Economie et developpement

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ECONOMIE DE DEVELOPPEMENT Plan : « Le développement : concepts et définition » Chapitre 1 Chapitre 2 : « Les indicateurs de développement » Chapitre 3 : « Théorie et modèle de développement » : « Le Développement : Concepts Et Définition » Section 1 « Analyse Conceptuelle » Paragraphe 1 : « Apparition Du Thème Développement » Le concept de développement est d’apparition relativement récente dans la littérature. En français, le terme développement dans son explication économique est très récent.

Il est encore ‘Vipe View next page totalement absent d et 1958. Ce n’est qu’? 8 quelques travaux isol s e, au phénomène du so des premiers a utilisé e publiée en 1956 ‘apparaît dans xclusivement liée çois Perrou, fut l’un e. Ce terme forgé ? la fin des années 50 ne se généralise que dans le dictionnaire de science économique en 1968, ainsi que dans le petit dictionnaire de la science économique de la même année. Dans le monde anglo-saxonne, le terme développement dans son explication apparait beaucoup plutôt, mais ne se généralise que dans les années 50.

Au total, l’apparition du terme de développement est relativement récente. Alors, on peut se demander ce que couvre cette notion. Paragraphe 2 : « Définition De Différents Concepts Liés Au Développement » La définition de développement implique sa comparaison au concept de croissance. Dans la théorie développement, raccent est mis sur l’équilibre entre l’accumulation du capital et la croissa croissance de la population, ainsi que sur rajustement reclproque.

Dans la théorie de la croissance, l’accent est mis sur l’équilibre entre l’investissement et l’épargne. Ainsi, le sous-développement est relié aux problèmes de la pression démographique et la Pénurie de capital. Pour François Perrou, la croissance est définie comme l’augmentation soutenue pendant plusieurs périodes d’un indicateur pour une nation c’est le PIB. Dans la théorie de croissance, on se base sur l’aspect quantitatif et globale de l’économie à long terme repéré par un indicateur.

Dans cette perspective, la croissance ne signifie pas nécessairement Pamélioration de niveau de vie par tête d’habitant, car les fruits de la puissance ne bénéficient pas automatiquement et de façon identique à tous les groupes sociaux. Le développement se définie (selon François Perroux) comme a combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la pousse à faire croître cumulativement et durablement son produit global.

Le développement englobe donc à la fois raspect structurel qunatitatif et l’aspect qualitatif de l’évolution à long terme repérée par les changements dans les proportions et les relations qui caractérisent l’unité considérée et dont certains ne sont pas quantifiables. Ainsi le concept de développement apparait plus englobant que celui de croissance en ce sens qu’il implique la croissance, mais au-delà il met l’action sur la satisfaction des esoins fondamentaux et que cette croissance soit bénéfique ? tout le monde.

Le sous-développement peut être définie comme une situation dans laquelle les besoins fondamentaux ne peuvent être satisfaits. C comme une situation dans laquelle les besoins fondamentaux ne peuvent être satisfaits. Certains utilise le mot « pays en développement » pour indiquer quel processus de croissance est encours et qu’il s’accompagne d’une mutation des structures économiques et sociales. La banque mondiale utilise ce terme et fournit des arguments en faveur de cette formule plus optimiste.

On a longtemps utilisé la notion de sous-développement pour qualifier les pays sous industrialisés et diminué de ressources pour les opposés aux pays développés à forte potentielle technique et économique. Ce concept de « sous-développement » est à la fois contestable et opératoire. Contestable parce qu’il désigne une inférieurité, insuffisance, un retard, il peut s’accompagner d’une connotation péjorative.

Opératoire dans la mesure où il indique bien l’interrogation fondamentale suivante : « En quoi, comment, pourquoi certains pays différents du modèle de développement ?conomique, social et politique sont fournit par les pays développés ? Cette problématique reste légitime tant qu’elle s’obtient d’une valorisation et tant qu’elle n’assimile pas une décroissance et inférieurité. Dans cette perspective, le sous- développement désigne un retard par rapport aux pays développés et mallement une inférieurité en soi. Dès lors, il apparaît exacte de parler de société en voix de développement ou de société en développement.

Le concept du sous-développement ne peut être compri que par référence aux types de société qui s’est constituée progressivement depuis le 5ème siècle en Europe, et qui est devenu au 19ème et 20ème siècle le type dominant des sociétés à l’échelle mondiale et qui est devenu au 19ème et 20ème siècle le type dominant des sociétés à l’échelle mondiale et se caractérise par les traits suivantes : C’est une société centrée sur le progrès technique et il connaît un très grand dynamisme en ce qui concerne les innovations technologiques qui sont à la base d’une expression industrielle continue.

La population est organisée au sein d’unités qui sont indépendantes de la famille. C’est une société urbaine. C’est une société d’abondance et de croissance. Par contre, les sociétés sous-développées présentent les caractéristiques suivantes : C’est une société à technique peu progressive dont la technologie évolue par imitation plus que par invention et par innovation. C’est une société pénurité dans laquelle les besoins essentiels sont mals couverts.

Le sous-développement correspond donc à une phase de l’histoire au cours de laquelle l’ensemble des sociétés tentent ? se définir par rapport au modèle de la société développée sans pouvoir fonctionner réellement et conformément à ce modèle. A travers des différents écrits, on peut relever d’autres termes pour désigner et pour décrire ce phénomène. On peut parler de pays attardés, cette notion a été progressivement abondonnée ? cause de sa connotation péjorative.

On peut trouver autre terme, pays pauvres sous entend on se refère à la distribution inégale des richesses au niveau mondial qu’à l’intérieur de chaque pays. L’expression pays sous-développés implique donc l’idée que ces Etats souffrent aujourdhui de retard divers mais qu’ils ne sont qu’en retard dans un processus linéaire commun au éveloppement de tous les pays. C’est la thèse de Jonathan Most 4 OF processus linéaire commun au développement de tous les pays. C’est la thèse de Jonathan Mostow qui est à l’origine de cette expression.

Pour lui, chaque pays passe par 5 étapes de croissance • La société traditionnelle une condition préalable, au démarrage, au progrès, vers la maturité et Pair de la consommation de masse. Les pays en voie de développement (PVD) se situent à une état identique à celle des pays Européens à la fin du 19ème siècle. Le terme de PVD indique qu’en processus de développement n cours de transformation économique et sociale capable de modifier l’état initial du sous-développement et enfin pays du tier monde. Cette notion sous entend l’idée de partage du monde en trois blocs un bloc capitalisé. n bloc socialiste. les autres. Le tier monde est ni capitaliste ni socialiste. Section 2 : « Le Développement : Une Approche Historique » Avec la découverte des voies terrestres et maritimes au 16ème siècle par les Européens et le développement du commerce exotique, les Européens commencent ainsi à s’ouvrir sur le monde. On parle à l’époque d’ « économie monde » évangélisation et le commerce vont constituer des moyens pour une domination économique et culturelle qui intègre progressivement l’Amérique, l’Afrique et l’Asie à l’économie monde dominé par les Européens.

A la fin du 18ème siècle, le centre du monde se déplace vers l’Atlantique. Les économistes libéraux anglais énoncent l’internationalisation des échanges premier pat vers la mondialisation. Ainsi, la Grande Bretagne suivra ses théoriciens principalement Adam Smith et David Ricardo, en sacrifiant son agriculture pour devenir l’Atelier du monde qu’elle griculture pour devenir l’Atelier du monde qu’elle inonde par ses produits manufacturés (Révolution Industrielle).

Cet échange inégal ajouté par la puissance maritime et territoriale de son empire assure l’hégémonie Bretanique sur le monde jusqu’à la fin du 19ème siècle. Au 20ème siècle, ce ne sont plus seulement les produits qui sont échangés mais également les facteurs de production (travail et Capital). Cest ainsi que les grandes pôles économiques attirent la main-œuvre des régions lointaines. L’Europe du Nord-Ouest fera appel à la main-œuvre du bassin de la méditerrané (Maghrib, Turquie, Espagne, Italie).

Les grandes firmes n’exporte plus seulement les produits, mais aussi des usines (investissement directe à l’étranger). Actuellement, le monde est marqué par une étape supplémentaire dans l’intégration mondiale à savoir l’internationalisation financière. Cette dernière se manifeste par l’implantation bancaire à l’étranger pour les échanges et les productions qui se font à l’échelle planétaire. Enfin, on ne peut réduire ce système monde à sa dimension économique. En effet, l’information envahie l’ensemble de la planète et les idées ranchissent rapidement des frontières.

Les organisations internationales ont de plus en plus d’importance et contribue à l’émergence d’une prise de conscience universelle. Ils sont reliées par les O. N. G (Organisation non gouvernementale) qui jouent actuellement un rôle fondamental dans les différents processus de développement. Chapitre 2 : « Les Indicateurs De Développement » Section 1 : « Les Indicateurs Classiques De Développe 6 OF De Développement » Section 1 : « Les Indicateurs Classiques De Développement » PIB/habitant reste l’indicateur le plus souvent utilisé.

C’est par cet indice que la Banque Mondiale établie son classement. PNB se préte mieux aux comparaisons internationales, dans la mesure où il ne retient que la production des entreprises nationales et non pas les entreprises étrangères situées sur le territoire. Dans les pays industralisés, la différence est négligable. Alors que dans les pays du tiers monde, le PNB est généralement inférieur au PIB du fait du rôle important des multinationales qui rapatrient une partie de leurs revenus dans leurs pays d’origine.

Dans ces comparaisons internationales, on se sert du Dollar omme unité mais cette manière de procéder pose des problèmes puisque les comparaisons ont en fonction des fluctuations de changes. Un pays dont la monnaie s’apprécie face au Dollar, verra son PIB en Dollar augmentait, pourtant rien de plus n’aura été produit. L’inverse d’un pays dont la monnaie se déprécie face au Dollar, verra son PIB diminuait. D’autre part, la difficulté à comparer les PNB exprimés en Dollar doit également tenir compte des difficultés de prix parfois considérable entre les pays développés et les pays sous- développés.

Cette constatation importante a amené les économistes de la Banque Mondiale à exprimer le PIB et le PNB en parité de pouvoir d’achat (PPA) qui correspond aux taux de conversion qui égalisent le pouvoir d’achat entre deux monnaies différentes. Les difficultés d’estimation restent au moins redoutables. En effet, comment établir des équivalences entre des pouvoirs de consommateurs dans des pays dont En effet, comment établir des équivalences entre des pouvoirs de consommateurs dans des pays dont le style de consommateur varie.

Malgré ses imperfections liées à l’utilisation de cet indication, le PNB/habitant reste l’indice le plus utilisé en articulier par la Banque Mondiale et le FMI (Fonds Monétaire International). Le PNB révèle de nombreuses limites dans le calcul de la valeur ajouté. Les premières traduisent d’abord une sous-estimation par la non prise en compte d’éléments de niveau de vie. Par exemple : le PNB ne mesure pas les prestations ménagères comme la préparation des repas, la confection des vêtements, l’entretien de la maison et du jardin, la garde, l’éducation, soins aux malades, acceuil des autres membres de la famille…

Tout cela est tenu comme nul dans le calcul du PNB. La comptabilité ationale qui ignore aussi le travail domestique, l’auto- investissement, l’auto-consommation des sciences, l’entre-aide familiales, le troc, . En faite, le PIB a été mis au point pour des chiffres des économies totalement monétarisées, où personne n’échappe au circuit monétaire. Le PIB donne un chiffrage très sous-évalué de la production réelle de richesse, de même la comptabilité nationale ignore l’économie parallèle, sous-terraine, informelle qui est créatrice de richesse mais qui ne fait l’objet d’aucune déclaration auprès des organismes officels.

Il existe aussi des actions exclues, le plus ouvent des comptes nationaux, il s’agit des actions illégales telles que la contre-bande, le trafic de drogue, le trafic des devises, prostitution. I ny a a priori aucune raison théorique convaincante de ne pas en tenir compte. L’utilité d’un BOF I ny a a priori aucune raison théorique convaincante de ne pas en tenir compte. L’utilité d’un bien économique n’implique aucune connotation normative, l’illégalité de la production ou des transactions relatives à certains biens et services n’élimine nullement l’utilité.

Le problème est que par hypothèse, les activités illégales ne onnent lieu à aucune déclaration aux autorités administratives ni aux statisticiens. En pratique donc, que de ne pas les prendre en considération mais c’est alors seulement parce qu’on ne les connait pas. Au final, faute de prendre en compte l’auto-consommation des sciences, les pratiques d’entre-aide familiales, le secteur informel… La croissance réelle des pays en développement est souvent sous-estimée, de même l’emploi dans les secteurs informels n’étant pas pris en considération et le chômage aussi qui est souvent sur-estimé.

Le PNB est également sur-évalué à plus de points de vue. Tout ‘abord parce que les nuisances n’apparaissent pas en flux négatifs et ne diminuent pas le PNB, alors qu’elles aient un effet direct sur la diminution de la qualité de vie (eaux polluées, forêts détraitées, inondations, un pays peut être riche en valeur ajouté et voir se détourner son patrimoine, cela signifie que le PNB n’est en aucun cas un indicateur de la qualité de vie.

La qualité de vie n’est pas nécessairement proportionnelle au PIB, non seulement ces nuisances ne sont pas comptabilisées en moins mais la comptabilité nationale enregistre le positionnement des activités qui essayent de remédier à ces uisances (exemple : murs anti-bruit). Ce qui conduit le PNB a augmenté d’autant plus que les nuisances sont i (exemple : murs anti-bruit). Ce qui conduit le PNB a augmenté d’autant plus que les nuisances sont importantes.

Plus de voiture Embouteillage + Bruit + Pollution murs Ces considérations laissent à penser que la croissance quantitative du PNB est de moins en moins significative pour l’amélioration du bien-être économique (le PNB utilisé pour mesurer la croissance) et le PIB qui ne mesurent en réalité que ce qui est payé effectivement sur la marché, même si ces activités ont destructrices alors que ce qui ne se paie pas sur le marché n’est pas mesurer même s’il s’agit de contributions positives, voir essentielle pour le bien-être.

Section 2 : « La Mesure De Développement Humain » Le revenu ne saurait résumé la vie humaine, c’est pourquoi le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a développer le concept de développement humain et élaborer des indicateurs composites afin de saisir différentes dimensions qualitatives et quantitatives. Ce travail est effectué d’après l’IDH (Indicateur de développement humain). puis dès 1995, l’indicateur exo-spécifique de développement humain (ISDH) et l’indicateur de la participation de la femme (IPF).

Paragraphe 1 : « Indicateur de Développement Humain » Depuis 1990, le programme des Nations-LJnies pour le développement publie dans son rapport un indice synthétique du développement humain. Cet indice prévilégié la longévité du savoir et du niveau de vie. Il est actuellement calculé à partir de trois variables : Espérance de vie. Le niveau de connaissance mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation de tout niveau. Le PIB réel par habitant ajustée 0 8