Dissertation comparative finale
Samuel Cardin Sciences de la nature groupe 3724 p g La propriété et l’amour-propre dans la société Dissertation comparative présentée ? M. Daniel Delorme, Département de philosophie, une terre, un chien ou même quelqu’un (dans le cas d’un enfant ou d’un esclave, par exemple). Ensuite, il faut comprendre ce qu’est l’amour-propre. Ce terme se rapporte beaucoup à l’estime de soi et à l’orgueil, c’est-à-dire que c’est la façon dont on se perçoit par rapport aux autres. Ce concept est fondamental dans la vision de la relation de l’homme avec ses semblables de Rousseau.
En effet, c’est l’amour-propre qui fait en sorte que l’homme tend à vouloir s’élever au-dessus de ses semblables afin d’avoir le sentiment d’être le meilleur et d’être reconnu. Cest ce qui pousse l’homme à être méchant, il tend à nuire aux autres pour assurer sa suprématie relative puisque, pour être reconnu, il faut se démarquer des autres. Cest exactement ce qui crée les inégalités sociales. Tous les liens de dominance et de soumission entre les individus naissent du fait que les uns possèdent et les autres non et ce, autant au niveau de la gouvernance que des biens matériels.
Pour Rousseau, l’être humain à l’état naturel n’a aucune raison de vivre en société puisque la nature lui permet de survivre par lui-même. L’abondance des vivres dans la nature fait en sorte qu’il ne peut pas être sous le joug d’un autre parce qu’il n’a pas besoin de l’autre (Rousseau, 1964). Il n’a donc aucune raison d’être égoïste ou même de convoiter les avoirs de l’autre. L’homme serait donc parfaitement indépendant et bon, obéissant seulement à sa conscience. En fait, étant solitaire de nature, l’homme n’est pas tout à fait considéré comme bon par Rousseau, ais plutôt comme amoral.
Autrement dit, le bien et le mal 2 OF s fait considéré comme bon par Rousseau, mais plutôt comme amoral. Autrement dit, le bien et le mal n’existe pas chez l’homme à l’état de nature. Cette notion est définie par la société et l’homme naturel ne vit pas en société. Il reste cependant que Rousseau affirme que l’homme est porté à aller au secours des autres parce que la pitié serait un sentiment inné chez lui. C’est donc forcément au sein de la société que l’homme acquiert des vices comme la méchanceté et l’égoïsme.
Un penseur comme Hobbes serait en totale opposition avec le fait que l’homme naît naturellement bon, puisque, selon lui, l’homme recherche d’abord et avant tout son bien-être personnel (Morin, 2000). Toutes les actions qu’il pose servent ce dessein et celui-ci uniquement. C’est ce qui ferait de l’homme, à la base, un être égoiSte qui ne tente que d’augmenter son bien-être et qui n’est pas porté à aider ses semblables. Pourquoi donc l’humain aurait-il choisi de vivre en société s’il ne veut pas soutenir les autres? La réponse est que la vie en société constitue une ompréhension au second degré de la hausse de son bien-être.
L’homme côtoie et tolère ses semblables uniquement parce qu’il sait ou qu’il croit que cela lui permettra d’augmenter son standard de vie. Pour Hobbes, cet égoïsme refait surface lorsque les législations sont abolies, soit lorsque les liens de soumission disparaissent, comme dans le cas d’une guerre civile (Morin, 2000). Reprenons le cas de l’état islamique, ce dernier, existant pendant une crise civile, va même jusqu’à décapiter des gens seulement parce qu’ils n’adhèrent pas au mouvem OF s civile, va même jusqu’à décapiter des gens seulement parce qu’ils n’adhèrent pas au mouvement islamique.
Normalement, ce serait un geste qui se solderait par une peine de prison à perpétuité, mais l’absence des forces de l’ordre, le groupe dominant, leur évite tout châtiment : ils n’ont donc aucune retenue de laisser libre cours à leur brutalité. Je crois que la conception de Hobbes est inexacte du fait que si la société comble bel et bien tous les besoins primaires de l’homme, il y a d’autres aspects de société qui ne servent pas au ien-être d’une seule personne, mais de la société en général.
L’éducation fait partie de ces aspects. En effet, cette transmission des connaissances acquises au fil du temps par l’homme aux générations futures constitue un geste qui va totalement ? l’encontre de l’égoÉme. De plus, toutes les nouvelles découvertes contribuent à l’augmentation du bien-être de la collectivité. Si Ihumain était de nature égoïste, il garderait ses nouvelles découvertes pour lui-même sans les divulguer aux autres pour se hisser au-dessus de ses semblables.
C’est ainsi que je conclus que l’être humain n’est pas fondamentalement égoiSte, sans quoi on n’aurait aucun partage de connaissance et l’école serait totalement inutile. Par conséquent, je maintien le fait que c’est les mœurs de société, transmis à l’école ainsi que des parents vers leurs enfants, qui rendent l’homme méchant et égocentrique. Ainsi, c’est parce que l’état islamique véhicule le message que l’occident est associé à l’enfer et que tout y est pourri que les islamistes radicaux nous sont hostiles. C’est la 4 OF S