Epargne et Investissement
Epargne et Investissement « L’expansion se caractérise par un excès de l’investissement sur l’épargne et la récession se caractérise par un excès de l’épargne sur l’investissement » Keynes, 1931. L’épargne est la part du revenu non consommé immédiatement ou rexcès de revenu sur ce qui est dépensé pour la consommation. Ily a l’épargne des ménages, des entreprises et des A. P. IJ. L’investissement permet de créer ou d’acheter des biens de production. Il peut êt nouvelles machines comme dans les serv s.
Swip page l’équipement en capl le futur. mple, l’achat de e aussi immatériel, ? l’accroissement de re d’avantage dans Deux grands courants de la théorie économique ont analysé les relations entre l’épargne et l’investissement. Tout d’abord les classiques et néoclassiques estiment que l’épargne doit être préalable à l’investissement. Au contraire Keynes pense que l’épargne peut être nuisible ? l’économie et que c’est l’investissement qui détermine l’épargne. Quel est le sens de la causalité entre Epargne et Investissement ? I.
L’épargne, un préalable à l’investissement A. Débat théorique de la fonction de demande d’investissement se traduira par ne hausse des taux d’investissement et une augmentation du niveau d’équilibre de IA investissement et de l’épargne, dont l’ampleur dépend de la sensibilité des taux d’intérêts de l’épargne Toutefois, l’investissement peut aussi augmenter en raison d’un déplacement vers la droite de la courbe de l’épargne. Si la courbe de la demande d’investissement est parfaitement inélastique l’investissement est indépendant de l’épargne.
Ainsi, pour les (néo)classiques, l’épargne permet de financer les investissements supplémentaires. L’ajustement entre l’épargne et l’investissement s’explique par es effets conjugués de la loi des débouchés de Say et par le Jeu du taux d’intérêt. pour Turgot (1766) comme pour Smith (1776), l’épargne est considérée comme automatiquement consacrée au financement de l’investissement. Hayek (1931) montre pour sa part comment une économie peut parvenir à une structure de production plus capitalistique.
La solution pertinente est que « les consommateurs épargnent et investissent une somme de monnaie ». Les gens seront récompensés de leur effort d’épargne lorsque, au terme d’un détour de production allongé, ils bénéficieront d’un montant upplémentaire de biens de consommation. En résumé, tous les modèles d’inspiration (néo)classique concluent au rôle préalable de l’épargne pour une croissance soutenue. Mais qu’en pensent les modèles d’inspiration keynésienne ? B. Sens de la relation de causalité Pour les Classiques, la notion « d’avances » pour réaliser la production est essentielle.
Ces avances sont réalisées grâce au « surplus » dégagé par l’activité de production. Le surplus est en quelque sorte épargné, pour être investi dans la production future, sous forme d’avances en ca ital et en travail. 2 OF s ?pargné, pour être investi dans la production future, sous forme d’avances en capital et en travail. Il s’agit d’une épargne « réelle » et non monétaire. C’est ce qui assure que tout ce qui est « épargné » est « investi » (pas de thésaurisation). Dans la théorie classique, ce sont les mêmes agents qui épargnent et investissent (les producteurs).
D’où la causalité : S détermine I, l’épargne est préalable ? l’investissement. En ce qui concerne les Néo-Classiques, les principes restent proches, mais ce ne sont plus forcément les mêmes agents qui épargnent et investissent. On a une rencontre des offres et demandes de fonds prêtables sur un marché. Les choix de consommation et d’épargne sont donc les deux faces d’une même décision d’allocation inter temporelle des ressources. Ces choix président à la formation d’une épargne constituée ainsi préalablement à l’investissement.
Il. L’épargne, conséquence de l’investissement A. L’épargne source d’instabilité de la demande Les modèles macroéconomiques keynésiens et néokeynésiens, contrairement à ceux néoclassiques attribuent un rôle passif à l’épargne. Selon ces modèles, le principal levier qui déplace ‘économie sur le chemin de la croissance économique est l’investissement, qui est induit par l’ « esprit animal des entrepreneurs L’épargne est plutôt un frein à la croissance, car elle engendre un déficit de demande.
L’investissement doit par conséquent être privilégié pour résorber le déficit et induire la croissance et plus d’épargne. On a principalement Malthus, Marx et Keynes qui mettent en doute le rôle préalable à l’investissement. Ils considèrent dans ce cas que l’épargne réduit la consommation, la demande et donc la production. Keynes met l’a liens entre le montant des 3 OF s