Corpus sur Montaigne
Montaigne reprend la question des philosophes sceptiques qui doutent du savoir commun, «Que sais-Je», se demande-t-il au fil des Essais, un genre qu’il a inventé, où il confronte ses facultés de comprendre aux savoirs du passé et de son temps. Il se penche sur les questions essentielles de la morale, de la politique, de la civilisation. Cest l’homme et sa condition qui sont aux cœur de son projet. Le premier texte est la préface des Essais intitulé «Au lecteur» écrit en 1880.
Les deux autres textes sont extraits de deux essais différen de «Du repentir». Mo oi et son livre dont il aussi de témoigner d p g s aux enfants» et dissociable entre _ Mais il revendique ition de l’homme. Tout d’abord, le projet de Montaigne a une dimension privée. En effet celui-ci s’adresse directement à ses lecteurs avec souvent un discours énoncé à la Swipe to page première personne «je» et les articles «mes», «mon» etc.
Il interpelle également son lecteur directement avec «lecteur» ? la ligne 1 de la préface. De plus à la fin de la préface, il signe lui- même avec «De Montaigne, ce 1er mars 1584» ce qui montre son implication. D’autre part, Montaigne se prend comme exemple pour illustrer son projet. Il veut que le lecteur le voit comme il est réellement avec à la ligne 8 du deuxième texte «je veux qu’on my voie dans ma façon d’être simple, naturelle et ordinaire sans artifice».
Il veut partager avec le lecteur ses propres expériences et ses propres visions de la condition humaine. par ailleurs, il se dit, je cite «être la matière de son livre» à la ligne 13 du deuxième texte. Montaigne nous fait également part de son état desprit et se confie à son lecteur ligne h avec «Cest une humeur élancolique -et une humeur par conséquent très opposée à ma disposition habituelle produite par le chagrin de la solitude dans laquelle je m’étais jeté il y a quelques années».
Cependant, surtout dans le troisième texte, Montaigne généralise 2 jeté il y a quelques années». la condition de Ihomme et réfléchit à ce sujet autrement que par sa propre personne. En effet, il critique le monde et et y dénonce la bêtise humaine avec la ligne 2 «et si j’avais à le façonner de nouveau, je le ferais vraiment bien autre qu’il n’est» en parlant de l’homme. Le monde pour lui n’est qu’ «une balançoire erpétuelle»je cite car pour lui rien n’y est stable, tout change tout le temps.
Montaigne analyse l’homme à la vitesse de son temps, à la vitesse de la vie. De plus pour lui quel que soit le milieu social d’où l’on vient la condition humaine y est présente de la même façon avec la ligne 13 «chaque homme porte en lui la forme entière de la condition humaine ». Le projet de Montaigne a donc une dimension personnel par son exemple propre et ses propres visions de la société et de la condition humaine. Cependant il généralise quand même sa réflexion sur l’homme. 3