Commentaire sur le sopha

essay B

Commentaire corbeille L’extrait que nous allons expliquer est le dernier texte du soupa, précisément les deux derniers paragraphes. Nous venons d’apprendre qu’enfin, un couple de jeunes gens a échangé ses prémices sur le soupa, délivrant ainsi maniée, ce qui n’est pour lui qu’une délivrance ambiguë, épistémologiques de seins, il souffre de cette séparation avec l’objet de son amour. Ce texte est un retour à la situation d’énonciation initiale, qui fait un bilan sur l’?ouvre, une conversation entre le narrateur et son public, qui clôt l’?ouvre.

LECTURE Mouvements du texte : que celles qui pouvaient l’amuser » : réaction du lecteur naît et exigence du divertissement 2/ « Quand les choses que vous avez racontées » «la répétition continuelle et inévitable du fond » : réaction du lecteur critique et la problématique du portrait de m?ours 3/ « En effet, dit le sultan » fin : clause humoristique et cinglante, manifeste de style de l’écriture de corbeille *Problématique : en justifiant *ses partis-pris* et en anticipant *sa réception,* ce passage permet *au narrateur, et à travers lui à l’auteur, de clore l’?ouvre sur une poétique du conte.

L’exigence du divertissement Exclamation qui témoigne des talents de conteur d’maniée puisque le sultan réagit comme s’il était brusquement ramené à la premier bu naisse évapora 15, 2009 7 pages 1/ « que celles qui pouvaient l’amuser » : réaction du ère swaps toi vie nixe page réalité : il est surpris que ce soit fini. Er degrés habituel du Sultan. Son exclamation « quoi ! C’est là tout » est d’autant plus drôle que tout au long de l’?ouvre, il s’est plaint de ce que les récits s’étendaient trop, demandant plusieurs fois à maniée de les réduire, de sauter des étapes, bref : de raccourcir son récit.

Commencer le paragraphe par une modalité exclamative + phrases verbales souligne le caractère rustre du Sultan. Le Sultan est manifestement déçu que ce soit fini : preuve encore de son incapacité à être bon lecteur puisqu’ n’ prend pas de recul sur ce qu’il vient d’entendre, il réagit spontanément, immédiatement contrairement à la sultans qui prend le temps de s’approprier le récit pour faire une critique réfléchie, pas seulement fondée sur un ressenti.

Alternative railleuse : maniée a dû censurer certaines choses parce qu’il laisse entendre qu’il sait qu’il se passe lus que ce « bien peu de choses » qu’il raconte la répétition d’une même structure « bien peu de temps » « bien peu de choses » donne un ton ironique à la phrase Néanmoins, corbeille est très sensible à l’exigence du décore et placer : Préface des égarements : « l’homme qui écrit ne peut avoir que deux objets : l’utile et l’amusant. Ici il vient de justifier son ?ouvre par le placer (j’ai sélectionné tels récits pour ne pas vous ennuyer), à p justifier son ?ouvre par le placer (j’ai sélectionné tels récits pour ne pas vous ennuyer), à présent dans son échange vécu la sultans, qui marque le second mouvement du texte, c’est sur le décore qu’il va s’attarder : Il – Réaction du public averti et critique : la problématique du portrait de m?ours « Quand les choses que vous avez racontées, dit la sultans, seraient plus brillantes que celles que vous avez supprimées, et je le crois (puisqu’ est impossible d’en faire la comparaison) on aurait toujours à vous reprocher de n’avoir amené sur la scène que quelques caractères, pendant que tous étaient entre vos mains, et d’avoir volontairement resserré un sujet qui, de lui-même, est si étendu » Exemple d’une critique inter lignite : accepte e parti-pris du narrateur et le reconnaît comme étant judicieux : elle cautionne son choix par l’incise « ?e le crois Supériorité de la sultans en tant que actrice, qui est de connivence avec le narrateur : « et je le crois » : elle pense qu’maniée a fait les meilleures choix de sujets étudier. Analogie avec la relation de complicité auteur/ lecteur nécessaire dans le conte libertin : pour comprendre les allusions, les sous-entendus, cette connivence est nécessaire. Puisqu’ est impossible d’en faire la comparaison » : il est étonnant de voir une parenthèse dans un dialogue. Cette parenthèse montre la confiance q tonnant de voir une parenthèse dans un dialogue. Cette parenthèse montre la confiance que le lecteur auditeur accorde au narrateur : le lecteur part du principe que ce que dit l’auteur est vrai, cela fait partie du pacte de lecture. « on aurait toujours à vous reprocher » : elle oppose néanmoins – en tant que bonne lectrice, critique – une objection, qu’elle met au conditionnel : par cette remarque, l’auteur (en parlant cette fois à travers la su étant) reconnaît les défauts de son ?ouvre et anticipe les critiques qui pourront lui être faites. Volontairement » : insistance sur le fa?t que la conduite u récit est un choix de l’auteur narrateur, et non pas comme l’aurait voulu le sultan, un fois du lecteur (on se rappelle des nombreuses interventions du sultan où il proposait à maniée de modifier la conduite du récit) « le sujet qui est de lui-même si étendu » est l’amour et le désir. Idée sur laquelle maniée ne sera pas d’accord, comme nous pourrons le voir dans sa réponse à la S’en suit donc la réponse d’maniée à cette sultans critique. Phrase longue et complexe par la démultiplication des subordonnées hypothétiques, elles-mêmes rallongées par des incises etc.. Typique de la phrase de corbeille, tout home le ton ironique utilisé pour cette dernière intervention du narrateur. C’est pour l’auteur la dernière occasion pour se j cette dernière intervention du narrateur.

C’est pour l’auteur la dernière occasion pour se justifier, s’expliquer, car dès que l’?ouvre est publiée, elle est laissée à la libre interprétation des lecteurs, l’auteur ne peut plus agir en rien sur la compréhension qui en sera faite. maniée répond par l’ironie : il admet qu’effectivement, on pourrait lui reprocher d’avoir resserré à sa guise le sujet si tous les caractères étaient « agréables », mais l’utilisation d’une répétition hypothétique sous-entend que ce n’est pas le cas. AI justifie donc la véracité de son texte : tous les caractères ne sont pas agréables, vertueux, faits de la même manière, d’où la nécessité du conteur qui dépeint différentes personnalités, différentes situations. C’est ironique, car il est clair qu’il ne pense pas s’être trompé dans le portrait du jeu amoureux qu’il fait.

Ensuite, AI reprend les arguments de la sultans et y répond point par point ? La seconde : « si j’ai pu m’étendre beaucoup sur une matière qui devait devenir ennuyeuse par la répétition émotionnelle et inévitable du fond » Cl « d’avoir volontairement resserré un sujet, qui de lui-même est si étendu « sujet » fait écho « à matière » C] cela permet de comprendre qu’il n’ choisi de traiter que quelques caractères afin de ne pas être ennuyeux (ce qui est l’écueil à éviter pour le conteur) et qu’il a choisi de resserrer le sujet autour de quelques caractères car s’il l’via le conteur) et qu’il a choisi de resserrer le sujet autour de quelques caractères car s’il l’avait étendu plus, diversité des caractères traités ou non, cela aurait été ennuyeux parce que long et répétitif.

Par « répétition continuelle et inévitable du fond », il porte un coup d’arrêt aux critiques de la sultans, de manière très subtile, en affirmant qu’en dépit de la diversité des caractères des individus, les choses de l’amour, de la séduction et du désir fonctionnent toujours selon les mêmes schémas ( par exemple, a séduction passe toujours par un certain nombre d’étapes, qu’on retrouve dans plusieurs des histoires racontées, même si les personnages mis en scène sont très différents : pourparlers banals, puis la femme accorde quelques faveurs à l’homme et dit ses sentiments, après quoi elle résiste un moment, etc.. En effet, la société des « gens de très bonne compagnie » est une société mondaine, qui repose sur des codes figés, d’où l’inévitable répétition du fond malgré les variations apparentes.