Obiblio Fr 1581 Economie De L Offre Versus Economie De La Demande

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Dissertation Sujet : Économie de l’offre versus économie de la demande À l’occasion de la crise de 1929, John Maynard Keynes s’inquiète de l’apparition d’un chômage de masse, il conçoit donc que des dysfonctionnements sur marché du travail,.

Mais c’est en 1936 avec la publication de son œuvre intitulé « Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie » qu’il rompt avec les postulats de la théorie économique classique dominante en dénonçant l’équilibre de sous emplois et l’autorégulation systématique du mar or 17 place cruciale à l’inte rupture théorique iss du ra onc naissance à un s’intituler :Economie son analyse une ‘économie. Cette Keynes va donner ue qui peut ie de la demande.

L’économie de l’offre est un courant de pensée qui place la loi de Say selon laquelle « toute offre crée sa propre demande » au cœur de son analyse. Les économistes de [‘offre considèrent que le marché s’autorégule grâce à la parfaite variabilité des prix ainsi condamnent toute intervention de l’Etat. En revanche l’économie de la demande accorde une place cruciale à la demande notamment avec le principe de la demande effective ou la production est déterminée par la emande anticipée des entreprises.

Ainsi ils sont favorables à une intervention étatique qui puisse réguler le fonctionnement du marché. Il semble égitime de préciser que lorsqu’on parle de l’économie de l’offre on fait allusion à la théorie classique mais plus principalement au modèle néoclassique ainsi lorsqu’on parle de demande on fait référence au modèle keynésien. Il serait Intéressant de voir de quelle façon se manifeste l’affrontement analytique entre néoclassique et keynésienne et quelles sont les divergences entre ces deux courants concernant la régulation de l’économie?

Dans un premier temps nous analyserons la confrontation analytique entre néoclassique et keynésiens par rapport au cadre d’analyse économique c’est a dire à la conception économique pour ensuite examiner dans un deuxième temps le contraste idéologique et keynésien par rapport à la régulation de l’économie I Antagonisme néoclassique et keynésien concernant la conception de l’économie Dans cette première partie, nous allons étudier comment se manifeste l’affrontement théorique entre néoclassiques et keynésiens au niveau des principes fondamentaux de l’économie t de la conception des marchés A) Opposition des principes fondamentaux D’emblée il semble légitime et rigoureux de préciser qu’il y a des divergences concernant le type d’approche théorique néoclassique et keynésienne Le raisonnement théorique néo-classique se fait de façon microéconomique, par l’étude minutieuse du marché et de sa flexibilité (ajustement par les prix) .

Basée sur l’individualisme méthodologique purement rationnel et sur une vision du marché davantage oriente vers l’offre, l’approche néoclassique parvient à démontrer que le marché a la capacité de s’autoréguler, la roduction est entièrement transformée en revenu ainsi l’équilibre de plein emplois est toujours vérifiée. On reconnait donc dans ce modèle économique un recours systématique à la loi de Say volet primordial du modèle néoclassique, selon lequel toute offre crée sa propre demande, sachant que la production PAG » 7 néoclassique, selon lequel toute offre crée sa propre demande, sachant que la production engendre des revenus, qui sont consommés ou épargnés, donc investis.

De même I économiste de l’offre insiste par le biais de la théorie quantitative de l’a monnaie sur le fait qu’il y a une dichotomie ntre la sphère monetaire et réelle ce qui sous-entend que la monnaie n’exerce pas aucune influence sur les variables réelles A contrario les économistes de la demande proposent une analyse macroéconomique en termes de flux globaux basés sur le court terme ou la monnaie joue un rôle primordial en supposant une interdépendance entre la sphère monétaire et réelle . lls considèrent que l’individu n’est pas compétemment ratlonnel ce qui veut dire que des phénomènes d’Incertitude influencent dans la dynamique de l’économie..

Le modèle keynésien fonde son analyse sur le fait que les rix sont rigides à courts termes les ajustements se font par les quantités et pas par les prix. Les marchés sont loin d’être autorégulateurs spécialement celui du travail du fait qu’il existe du chômage involontaire. Keynes parle donc d’équilibre de sous emplois manifesté par une insuffisance de la demande globale pour introduire l’un de volet fondamental de son analyse demande effective définit comme la demande prévue par les chefs d’entreprises lorsqu’ils décident de produire, d’investir, et éventuellement d’embaucher des salaires supplémentaires. Quand elle est insuffisante, les entrepreneurs ne prendront pas le isque d’embaucher et de produire par crainte d’une insuffisance des débouchés.

On s’aperçoit donc que l’antagonisme analytique met en avant la différence flagrante entre deux volets d’analyse : la loi de débouchés qui suppose un débouchés qui suppose une traduction intégrale de la production en revenu et le principe de la demande effective selon lequel la demande anticipée déterminera la production néanmoins rien n’assure que cette production soit traduite intégralement en revenu sachant qu’il peut y avoir un phénomène de thésaurisation B) Divergences par rapport à la perspective des marchés La confrontation analytique et conceptuelle entre les néoclassiques et keynésiens se poursuit au sein des marchés 1- Des raisonnements contrastés concernant le marche du travail Dans l’univers néoclassique, l’équilibre sur le marché du travail est atteint par des ajustements du salaire réel,c’est-à-dire grâce ? une parfaite flexibilité du salaire réel. Par conséquent l’équilibre sur le marché du travail acquiert le statut d’équilibre de plein emplois.

Par ailleurs le modèle néoclassique considère que la demande de travail des entreprises ainsi que l’offre de travail des ménages épendent du salaire réel. Conformément à la loi des débouchés Il existe donc un salaire réel d’équilibre auquel les intentions des ménages et des entreprises se rencontrent, c’est-à-dire qu’à ce salalre, toute demande est satisfaite, et chaque travailleur disposé à travailler pour ce salaire est embauché. Le marché s’ajuste donc toujours pour faire émerger cet équilibre de plein emploi. Si par exemple le salaire est trop élevé, il existe des travailleurs disposés à travailler pour un salaire plus bas, et les entreprises ont intérêt à les substituer. l faut remarquer que ce processus d’ajustement e fonctionne qu’en absence des barrières institutionnelles par exemple des conventions collectives sur les sa 13 qu’en absence des barrières institutionnelles par exemple des conventions collectives sur les salaires. ll faut souligner aussi que cette conception d’un marché du travail toujours équilibré n’exclut pas l’existence du chômage. Mais dans le cadre néoclassique, il s’agit d’un chômage volontaire:les chômeurs ne travaillent pas parce qu’ils considèrent le salaire offert par le marché comme trop bas. En revanche l’optique Keynésienne refuse la théorie de l’équilibre e plein emplois en supposant qu’aucun marché et surtout pas le marché du travail n’est pas autorégulateur. Keynes considère donc que le marché du travail ne fonctionne pas conformément aux lois de l’offre et de la demande.

Le prix du travail (salaire) ne conditionne que partiellement les quantités de travail offertes et demandées. Pour Keynes, le niveau de l’emploi dépend d’abord de la « demande effective » c’est-à-dire la demande de biens de production ou de consommation que les entreprises anticipent, en fonction de l’analyse qu’elles font de la situation. En fonction de ces anticipations, les entreprises décident du volume de production qu’elles vont produire et donc du niveau de l’emploi. Néanmoins, rien ne garantit que ce niveau d’emploi correspond au plein-emploi. Keynes va plus loin on affirmant qu’il peut y avoir équilibre sur tous les marchés et déséquilibre durable sur le marché du travail.

Ceci ne peut avoir lieu pour les néoclassiques : les travailleurs, dans un marché libre de toute entrave (pas de salaire minimum notamment) vont baisser leur prétention salariale et on retrouvera le plein-emploi. Pour Keynes, ette baisse des salaires aura au contraire une conséquence dramatique : si elle est généralisée aura pour effet une baisse de la dema contraire une conséquence dramatique : si elle est généralisée aura pour effet une baisse de la demande, donc une baisse de la production et finalement contribuera à augmenter le chômage. L’ajustement par le marché, loin de résoudre le problème, l’amplifie faisant toujours référence à l’idée essentielle que le salaire n’est pas qu’un coût, c’est aussi un revenu.

Ainsi on peut dire que ce déséquilibre traduit par une insuffisance la emande effective ne peut donc pas être résolu par le marché néoclassique caractérisé par une variabilité parfaite des salaire mais au contraire par un ajustement quantitative d’allure keynésienne :relance de la demande effective 2- Des approches qui différent dans la conception du marché des biens Pour conceptualiser le marché des biens les néoclassique font recours à lois de Say selon laquelle « tout offre crée sa propre demande ». lls considèrent donc que la totalité des biens produits détermine la demande, qui quant à elle se transforme en un revenu intégralement consommé en biens et services.

Dans la logique néoclassique lorsqu’ un produit est rare sur le marché des biens et services, il devient cher, les consommateurs en consomment moins et les producteurs sont incités à en produire davantage, l’offre et la demande s’équilibrent ainsi automatiquement grâce à la parfaite variabilité des prix Par ailleurs dans un cadre microéconomique l’individu va devoir calculer l’arbitrage optimal entre consommation et épargne ; et cet arbitrage va être influencé par le taux d’intérêt. Plus les taux d’intérêts seront élevés et plus les ménages vont épargner. Sur e marché des biens et services, pour être à l’équilibre (situation optimale), il faut que l’épargne des ménages soit égal à l’inv être à l’équilibre (situation optimale), il faut que l’épargne des ménages soit égal à l’investissement des entreprises. L’offre globale est déterminée par le volume de l’emploi, c’est-à-dire le plein-emploi. Le niveau d’offre correspond au niveau de production maximal dont l’économie peut atteindre. ? partir de là, le demande s’équilibre spontanément à l’offre. A contrario le raisonnement Keynésien considère que rien ne garantit l’équilibre sur ce marché. Il y a possibilité de déséquilibre sur ce marché sachant que l’économie peut très bien se trouver en situation de sous emploi lorsque l’offre de biens est supérieure à la demande de biens. Keynes va ainsi s’intéresser à la fonction de demande et à la fonction d’offre. Le niveau de demande et plus précisément le niveau de demande effective qui va déterminer l’offre. Néanmoins, il peut y avoir des déséquilibres. Tout d’abord, les entreprises peuvent faire une mauvaise estimation de la demande.

Si par exemple, les entrepreneurs surestiment la demande, la demande réelle era inférieure à la demande effective et dans ce cas, il y aura déséquilibre de surproduction sur le marché du travail. Si au contraire les producteurs sous-estiment la demande, il y aura pénurie sur le marché des biens et services. Dès lors que la production se fixe sur une demande anticipée, rien ne prouve qu’elle soit traduite dans son intégralité en revenu. Ensuite, même si on a un équilibre sur le marché des biens et services, et une anticipation correcte, rien ne garantit que cet équilibre soit suffisant pour assurer le plein-emploi 3- Les divergences concernant le marché des capitaux

Dans le marché des biens version neoclassique l’épargne et l’investissement s’équilibre en supposant PAGF70F17 marché des biens version néoclassique l’épargne et l’investissement s’équilibre en supposant d’emblée que l’épargne est une fonction croissante du taux d’intérêt (quand le taux d’intérêt augmente l’épargne augmente) et l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt (quand le taux d’intérêt diminue, l’investissement augmente). Si l’épargne (offre de fonds prêtables) est insuffisante pour financer l’investissement (demande de fonds prêtables), le taux d’intérêt va augmenter et ‘équilibre sera de nouveau réalisé.

An revanche Keynes considère que les ménages épargnent en fonction de leur revenu (plus le revenu est élevé plus l’épargne est élevée), les entreprises investissent en fonction des profits escomptés et du taux d’intérêt. Les entrepreneurs investissent lorsqu’ils peuvent emprunter à un taux d’intérêt inférieur au taux de rendement escompté. L’égalité épargne investissement n’est donc pas forcément réalisée au départ puisque les déterminants sont différents (revenu des ménages pour l’épargne, taux d’intérêt pour les investissements des entreprises). L’équilibre n’est pas forcément réalisé sur ce marché, si l’épargne est trop abondant par rapport à l’investissement, une partie de l’épargne sera thésaurisée. – Des visions non adjacentes concernant le marché de la monnale Les néoclassiques considèrent que le marché monétaire est caractérisé par une demande de monnaie de la part des individus et une offre de monnaie par les autorités monétaires Ainsi on peut dire que la demande de monnaie est liée aux besoins des agents économiques en moyens de paiements pour assurer les transactions. Elle dépend du niveau de production et donc de la aleur des biens et services produits. Ainsi, plus PAGF dépend du niveau de production et donc de la valeur des biens et services produits. Ainsi, plus le niveau de production sera élevé, plus les transactions effectuées seront nombreuses et donc plus les besoins de moyens de paiements seront importants.

Il n’y a qu’un seul motif de demande de monnaie, le motif de transaction ce qui fait référence à l’hypothèse que les individus ne sont pas victime d’illusion monétaire. En ce qui concerne l’offre de monnaie, elle ne varie pas en fonction des grandeurs économiques puisque c’est une décision des autorités onétaires. L’équilibre est donc garantit par la parfaite flexibilité du taux d’intérêt. Coffre de monnaie est une donnée, une constante ,cet postulat se confirme avec la théorie quantitative de la monnaie en supposant la non influence de la sphère monétaire sur la sphère réelle et un seul niveau général des prix. l_’équilibre est donc garantit par la parfaite flexibilité du taux d’intérêt .

A différence des néoclassique Keynes considère que , la monnaie n’est pas neutre, elle n’est pas simplement un moyen de transaction, elle peut être aussi recherché pour elle-même et Keynes distingue ainsi plusieurs motifs d’encaisse c’est à dire un motif de précaution qui vient s’ajouter au motif normal de transaction c’est à dire que les agents économques gardent des liquidités pour faire face aux éventuels aléas de l’existence. D’autre part les agents économiques peuvent aussi solliciter de la monnaie pour motif de spéculation c’est à dire pour placer postérieurement cet argent momentanément mis en Pour Keynes en fait les agents économiques ont une « préférence pour la liquidité » de telles sorte que les taux d’intérêt s’établissent en relation à cette préférenc