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essay B

Charles BAUDELAIRE Poème IX « Le mauvais vitrier » (ligne 60 à 88) Le texte a étudié est un poème Le « Mauvais Vitrier » qui est l’un des cinquante Petits poèmes en prose rédigés par Baudelaire entre 1855 et 1864. Le recueil, encore appelé Le Spleen de paris, a connu une publication posthume en 1867. Après les Fleurs du mal (1 857), c’est la dernière tentative de Baudelaire pour accéder à une écriture libre et poétique. Sil se libère des contraintes de la rime, le poète se donne un rythme, une structure proche de la poésie.

Il parvient à son rêve esthétique par la rencontre magique de l’insolite et du quotidien, sous la forme d’un récit qui illustre une réflexion sur la n conduire à des actes vitrier qui, sans carre x laideur du quotidien Problématique : Le Snipe to View mplation peut s’emporte contre le pas transfigurer la le mauvais poète incapable d’apporter les couleurs qui tont voir la vie en beau ? Annonce du plan : Dans un premier temps nous ferons une description péjorative de Paris, puis nous analyserons la portée symbolique du texte. I / Une vision de Paris péjorative

Cette seconde partie du récit débute par une de page description de Paris. Il s’agit pour le poète d’une ville sale, triste et sans beauté. Elle représente le spleen c’est-à dire la morosité et la mélancolie. Le poète y semble oppressé. La ville n’est pas synonyme de la beauté, de la gaité. Il utillse une rythmique en mettant en place des assonances (les voyelles : lourde, sale) et des allitérations (consonnes). Cela indique l’aspect réaliste de Paris. Baudelaire fréquentait des milieux peu recommandables : lieux de prostitution, bars pour l’absinthe et l’opium.

La rue est un lieu d’inspiration pour le poète (c’est en voyant un vitrier dans la rue que lui est venu Vidée d’ecrire ce poème). Il ne s’inspire pas de la nature, de la beauté des fleurs pour écrire ses poèmes. Par ailleurs il décrit un environnement urbain. Il peint d’ailleurs un quartier populaire voire pauvre : « j’aperçus dans la rue « la chambre au 6ème étage » (en référence aux chambres de bonnes), « l’escalier fort étroit « je m’approchais du balcon b. Ainsi, la chambre représente une prison pour lui car c’est un lieu clos, fermé à double tours.

La présence du vitrier témoigne aussi de la pauvreté du quartier. Il s’agit d’un artisan ambulant qui connait une vie difficile. Il s’agit d’un homme usé qui doit crier pour montrer son existence. II a une vie sans couleur comme ses vitres. Il/ La dimen PAG » OF d crier pour montrer son existence. Il a une vie sans couleur comme ses vitres. Il/ La dimension symbolique du récit Le mauvais vitrier est la figure de l’artiste raté. Il s’agit d’un marchand intégré à la société. Il est caractérisé par son « cri discordant » et sa production est signifiée par la banalité de a marchandise : « Comment?

Vous n’avez pas de verres de couleurs?  » Le poète narrateur l’incrimine alors immédiatement : « vous osez vous promenez dans des quartiers pauvres, et vous n’avez même pas de vitre qui fassent voir la vie en beau!  » Le tort du vitrier/artiste raté est donc de ne pouvoir offrir de la vie une vision transfigurée. La couleur devient le symbole du pouvoir transfigurateur de l’art. La colère irrationnelle du narrateur poète est personnifiée (« une haine aussi soudaine que despotique ») comme pour mieux manifester son étrangeté, s’explique dès lors : le mauvais vitrier st l’image de ce qu’il récuse, l’art conventionnel , traditionnel.

Le coup d’éclat (sans jeu de mot) auquel il se livre a d’ailleurs immédiatement un pouvoir de transfiguration ce qu’explicite la métaphore : la « pauvre fortune ambulatoire » (périphrase pour désigner les vitres réduites à leur fonction nourricière pour le vitrier) devient métaphoriquement « un palais de cristal crevé par la foudre » la destruction est métamorphosée en métaphoriquement « un palais de cristal crevé par la foudre » la destruction est métamorphosée en beauté par l’usage de la étaphore et des jeux de sonorités.

Les vitres deviennent sous la plume de Baudelaire des verres, homophones de « vers ». Le mauvais vitrier est ainsi devenu un mauvais versificateur, un piètre poète, et doit en tant que tel subir un châtiment : la destruction de ses vitres, de sa « pauvre fortune ambulatoire » incapable de faire « voir la vie en beau ». « Je me saisis d’un petit pot de fleurs L’allusion aux Fleurs du Mal est évidente. Baudelaire a décidé de se débarrasser de son œuvre, de jeter sa Beauté, Les Fleurs du Mal, par la fenêtre. Conclusion

Le texte poétique prend l’allure d’une fiction. « Le mauvais Vitrier , raconte comment le poète se venge brutalement d’un vitrier qui ne lui apporte que du verre blanc alors que le poète voudrait toutes sortes de verres colorés. Au-delà du récit, il s’agit de comprendre la portée symbolique du texte. C’est implicite car c’est au lecteur de décrypter et de comprendre que Baudelaire veut souligner le désir que Ihomme a de s’évader pour ne pas voir la réalité (Paris). Solliciter le lecteur, le rendre plus actif est donc une conséquence du choix de la fiction.