Economie urbaine
Economie urbaine Développement économique, urbanisation et concentration urbaine : essai de synthèse l/ Urbanisation et développement économique e lien développement économique – urbanisation : une fatalité incontournable En 1944, Polanyi parlait de la fatalité irréversibilité de l’urbanisation. L’urbanisation est nécessairement une conséquence inévitable de développement économique. Aucun pays n’a réussi, à ce jour, d’échapper à cette fatalité.
En outre, le développement selon Simon Kuznets en 1968, est une hausse soutenue et irréversible du PIB/tête. Les liens en commun développement écon ui entraine des cha société. ‘impact des structur 7 Swape p ong terme du é de ce processus ructure et de La hausse du revenu réel par habitant amènent inévitablement des changements de comportement, au premier rang la structure de consommation. Cette dernière se modifie à mesure que les revenus augmentent. En effet, la loi d’Engel précise que la part du budget consacrée à la consommation diminue avec le revenu.
Cette évolution de la demande, combinée à des changements de productivité relative, rend inévitable un recul de l’emploi agricole et le mouvement de la main-d’œuvre du secteur vers d’autres ecteurs de l’économie (exode urbanisation). Révolution agricole modernisation des moyens de production amélioration de la productivité exode rurale urbanisation augmentation du revenu modification de la structure de consommation. La productivité relative des villes et des compagnes Le mouvement de la main d’œuvre vers des secteurs non expliquer la localisation des industries dans l’espace géographique ?
Le concept des économies d’agglomération ‘agglomération géographique procure aux entreprises des avantages économiques. Pour les désigner, l’économiste parle d’économies d’agglomération (économies externes ou ‘externalités). Elles désignent pour une entreprise des gains dont les origines se trouvent à l’extérieur de l’entreprise, qui ne sont comptabilisés, mais permettant néanmoins de produire à moindre cout (proximité de clients et fournisseurs, d’un port, Ces économies s’échappent toujours à une quantification précise.
Cependant, ce gain sera toujours le résultat d’un ensemble hétérogène de facteurs (cout d’opportunité, de transport, et de transaction). ‘agglomération géographique des industries n’exige pas une compréhension du concept d’économe d’agglomération. En situation de concurrence, c’est le marché qui dicte les caractéristiques d’une bonne localisation. Une meilleure localisation à l’entreprise est celle qui permet de réduire les charges liées au cout du transport. L’installation des entreprises dans les grandes villes se voit dans le sens de profiter d’économies d’agglomération.
En économie de marché, les mouvements des capitaux (h & ph) sont en principe le reflet de différences de rendement entre un site et une autre. Effectivement, on constate que la grande productivité de la ville est refléter dans les prix du foncier, plus on se rapproche du entre, plus le prix s’accentue. Curbanisation dans les PED : un cas particulier ? Le rythme d’accroissement du taux d’urbanisation reste tout ? fait comparable à l’expérience historique des pays riches. Ainsi, le rapport emploi industriel / population reste, en gros, conforme au modèle des pays riches (Preston, 1988).
Cependant, l’expérience des PED se distingu l,’ Cependant, l’expérience des PED se distingue sur un aspect majeur. L’ampleur de la croissance urbaine est beaucoup plus importante que par le passé. En somme, furbanisation des PED ne s’éloigne pas du cheminement normal qu’impose le développement économique. Cependant, à cause du progrès technologique, surtout en matière de santé et d’infrastructures, l’ampleur que prend aujourd’hui la croissance urbaine dans les PED, tant au plan de la taille des Villes que de la croissance absolue des populations urbaines, se situe ? une échelle bien différente. urbanisation avec son ampleur, provoque des tensions qui se trouvent au cœur de la problématique urbaine des PED. Parmi les défis auxquels les pays doivent faire face la hausse très rapide des prix fonciers dans les grandes villes suite à la concentration urbaine ; une difficulté à instaurer des changements Institutionnels exigés n parelle ; les exigences en investissements publics (infrastructures urbaines). rurbanisation assure-t-elle le développement économique ?
La réponse la plus évidente serait de faire remarquer que l’urbanisation est la traduction, dans l’espace, d’une allocation plus efficace de ressources (entre la ville et la compagne), et par conséquent, l’urbanisation a un mécanisme d’ajustement ? l’origine du développement économique. En fait, Jane Jacobs insiste sur le rôle de ville comme moteur de développement économique. Sa thèse principale est que le développement économique est inconcevable sans ville. Mais la ville est une condition suffisante ? L’urbanisation se manifeste aux premiers moments du développement économique.
A partir d’un seuil de développement, les taux d’urbanisation ont de moins en moins de significations comme indicateurs de progrès économique. Conclusion : l’urbanisat moins en moins de significations comme Indicateurs de progrès économlque. Conclusion : l’urbanisation est une condition nécessaire mais insuffisante du développement économique. Elle se définit d’abord comme une réaction aux nouvelles conditions qu’impose le développement économique. Mais son impact autonome sur le éveloppement serait plutôt fragile.
Vouloir provoquer artificiellement l’urbanisation serait finalement inutile, voire nuisible que de tenter de la stopper. Il/ Concentration urbaine et développement économique L’urbanisation est conséquence inéluctable du développement. Nonobstant elle induit des problèmes importants auxquels il faut trouver une solution. Les déséconomies externes de la grande ville A force de constater que le niveau de pollution et de congestion dans certaines villes, il est difficile de se convaincre que les économies externes l’emporteront sur les déséconomies. Pourtant, les grandes villes ne cessent de grandir.
Les effets externes sont mal gérés par le marché laissé à lui- même. En général, la structure des prix ne reflète pas la valeur sociale des externalités positives, ni le cout social des externalités négatives. Dans la grande ville, l’agglomération engendre à la fois des économies et des déséconomies externes. L’existence d’économe d’agglomération ne peut donc qu’accentuer le problème de la gestion des coûts externes. Il est vrai que si la pollution et la congestion continuent d’augmenter, elles deviendront un contrepoids aux économies d’agglomération. On tteindra alors un équilibre qui ne sera pas un optimum.
La thèse de la taille urbaine optimale ? Les gains supplémentaires à retirer des économies d’agglomérations devraient, en toute logique finir par baisser à partir d’une certaine taille de la ville, en vertu du principe économique des rendements décr 4 OF l,’ partir d’une certaine taille de la ville, en vertu du principe économique des rendements décroissants. Le problème de fond, c’est le principe des rendements décroissants reste statique. Cependant, le développement économique reste dynamique, ce qui rend futile ce qui pourrait être la taille optimale d’une ville.
La taille optimale varie selon les structures économiques et les technologies du moment. L’impact des structures économiques Le changement des structures économiques est un résultat de développement, qui dépasse un simple passage de l’agriculture ? l’industrie. Ce changement amène un changement constant dans la localisation. Le système urbain d’un pays est, à tous moment, le reflet de ses structures économiques *Si la structure nationale est surtout composée d’industries peu sensibles aux économies d’agglomération, le pays sera caractérisé par un réseau urbain ou abondent les villes de petite et moyenne aille. En contrepartie, dans un pays fortement spécialisé dans des secteurs d’activité très sensibles aux économies d’agglomération, on s’attendra à retrouver davantage de villes de grande taille. En somme, la transformation des structures économiques nationales a pour effet de constamment déplacer le point d’équilibre « idéal » du réseau urbain. ‘impact des changements technologiques Les connaissances technologiques fixeront aussi les limites optimales d’un système urbain.
La technologie, qui est la base des méthodes de production, dicte la nature des économies ‘agglomérations propres à chaque industrie. Le changement technologique peut jouer dans les deux sens. Il permet une grande spécialisation, segmentation et standardisation des tâches ui entraine une réduction de la taille optimale des unités de p ce cas, l’effet sur les des unités de production. Dans ce cas, reffet sur les économes d’agglomération dépendra de la nature des interactions entre les activités spécialisées de l’industrie. Il peut, en principe, réduire l’influence des économies d’agglomération.
C’est effectivement une tendance qu’on observe chez certains secteurs murs comme es textiles, l’électronique et même l’assemblage des véhicules automobiles. La technologie joue aussi à un deuxième niveau important pour fixer les limites physiques de la ville. Nous faisons allusion à la technologie des infrastructures urbaines, notamment celles de communication et de transport. Plus les technologies s’améliorent, plus les gains potentiels ? réaliser au niveau des économes d’agglomérations se multiplient, et plus la taille optimale de la ville progresse.
Conclusion : la grande ville n’est pas nécessairement efficace pour toute les activités ; il le sera pour certains mais pas pour d’autres. Cependant, il est impossible de prescrire des limites à la taille de ville. VILLE ET SYSTEME URBAIN une ville est une entité sociale, culturelle, politique et économique. Elle est assimilée à un être vivant, ayant sa période d’enfance, d’adolescence, de maturité et de vieillissement. Certaines villes sont spécialisées dans l’administration publique, alors que d’autres consacrent leurs ressources aux manufactures.
Quelle que soit son origine, une ville peut atteindre son niveau de maturité, alors qu’une autre peut disparaitre après sa période d’adolescence. La vie économique d’une ville est extrêmement complexe, ompliquée et affecté à une multitude de variables sociales, politiques et économiques. l/ Définition de la ville Définition théorique La ville est une notion po 6 OF multidimensionnelle. polysémique et multidimensionnelle. Sociologiquement, une ville est un lieu d’une culture, dun mode de vie et d’un système de valeurs sociales distinctes par rapport aux régions rurales.
Politiquement, une ville peut être un ensemble des rapports politiques. Economiquement, une ville est considérée comme un groupement permanent de population et d’activités économiques concentrées dans un espace restreint, formant une unité ?conomiques complexe. Cette complexité s’explique par la présence d’une multitude des agents économiques avec des intérêts divergents, mais aussi par la présence de relations inter-villes. Définition statique Selon le critère retenu par les Nations Unies, les populations urbaines résident dans des localités d’au moins de 2000 habitants.
Cependant, ce critère recouvre une très grande diversité de situations. Les critères les plus fréquemment retenus est la division administrative. Il/ Les fonctions de la ville Fonction de consommation L’urbanisation s’accompagne de l’accroissement de la population ans les villes et de la densité démographique. Cet accroissement signifie l’expansion du marché, attraction des nouvelles industries et l’expansion des existantes. Ce qui distingue une ville d’une région rurale est l’importance de la propension à consommer.
Ainsi, une forte densité démographique permet à l’entreprise de réaliser une économie d’échelle, par le biais d’une diminution du cout de publicité et de l’information. Fonction de la production La capacité de la ville de produire des biens et des services dépend d’une part de sa ca cité d’attirer de nouvelles industries, t d’autre part de faciliter es industries déi? ville est déterminée par la localisation des activités économiques. La localisation des activités économiques dépend de la nature de l’activité et de la fonction de préférence localisationnelle des agents économiques.
I ya lieu de classer 3 catégories d’activités économiques selon les caractéristiques localisationnelles : celles qui s’approchent de la source de la MP, des marchés, et celles qui se situent entre les deux. Les industries qui se rapprochent des Sites des matières premières ou de la source d’énergies sont celles pour lesquelles e cout de transport est plus élevé que celui du produit fini. La plupart sont des produits primaires (mines, pêcherie, agriculture, ou de transformation primaire. Pour ces industries, le climat, la stabilité politique et le contexte socioculturel sont des variables déterminantes d’une bonne localisation. s industries dans le coût de transport des PF est plus grand que celui de la MP, s’approchent du marché (la plus part des activités tertiaires). Les économies d’agglomération procurées par les villes qualifiées affectent la localisation des activités économiques. Il convient de distinguer 3 groupes d’économies d’agglomération : Sociale : c’est-à-dire que plus que la population augmente, le cout de certains services publics (en eau, en électricité, est moindre De ménage : comprennent les avantages des équipements de loir, de culture, la qualité d’éducation, de recrutement, etc.
Des entreprises : jouent un rôle crucial dans la localisation + L’économie d’échelle : un processus par lequel le cout de production diminue grâce à l’accroissement de la production ; + L’économie de localisation : se rapporte aux avantages d’être ? roximité des activités complémentaires ; + L’économie d’urbanisation : la ville offre des avantages par rapport à la compagn complémentaires ; rapport à la compagne (la disponibilité de la main d’œuvre qualifiée, la proximité aux fournisseurs, La ville un lieu d’attraction des diverses activités économiques.
Ill/ Quelques exemples de fonction économique de la ville A/ l’industrie et la ville ‘industrie anime d’innombrables villes. On distingue plusieurs générations industrielles, selon la source d’énergie, la nature des branches industrielles, l’impact sur la croissance et la physionomie des villes. / Les relations organiques ville-industrie Cindustrie n’est pas nécessairement implantée en milieu urbain. Les interactions entre ville et industrie expliquent que cette dernière soit urbaine ou périurbaine. e fonctionnement industriel de la ville exige deux conditions . approvisionnement de la ville en énergie ; La desserte par des infrastructures de transport efficaces (autoroutes et aéroport) 2/ Types de villes industrielles Les villes mono-industrielles Les villes minières L’exploitation du sous-sol est à l’origine de beaucoup de villes. Certaines sont devenues des centres industriels. D’autres comme n Europe, Amérique du nord, Russie ont donné naissance des paysages urbains particuliers aux pays noirs. Les villes spécialisées Certaines villes sont spécialisées dans une activité industrielle.
La plupart sont de petites villes, animées par une usine, dans l’agro- alimentaire le textile ou la mécanique. Les complexes industriels (villes côtières) On les définit comme des agglomérations importantes au tissu industriel diversifié, comptant des entreprises puissantes appartenant à plusieurs branches et filières industrielles, dont les chaines techniques entretiennent des relations de omplémentarité ou de so entretiennent des relations de complémentarité ou de sous- traitance.
Ils ont des origines diverses mais ils convergent 3 facteurs une bonne situation géographique, initiative d’entrepreneurs et de banquiers mobilisant la masse de capitaux Indispensables, présence d’une population suffisante pour la main d’œuvre nécessaire. es branches industrielles complémentaires : réparties en 3 groupes Les industries de main d’œuvre et de consommation : sont liées ? la population elle-même, elles trouvent dans les villes, les grandes surtout, le personnel dont elles ont besoin que des débouchés. Les branches concernées sont celle du textile de la confection.
Les industries d’équipement : occupent une place centrale dans les complexes industriels, car elles sont liées à la présence des autres branches et d’une population nombreuse. Exemple : l’aéronautique, l’armement (besoin d’un personnel qualifié se trouvant que dans les grandes villes, des réseaux étoffés de sous- traitants, soutien financier des banques… ) e dernier groupe est au service des précédents (les industries de base) : sont des besoins de la ville elle-même. II s’agit du bâtiment du génie civil, des industries de base comme le secteur e l’énergie, les raffineries…
Les ports industriels Le cas particuliers des ports Ils sont des types particuliers de complexes industriels. Leur emplacement obéit à des règles précises car ils sont tributaire de conditions particulières, locales régionales, terrestres et nautiques… leur fonctions industrielle a une triple origine Les besoins spécifiques de l’activité portuaire L’intérêt de traiter au point même de rupture de charge les marchandises Importées Besoin du complexe urbain et industriel, le port est aussi une ville souvent très peuplée. L’organisation urbaine de 0 7