Montaigne

essay B

Publiés pour la première fois en 1 580, cette ?ouvre est un ensemble de courts textes sur différentes réflexions au sujet de la vie, de la mort, des hommes, de son époque, dans laquelle il cherche d’abord à se trouver lui-même, à donner une image de lui-même tout en apportant à ses lecteurs matière à réfléchir sur eux-mêmes et sur le monde. Nous nous proposons de montrer dans une explication linéaire en quoi montagne, dans cet essai argumentation sur les intentions face à la mort, grâce à une progression en alternance argument/exemple, donne une leçon de vie et ne piste de réflexion sur la vie à ces lecteurs? ‘intention juge nos actions » premier boy cynique amputa 22, 2011 9 pages Renaissance. Le monde sort de l’obscurantisme du Moyen- montait swaps toi vie nées page montagne commence par un postulat de départ « La mort, dicta-on, nous acquitte de toutes nos obligations ». Il l’attribue au sens commun et en fait une généralité par le « dicta-on » et par le présent de vérité générale. Par le « nous » qui englobe aussi tous les hommes, il en fait une sorte de maxime.

Il part donc d’une idée générale, que tous naissent, dont bien entendu le lecteur : la mort nous libère de nos obligations. A noter que le mot « toutes » donne alors à la mort son caractère total, elle est comme une fin et plus rien ne rattache les morts à la vie. Pourtant, il va contrer cette idée par un exemple long à partir d’un ro d’engrangèrent, hennir VIA. La phrase suivante est la mise en place de cet exemple. Montagne se détache du « nous » par une implication personnelle « J’en sacs ».

Il s’implique d’autant plus par le verbe savoir et par l’utilisation de passé composé qui marque alors une forme de proximité et une orme de vérité de l’exemple puisque l’auteur l’atteste, il connaît l’histoire. Toute la première phrase de l’exemple est la mise en place de la situation initiale. La présentation des personnages importants et l’utilisation du plus que parfait de « s’en toit fou » par exemple, avec son sens de passé dans le passé, soulignent bien cette mise en place. montagne insiste pie montagne insiste bien ici aussi sur les titres et les noms des personnages.

Ainsi les acteurs reconnaîtrons plus facilement les exemples, et peut-être qu’ainsi il veut prouver que mêmes les dictons peuvent être crus et alliés par les plus grands, avec le superlatif « le confronter plus honorablement Mais le « toutefois » ainsi que la ponctuation, les deux points, marquent une rupture. Comme si montagne s’était trop éloigné de son sujet, il revient sur le thème de la mort « venant à mourir », son idée principale. Le texte revient au passé simple, le temps de la narration passée mais plus proche que le plus que parfait.

L’auteur amène ainsi peu à peu son lecteur là où il le désire, à la fin de son exemple et de son argumentation. Et le Roi est l’exemple type du postulat de départ de l’essai. Ce dernier rompt son serment, mais ne le fait qu’une fois mort « soudain après qu’il sertit mort Cela est marqué par l’utilisation du futur ainsi que par le complément circonstanciel de temps « après que » ; comme si la mort retirait sa promesse. Et enfin apparaît la troisième partie de l’exemple dans deuxième phrase annoncée par « Dernièrement ».

Par le « nous » de « le Duc d’Albe nous fit voir à bretelles », par le nom du duc et celui de la ville, montagne présente d’Albe nous fit voir à bretelles », par le nom du duc et celui de la ville, montagne présente alors la dernière partie de ‘exemple comme étant une simple anecdote. De plus cela rend son exemple plus véridique puisqu’ y était. AI nous donne par ailleurs son jugement sur la fin de la situation. Cela est vu par l’exagération « il y est tout plein de choses remarquables » soulignée par le « tout plein » et par l’adjacent « remarquable ».

Cette proposition peut peut-être montrer aussi le fait que montagne voit l’homme par un regard de philosophe, qui s’étonne et que pour montagne l’homme ne cesse de l’étonner, de lui fournir matière réflexion. Son point de vue se note également dans le mot e liaison suivant « entre autres ». En effet, quoiqu’ y eut plein de choses remarquables, montagne ne prend la peine que de nous en rapporter une, celle qui convient le mieux pour sa démonstration. Ensuite montagne reprend le fil de sa démonstration pour redonner un argument.

Il commence d’abord par critiquer et commenter l’exemple qu’il vient de donner : « Il semble que » qui est une petite pointe d’ironie par la tournure impersonnelle. En effet, cette phrase répond au dicton du début de ‘essai : pour montagne, la mort n’enlève pas les paroles, ni les promesses. Mais grâce à la tournure impersonnelle placée à la fin tournure impersonnelle placée à la fin de cet exemple sur le Roi, cette idée de l’auteur devient une généralité pour tous ; on ne peut pas faire autrement que d’adhérer à sa vision.

Ce dernier, dans la fin de la phrase fait un chasse entre les deux protagonistes les plus importants de l’exemple : « AI semble que la mort n’ait point desserrage le premier de sa fou donnée, et que le second en soit quitte, messes sans mourir », chasse balancé par « le premier » et « alors que le second Les termes alors s’opposent mort » et « messe sans mourir » et « point désagrège et « en soit quitte ». Dans la phrase suivante, on quitte complètement l’exemple pour arriver à la conclusion, la morale pourrait-on dire, de l’exemple.

En effet, comme au début, le « nous » et le présent reviennent. Mais cette fois il n’ a plus de « dicta-on », ce qui montre que cela est bien la pensée propre de l’auteur qu’il tente d’appliquer aux hommes par le « nous ». Si « nos forces » peuvent représenter le physique, « nos moyens » peuvent être l’esprit, et l’intelligence. Mais pour montagne, il n’ a rien ‘autre que la volonté, qui d’ailleurs est mise en avant par la structure restrictive « il n’ rien d’autre que ».

Cela montre son caractère fort. L’idée de seule puissance va n’ rien d’autre que Cela montre son caractère fort. L’idée de seule puissance valable est renforcée aussi par l’expression « par nécessité », qui ne peut en être autrement. montagne continue son alternance argument/exemple en repartant sur son exemple d’hennir VIA, mais cette fois pour appuyer son argument. En effet, il compte de nouveau sur l’opposition roi/comte dans les deux phrases vantées, qui d’ailleurs s’opposent.

Il défend effectivement le Comte d’aigue-marine par le vocabulaire « âme et volonté » qui était absolu de son devoir. Mais le Roi reste lâche même après la mort. montagne use alors d’un vocabulaire dur avec les mots « déloyauté », « exécution », « vaillant » et montre alors que mort n’ pas lavé sa déloyauté. D’ailleurs dans ces deux phrases, il fait apparaître les thèmes de son titre en opposant « la puissance de l’effectuer » soit les actions du Comte d’aigue-marine et « vaillant à sa parole par son intention » du Roi.

Il enchaîne alors avec un deuxième exemple pour entériner ses dires : « non plus que le massons » Il continue sur la fin, qui est un ajout de 1880-1888, par un exemple argument. Il use en effet d’un exemple pour donner en même temps son avis et sa philosophie de la vie. montagne se remet en avant pour prendre position en tant que témoin, avec l’utilisation de la tant que témoin, avec l’utilisation de la première personne du singulier et du passé composé qui est le temps du récit mais celui de la proximité.

Avec le verbe « voir » et le complément de temps « de mon temps », il instaure un intiment de véracité à son exemple, et de proximité avec le lecteur, celui en tout cas du temps de l’écriture. Tout en reprenant l’idée générale du texte avec les mots « retenir de l’autre », « testament » et « décès », l’auteur développe ici une autre conception de la mort. Selon lui les hommes ont tendance à se débarrasser des choses difficiles l’heure de leur mort en pensant que cela suffira pour qu’elles soient pardonner ou absoudre.

Et à la différence de l’autre partie de cet essai, montagne est ici plus dur et plus direct. Il enchaîne immédiatement sur « Ils ne font rien ui vaille » réplique dure et cinglante. Il explique alors dans la suite de la phrase les choses que font ces hommes sur leur lit de mort en les dénigrant. Avec l’exagération « si pressante », il énonce alors qu’il vaut mieux s’occuper des choses qu’on a à faire tant qu’on en a la force et le temps pour es faire correctement. Utile dénigre leur action quand il s’agit de résoudre une injustice.

De plus il s’attarde sur ce sujet dans les deux prochaines phrase s’agit de résoudre une injustice. De plus il s’attarde sur ce sujet dans les deux prochaines phrases. « Ils doivent du plus leur ». La suite de deux longues phrases, celle-ci sonne comme une sentence, surtout en plus avec le verbe « devoir ». La phrase suivante est construite en parallélisme avec « plus + adjacents » : « plus platement et incommodèrent » et « leur satisfaction plus juste et méritoire ».

Et de nouveau une phrase courte qui sonne comme une sentence : « La pénitence demande à se charger On ne peut pas demander pardon sur le lit de mort, parce que cela ne serait que par intérêt, et non par réelle envie de se faire pardonner et surtout il n’ aurait pas assez de sentiments. montagne continue de décrire les actions des hommes à la fin de la vie, mais il le fait par graduation. « ceux-là font encore pis ».

Par le démonstratif connoter péjoratives et par l’exagération « encore pis », la gradation de mal en pire se fait bien sentir. D’ailleurs, montagne emploie dans cette phrase un champ lexical négatif avec « quelque haineuse volante », « ayant cachée la vie » qui les fait passer pour des menteurs, des fourbes presque, « peu de soin du propre honneur »… Les propositions s’enchaînent avec une ponctuation simple, soutenus par des virgules, et donnent ainsi un rythme rapide et fort à la phrase.