais ne coupe pas les liens avec la famille d’origine : l’enfant adopté conserve donc ses droits d’héritier dans sa famille biologique et dans sa famil 3 famille d’adoption. 2. Les difficultés rencontrées par les parents adoptants En 2010, 9 060 personnes avalent effectuées une demande d’agrément, et 6 073 1’avaient alors obtenu. Tandis que 24 702 candidats agréés étaient en l’attente d’un enfant.
Comme nous l’avons vu dans la première partie de l’exposé, les parents après avoir obtenu l’agrément sont soumis ? une enquête concernant leur mode de vie. une fois cette enquête terminée, la plus part du temps l’agrément est accepté. Néanmoins, il arrive des cas de refus. Les refus sont principalement dû à des pathologies mentales, des conditions atérielles insuffisantes, un couple qui ne dispose pas de repère, ou encore l’absence du désir d’enfant, car plusieurs personnes adoptent uniquement parce-qu’elles pensant que c’est un acte humanitaire, et non parce-qu’elles souhaitent devenir parents.
En cas de refus, les parents souhaitant adoptés ont recours à trois types de solutions : un recours administratif auprès du Conseil général ou de l’Aide Sociale à l’Enfance un recours contentieux devant le tribunal administratif un appel de décision du tribunal administratif auprès de la cour administrative d’appel En cas de refus persistant, il est possible de déposer une nouvelle demande d’agrément qu’au bout de 30 mois minimum. De plus, la période d’obtention de l’agrément est relativement longue pour les parents adoptifs.
Il faut ajouter également que la constitution du dossier d’adoption est relativement longue et nécessite un grand nombre de document Les actes de naissance, de mariage, jugement de divorce (si il y a lieu), la fiche familiale d’état 4 actes de naissance, de mariage, jugement de divorce (SI il y a lieu), la fiche familiale d’état civil, le dossier établi par l’Aide Sociale ? ‘Enfance (enquête sociale et psychologique, certificat médicaux, extrait de casier judiciaire et agrément).
Il faut également des pièces Justificatives de la situation financière (fiches de salaires, déclaration de revenu etc… ) En plus de regrouper ces différents documents, les parents devront également être soumis à de nombreux entretiens sociaux et psychologiques au cours desquels leur projet et leur situation seront évalués. III. L’intégration de l’enfant dans sa nouvelle vie 1. L’intégration dans sa nouvelle famille Cintégration familiale de l’enfant dépend notamment de son âge au moment de l’adoption :
En effet , pour tous les enfants adoptés à plus d’un an il y a un risque que l’enfant soit perturbé car il est séparé des personnes qui se sont occupées de lui jusque-là et il perd ses repères sensoriels tels que les sons , les odeurs , les couleurs qui constituait son environnement familier . De plus , les enfants entre 1 et 3 ans , ont été rejetés , ils se protège donc d’un nouvel abandon et pour cela ils mettent en place un mécanisme de défense qui consiste à établir une distance avec les autres -On observe également un retard de langage .
Ensuite, pour les enfants qui ont été adopté à l’âge de 3 et 4 ns, le coucher est difficile . En plus de l’hyperactivité, on constate aussi une hypersensibilité ainsi que de l’agressivité. De plus, leurs contacts sociaux sont caractérisés par un besoin exagéré d’attirer l’attention. Il reste attaché à s S l’attention. Il reste attaché à sa mère adoptive. Et pour finir, les enfants adoptés à partir de 4-5 ans jouent très peu et ont peu confiance en eux.
Il arrive également qu’ils établissent des contacts rapides et superficiels avec les autres, mais pas de relations durables. Les problèmes qui peuvent se poser se réfèrent au passé de ces enfants. Pour les enfants souffrant de manque affectif, la provocation et la brutalité sont souvent présentes. Dans les cas les plus extrêmes, renfant se replie sur lui-même, se renferme, ou se montre agressif. De façon générale, une fois l’enfant arrivée dans sa nouvel famille, il est en manque affectif et ne connaît donc pas de problèmes avec sa mère adoptive qui comble ce manque.
Ces enfants sont souvent hyperactifs et ils ont des difficultés à se concentrer et ? se relaxer. L’angoisse de la séparation est également fréquente, mais elle est un indice favorable, dans le sens où elle montre que l’enfant dopté s’est à nouveau attaché à quelqu’un. Généralement, à partir de l’adolescence, malgré que l’enfant se soit adapté dans sa famille adoptive, il se pose de nombreuses questions existentielles sur ses origines, sur ses parents biologiques II part en quête de son identité .
Ce besoin est d’ailleurs souvent interprété par les parents comme un échec. Is pensent à tort qu’ils ne l’ont pas assez aimé et qu’ils n’ont pas assez réparé le passé ou ils veulent tout simplement éviter ? l’enfant de souffrir et d’être déçu s’il ne trouve pas les réponses ? ses questions. Néanmoins, d’autres enfants s’adapte éçu s’il ne trouve pas les réponses à ses questions. Néanmoins, d’autres enfants s’adaptent plus facilement à leur nouvel environnement (c’est ce que nous allons voir dans la vidéo suivante) 2.
L’insertion de l’enfant dans la société La scolarité des enfants adoptés est l’un des sujets les plus préoccupants pour les parents adoptants. Dès leur entrée ? l’école, les enfants adoptés ont bien évidemment les mêmes droits que les autres enfants, donc si ils ont des difficultés telles que l’apprentissage de la langue française, ils peuvent être pris en charge par des enseignants spécialisés . Cependant, lorsque l’enfant est adopté en âge d’être scolarisé à l’école maternelle, il apprend le français sans difficulté et n’a pas besoin d’enseignement spécialisé.
Par contre, lorsque l’enfant a été adopté à un âge plus tardif, des centres académiques et départementaux spécialisés vont effectuer une évaluation du niveau de langue et du niveau scolaire de l’enfant et proposer une solution aux parents. Pour l’enfant adopté, le passage à l’école représente une nouvelle confrontation avec sa différence puisqu’il va être victime de stéréotype et va donc se rendre compte ue sa couleur de peau le distingue des autres enfants.
Dans ces situations, les paroles peuvent être mal ressenties mais les parents doivent être présents pour que l’enfant puisse se confier car les enfants ne comprennent pas vraiment ce que signifie le racisme. Le développement physique et émotif de l’enfant adopté peut- être assez lent. Ceci s’explique clairement, puisque lorsque l’enfant arrive dans sa famille adoptive il est souvent en carence de clairement, puisque lorsque l’enfant arrive dans sa famille adoptive il est souvent en carence de nourriture, d’affection , il cherche donc d’abord à combler ces manques avant ‘évoluer .
Cest d’ailleurs ce que certains parents oublis en s’inquiétant de ce retard mais ils doivent se munir de patiente et laisser le temps à leur enfant. La grande majorité des enfants adoptés ont une grande sensibilité face à toutes les situations où ils perçoivent une forme de rejet, ou un risque d’abandon. Toutes les critiques même constructives peuvent être mal vécues. Ils ont également des difficultés à faire confiance et à aimer.
Ce phénomène peut durer des mois ou des années après l’adoption. A l’adolescence, l’enfant adopté renie rarement sa famille doptive, mais il arrive qu’il utilise sa situation d’adopter pour provoquer ses parents : par exemple il peut refuser l’autorité de ses parents adoptifs en expliquant qu’il n’obéirait qu’à ses parents biologiques. Ce genre de provocation est déstabilisant pour les parents adoptifs, car ils ont le sentiment que c’est l’adoption qui est remise en cause.
Il faut qu’ils arrivent à replacer ce rejet dans le contexte de l’adolescence qui est une période importante pour l’intégration d’un individu puisqu’il commence à prendre ses décisions, à décider en quelles valeurs il croit. Il cherche ses valeurs, son autonomie physique, intellectuelle et affective. L’enfant adopté peut éprouver un sentiment d’exclusion à cause de sa couleur (si c’est un enfant étranger) mais il tente malgré tout de s’intégrer dans un groupe . L’enfant adopté avec un réseau d’amis et en faisant p 8 malgré tout de s’intégrer dans un groupe .
L’enfant adopté avec un réseau d’amis et en faisant parti d’un mouvement sportif et culturel va favoriser son intégration. Les enfants adoptés ont une certaine ouverture d’esprit et une envie de découvrir d’autres cultures, des sports, d’être avec les autres. Une activité culturelle peut aussi être le moyen de découvrir ou de mieux connaître sa culture d’origine. Ces différentes activités permettent donc l’intégration sociale des enfants adoptés qui appartiennent ainsi ? un groupe.
Conclusion : Nous pouvons conclure que le parcours menant à l’adoption est très long et d’une grande complexité, puisqu’il faut beaucoup de temps pour obtenir l’agrément, construire un dossier d’adoption et être mis en relation avec l’enfant ce qui peut démoraliser plusieurs personnes souhaitant adopter. Pour adopter, il ne suffit pas de le vouloir, il faut aussi avoir un certain rofil, ce qui rend la tâche plus compliquée. L’adoption peut donc être comparable à un parcours du combattant.
Néanmoins, l’intégration familiale de l’enfant adopté se passe généralement dans de bonnes conditions même si les premiers mois s’avèrent difficiles non seulement pour l’enfant adopté mais aussi pour les parents adoptants. L’enfant a besoin de trouver de nouveaux repères, de se sentir entouré par sa nouvelle famille et au sein de la société. Cependant, nous pouvons être amené à nous demander si la procédure d’adoption peut évoluer avec le temps et devenir abordable pour un plus grand nombre de personne ? 9