Expos Le Cid
Corneille: Le Cid Sommaire org Sni* to View l/ Introduction Il/ Biographie et contexte historique III/Présentation de l’œuvre IV/Analyse de rœuvre A/La tragédie classique B/Scène 6 : La vengeance et l’honneur C/Scène 7 : Le dilemme de l’amour et de l’honneur D/ Les divergences V/ConcIusion l’écriture. Il restera quand même avocat jusqu’en 1651 . Corneille écrit Mélite en 1629, c’est sa première œuvre. Jouée à Paris, cette comédie lui permet de lancer sa carrière de dramaturge. pour écrire, il s’inspire des événements de sa vie pour écrire ses pièces.
Sans délaisser la comédie, il écrit également des tragi-comédies telles que Clitandre enl 631 puis Médée en 1635. En 1636, il innove avec l’illusion comique. Comme l’indique le titre de la pièce, Corneille met en scène des faux-semblants et perd le spectateur dans des rebondissements incessants et passionnants. Il marquera ainsi le théâtre par cette œuvre moderne et novatrice où il est inutile d’user du grossier pour provoquer le rire. Corneille se fait de plus en plus connaître à Paris.
Richelieu est intéressé par l’artiste et devient on mécène. Il lui offre alors une pension. En 1637, Corneille présente le Cid, son œuvre la plus importante son succès est présent partout en France. Malgré cela, Corneille et sa pièce créent de la polémique, l’œuvre ne respecte pas les règles du théâtre classique. Richelieu, demande à l’Académie française de réagir. Elle admet les problèmes de la pièce. Corneille, lui, ne semble pas préoccupé par les événements. Il épouse en 1640 Marie de Lampérière, avec laquelle il aura six enfants. ? partir de cet événement, Corneille arrête d’écrire des comédies pour écrire de nombreuses tragédies. Il s’inspire de la Rome ntique racontées pour écrire Horace en 1640, Cinna tragédies. Il s’inspire de la Rome antique racontées pour écrire Horace en 1640, Cinna ou la Clémence d’Auguste en 1 641 Polyeucte ou encore la Mort de Pompée en 1643. Il refuse toujours de respecter les règles du théâtre classique. Il rencontre alors un grand succès, encore renforcé par la comédie le Menteur en 1643 ou la tragédie Rodogune en 1644.
Son succès lui permet d’être nommé à l’Académie française dès 1648. En 1650, Corneille rencontre ses premiers échecs. Comme sa pièce, Nicodème datant de 1651 qui est accusée de ne pas être eutre politiquement en soutenant Louis Il de Condé. Il écrit ensuite Pertharite en 1652 qui est aussi un échec. Il abandonne le théâtre pendant quelques années. Même si les Jésuites lui commande une traductlon en vers de l’Imltation de Jésus qu’il fait rapidement. Son retour dans le monde du théâtre est difficile.
Durant son absence, Racine s’est implanté dans le milieu et est parvenu à reprendre le succès de Corneille auprès du public parisien. Les dernières œuvres de Corneille sot méconnues,il décide d’abandonner définitivement la dramaturgie en 1974. Enfin, Corneille meurt à Paris le 1er octobre 1684 dans la pauvreté et l’oubli. Présentation de l’œuvre Le Cid est donc une pièce de Corneille écrite en 1637. Cette pièce est une tragi-comédie écrite en vers uniquement en alexandrins, durant 5 actes et 32 scènes.
La pièce aurait eté crees avec l’aide de Rodrigue de Chalon qui aurait apprit à Corneille la littérature et crées avec l’aide de Rodrigue de Chalon qui aurait apprit ? Corneille la littérature et la langue espagnole. Corneille aurait aussi lu Les Enfances Du Cid paru en 1631, ce qui l’a peut-être nspiré au point même d’être accusé de plaglat. Cette pièce a été dédié à la nièce de Richelieu pour continuer à être sous l’aile de Richelieu. Pendant, l’écriture la pièce de a été contesté puisque qu’elle a été écrite durant une guerre entre l’Espagne et la France.
Les personnages sont : -Don Rodrigue : le fils de Don Diègue et l’amant de Chimène. Le Cid est son surnom en raison de prouesses face aux envahisseurs (Les Maures) -Chimène : la fille de Don Gomès et maîtresse de Don Sanche bien qu’elle aime Rodrigue -Don Gomès : le comte de Gormas et père de Chimène. Don Diègue : le père de don Rodrigue. l’Infante : l’infante de Castille, secrètement amoureuse de Don Rodrigue. Don Fernand : le roi de Castille. Don Sanche : amoureux de Chimène. Elvlre : la gouvernante de Chimène. Léonor : la gouvernante de l’Infante.
Don Arias et Don Alonse : gentilshommes castillans L histoire se passe en Castille, Espagne, entre 718 et 1492. Don Diègue et Don Gomès décident de marrier leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui heureusement s’aiment. Mais Don Gomès, fini par apprendre que don Diègue sera le précepteur du prince. Voulant ce haut poste, le compte de Gormas offense Don Diègue en lui donnant un « soufflet Don Diègue, étant trop vieux veut que Rodrigue le venge. Ce dernier qui, un « soufflet Don Diègue, étant trop vieux veut que Rodrigue le venge.
Ce dernier qui, est déchiré entre son amour et son devoir, décide de tuer le père de Chimène en duel. Chimène dévastée renie son amour et demande au roi la tête de Rodrigue. Mais Rodrigue, prouve au roi sa valeur en sauvant le royaume de l’attaque des Maures. Rodrigue devenu un héros national, Chimène redevient amoureuse mais reste sur sa position et obtient du roi un duel entre Don Sanche, qui l’aime aussi, et Rodrigue. Elle promet d’épouser le vainqueur. Rodrigue victorieux reçoit du roi la main de Chimène.
Analyse de l’œuvre j’ai choisi d’étudier ce passage de la pièce ou Don Diègue essaie de convaincre Rodrigue de le venger et le monologue de ce dernier, soit l’acte 1, les scènes 6 et 7. A/ Le tragique classique On remarque dans ces scènes que l’on entre dans le nœud dramatique de la pièce : Rodrigue, amoureux de Chimène, doit tuer le père de cette dernière pour venger son père. On parle alors de dilemme cornélien ; Rodrigue doit choisir de sauver l’honneur de sa famille ou de sauver son amour pour Chimène. De plus, comme dans toute pièce tragique classique, des nobles, du côté du bien sont représentés.
Pour l’instant, la pièce respecte tous les codes du tragique classique : -la vraisemblance -l’unité de temps -l’unité de lieu -l’unité d’action -la bienséance -le catharisme -le répliques en vers rimées et en alexandrins répliques en vers rimées et en alexandrins DON DIÈGUE Agréable colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux ; Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me venger. DON RODRIGUE De quoi ? D’un affront si cruel, Qu’à l’honneur de tous deux, il porte un coup mortel D’un soufflet.
L’insolent en eût perdu la vie ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ; Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter, Je te donne à combattre un homme à redouter ; Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l’effroi dans une armée entière. J’ai vu par sa valeur cent escadrons rompus , Et pour t’en dire encor quelque chose de plus, Plus que brave soldat, plus que grand capitaine,[… Dans cet extrait de la scène, on remarque que Rodrigue parle peu De quoi ? Don Diègue essaye de faire réagir son fils en le flattant Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière,/ Porter partout l’effroi dans une armée entière. / J’ai vu par sa valeur cent escadrons rompus Et po cor quelque chose de par sa valeur cent escadrons rompus Et pour t’en dire encor quelque chose de plus, Plus que brave soldat, plus que grand apitaine D) et en le faisant compatir qu’a l’honneur de tous deux, il porte un coup mortel anaphore « Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte »).
On peut voir aussi que Don Diègue, est émotionnellement atteint par les les événements et son fils (oxymore agréable colère », « Digne ressentiment à ma douleur bien doux ! « ce noble courroux Enfin, on peut voir le thème principal de la scène, la vengeance( champ lexical de la vengeance « Viens me venger « perdu la vie « Meurs ou tue » et plus loin dans la scène « offenseur chère » et « plus grande est l’offense
C/Scène 7 : Le dilemme de l’amour et de l’honneur RODRIGUE Percé jusques au fond du cœur D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d’une juste querelle, Et malheureux objet d’une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, ô Dieu, l’étrange peine ! En cet affront mon père est l’offensé, Et l’offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s’interesse : Il faut venger un père, et perdre une maitresse.
L’un m’anime le cœur l’autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. ô Dieu, l’étrange peine ! Faut-il laisser un af vivre en infâme, Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le père de Chimène ? pere, maîtresse, honneur, amour Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, Dans ce monologue de Rodrigue comme dit précédemment, il fait face à un dilemme cornélien, (« Père, maîtresse, honneur, amour choisir entre la vengeance et l’amour.
On ressent lecteur que Rodrigue est tiraillé par le choix en opposant plusieurs fois, la engeance et l’amour Misérable vengeur d’une juste querelle,/ Et malheureux objet d’une injuste rigueur, parallélisme « En cet affront mon père est l’offensé,/ Et l’offenseur le père de Chimène ! b, « Il faut venger un père, et perdre une maîtresse. / L’un m’anime le cœur l’autre retient mon bras. Le choix est exposé dix fois dans la scène et est accentué par l’oxymore « aimable tyrannie », . On voit la détresse de Rodrigue aussi lorsqu’il implore Dieu (« ô Dieu, l’étrange peine ») 2 fois d ans l’extrait de scène.
Enfin, Rodrigue pour nous faire ressentir ce qu’il ressens, tillse un métaphore filée de son choix, qu’il assimile par un coup qui l’abat et qu’il le tue («Je demeure immobile, et mon âme abattue/ Cède au coup qui me tue D/Les contestations La pièce de Corneille a été vivement contesté car le Cid ne respecte pas toutes les contraintes du théâtre tragique classique. En effet, l’unité de temps malgré qu’elle soit respectée est incohérente : dans la pièce, Rodrigu incohérente : dans la pièce, Rodrigue à le temps de combattre en mois d’une journée les Maures et de revenir pour essayer de récupérer Chimène.
L’unité de lieu n’est pas respectée : l’histoire se déroule, dans le palais du roi, une place publique et la maison de Chimène au lieu d’un seul lieu. Liunité di action et plus ou moins respectée. La bienséance n’est pas du tout respectée : puisque le soufflet est représenté ainsi que le sang du père de Chimène sur l’épée. Le catharisme est respecté puisqu’on est touchée par le destin des personnage, en particulier Rodrigue. Enfin , la vraisemblance, n’est pas respectée puisque Rodrigue ? réussi à reconquérir Chimène après avoir tué son père dans la ême journée, tout en partant en guerre.
Après avoir tué Don Gomès, Chimène dit à Rodrigue « Va, je ne te hais point h. Conclusion On peut conclure que la pièce de Corneille est une pièce tragique classique, en raison des personnages, de l’intrigue qui nous fait éprouver de la pitié et de la compassion envers les personnages, et le dilemme cornélien qui accentue tout cela. On peut conclure aussi que Le Cid, bien qu’il ne respecte pas toutes les règles du théâtre classique, nien reste pas moins une pièce tragi-comique classique. Bibliographie Google images Wikipédia Le Cid