Conception Structures De Chaussees
Direction de la Voirie Voirie Qualité Unité Laboratoire (VQL) FASCICULE 2 DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES DE CHAUSSÉES NEUVES ET ELARGISSEMENTS DES VOIES Élaboration du guide technique en 1 994 par C. BABILOTTE et C. SOULIE CETE DE LYON Nouvelle mise en pa e org. C. BERDIER INSA – EDU Sni* to View collaboration en 1994, 1998 & 2009 de . J. RAMPIGNON Grand LYON – DV – VQ Laboratoire 2 INTRODUCTION… 4 – LES PARAMETRES DE DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES DE CHAUSSÉES NEUVES ET ÉLARGISSEMENTS DES VOIES • • 5 1. 1 – La vocation de la voie…. Les voies de transit, interurbaines ou périurbaines et les . 3 – L’Agressivité du trafic PL et le coefficient d’agressivité (NF P 98-080-1)…………. 11 1 . 4- La durée de 1 – Le classement géotechnique des sols naturels (NF p 1 11 …….. 21 forme 28 1. 5. 1 – Les paramètres de nature 1. 5. 2 – Les paramètres de comportement mécanique , 1. 5. 3 – Les paramètres 1. 6 – L’état hydrique du sol naturel support 1. 7 La vérification au gel/dégel (NF 98-086).. . … 12 2 – LE DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE CHAUSSEE 2. 1 – La conception d’une chaussée neuve ou d’un élargissement… 2. 1. – Etape na 1 : La conception de la plate-forme support de haussée (pgsC) 2. 1. 1 . 1. – Phase no 1 : La partie supérieure des terrassements (PST) 22 2.. 1 . 1. 2 – Phase no 2 : Le dimensionnement de la couche de 2. 1. 2 – Tableaux récapitulatifs des épaisseurs de matériaux ? mettre en pour la couche de forme. 2. 1. 3 – Etape na 2 : La conception OF forme… 2. 1. 3 – Etape no 2: La conception du corps de 2. 1. 3. 1 – phase no 3 : Le dimensionnement des couches d’assise 2. 1. 3. 2 – Phase no 4. roulement et son VQUJR-CR chantier … 36 • Le type de revêtement pour la couche de dimensionnement… ?? • • Dimensionnement des structures de chaussées neuves et ?largissements des voies 2009 – La vérification au gel/ 2. 1. 4 – Etape no 3 2. 1. 4. 1 _ Les paramètres…….. 2. 1. 4. 2 – Exemples de vérification au . …. 58 2. 1. 5 – Les planches de structures pour le corps de chaussées neuves — 2. 2 – La réalisation d’une chaussée neuve . … 86 2. 2. 1 – Etape na 1 : La réalisation de la plate-forme support de 2. 2. 2 – Etape na 2 : La réalisation du corps de 2. 2. 3 – Etape na 3: La réception du 2. 2. 4. – L’archivage PAGF 3 OF lourds 3. 3 – Les trottoirs et les pistes cyclables 3. – Les planches de structures particulières — 99 – GLOSSAIRE 103 6 – BIBLIOGRAPHIE… 106 VQU’JR-CR 90 3. 1 – Les voies spécialisées pour le transport en 3. 2 – Les aires de stationnement pour poids 93 _ 95 INTRODUCTION Jusqu’aux années 1950, le dimensionnement des chaussées souples, la quasi-totalité des chaussées françaises, procédait dune démarche empirique menée par analogie avec les structures déjà construites. C’est en fait à la fin de la seconde guerre mondiale que l’inté PAGF OF déterminer le comportement mécanique de la future chaussée et d’autres sa tenue en phase de dégel.
Le premier chapitre de ce fascicule est onsacré à la présentation de ces paramètres fondamentaux. Au chapitre deux, la démarche de dimensionnement sera explicitée à travers deux grands aspects : la conception, la réalisation, A l’issu de ce chapitre, le dimensionnement de quelques structures particulières, telles les voies spécialisées pour le transport en commun, les aires des stationnements pour poids lourds, etc, sera traité au chapitre 3 du Guide technique. LES PARAMETRES DE DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES DE CHAUSSEES NEUVES ET ELARGISSEMENTS DES VOIES Le dimensionnement dune chaussée neuve ou l’élargissement ‘une voie fait intervenir les paramètres suivants : PAGF s OF interurbaines ou périurbaines comportent beaucoup moins de réseaux enterrés que n’en comportent les voies de desserte ou de distrlbution par exemple. Ce paramètre a une incidence non négligeable sur la politique dinvestissement/entretien du fait du risque beaucoup plus faible d’interventions sur les réseaux par l’intermédiaire de tranchées.
En conséquence, on aura naturellement tendance ? effectuer des travaux routiers plus durables sur les voiries moins sujettes à interventions sur les réseaux enterrés. C’est ainsi que les voies communautaires sont classées d’après leur vocation en 5 grandes catégories : les voies de transit, interurbaines ou périurbaines et les voies de les voies de liaison, structurantes ou pénétrantes, les voies de distribution, les voies de desserte, les voies de lotissement et les voies rurales. oids lourds (PL), peut être relativement important à très important, les véhicules de transport en commun (TC) y sont proportionnellement peu nombreux. Les accès riverains sont peu nombreux. Les réseaux enterrés sont également peu nombreux et les nterventions très faibles. De ce fait, pour ces voies, une politique d’investissement relativement lourd sera retenue pour permettre de réduire d’autant le coût de l’entretien. (Durée de service de calcul : 15 ans) 1 . . 2 – Les voies de liaison, structurantes ou pénétrantes Comme leurs noms Pindiquent, ces voies permettent à la fois de structurer l’agglomération, tout en assurant des liaisons internes à celle-ci. Par opposition aux voies de distribution et de desserte présentées ci-après, elles n’ont pas pour vocation la desserte, fine ou non des quartiers. Elles sont situées en zone agglomérée et traversent celle-ci du Nord au Sud ou d’Est en Ouest.
Exemples : avenue Lacassagne ; rue Garibaldi ; au sud du cours Vitton ; avenue Berthelot ; quais du Rhône et de la Saône à LYON ; cours Emile Zola ? VILLEURBANNE, Elles possèdent les caractéristiques suivantes : Le trafic peut être moyen nt, avec une proportion investissement initial moindre. (Durée de service de calcul : 8 à 10 ans) 7 1 . 1. 3 – Les voies de distribution Ces voies ont pour vocation d’assurer, en zone urbanisée, « l’irrigation » des quartiers ? partir des voies structurantes.
Elles n’ont pas pour vocation principale ou unique la desserte fine des riverains. Exemples : rue Baraban ; rue Vaubecour ; rue Challemel-Lacour ? LYON ; rue de Margnoles ? CALUIRE ; rue de la pagère à BRON ; rue voltaire à PIERRE- BEN ITE. Le trafic modéré avec une proportion de véhicules lourds relativement faible et souvent de faible taille, exceptionnellement de gros tonnages (livraisons), donc peu agressifs pour les corps de chaussées La circulation de véhicules de transport en commun (TC) peut être modérée. OF Le trafic général est très modéré, avec seulement quelques éhicules lourds ; toutefols ceux-ci peuvent être de toute taille, de camionnette de livraison au gros porteur occasionnel d’hydrocarbures pour chauffage collectif, au service de ramassage des ordures ménagères. Il n’y a pas, a prlori, de circulation de véhicules de transport en commun (TC) Les réseaux enterrés sont les plus souvent nombreux. Pour ces voies, la politique sera également axée vers un investissement initial réduit. (Durée de service de calcul : 8 à IO ans) 8 1 . 1. – Les voies de lotissement et les voies rurales Cette catégorie concerne uniquement les voies internes aux otissements et les voies ? vocation strictement rurale. Ces dernières sont en dehors des zones agelomérées et ont Les interventions sur réseaux enterrés sont en général réduites. C’est pourquoi, pour ces voies, la politlque sera orientée vers un investissement initial relativement important, eu égard au faible trafic avec un entretien réduit. De manière générale, l’ensemble des critères de classification des différentes catégories de voies peut être résumé suivant le schéma ci-dessous.
Figure no I : SCHÉMA DE SYN HÈSE DES CRITÈRES DE CLASSIFICATION DES VOIES COMMUNAUTAIRES VQL/JR-CR 9 1. 2 – Le trafic de dimensionnement (NF P 98-080-1) Le trafic exprime pour une voie de circulation le nombre de passages de véhicules dans une période déterminée et pour une voie de circulation. Les chaussées sont dimensionnées par rapport au trafic poids lourds (PL), car seuls les véhicules lourds, plus de 50 KN ou 5 Méga grammes (Mg) ou 5 tonnes de charge utile (CU), soit environ plus de 90KN ou 9 Méga grammes (Mg) ou 9 tonnes de poids total en charge autorisé (PTCA), ont un effet signifi ue des chaussées.