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Commentaire : Madame Bovary, Gustave FLAUBERT Nous vous présentons cet extrait de Madame Bovary de Gustave FLAUBERT, écrit au milieu du XIXème siècle, pendant le réalisme. Flaubert est un romancier du XIXème siècle. Cette œuvre est l’histoire d’une femme, Emma Bovary, malheureuse en amour. Ce passage présente Emma qui vient de tromper son époux pour la première fois avec Rodolphe Boulanger. Dans ce passage, plusieurs questions se posent : Emma serait- elle enfin heureuse en amour grâce à son amant ?

Vivrait-elle nfin une histoire comme celle de ses romans d’amour ? Flaubert jouerait-il avec le per OF4 ‘Vipe next page Sui # to page Dans cet extrait, no „ physiquement et me d’amour, leurs héroïn étamorphose pelle de ses romans tifie et nous voyons aussi l’ironie de Flaubert par rapport au passé d’Emma et ce qu’elle imagine vivre, elle ne distingue plus véritablement la réalité. Emma Bovary est enfin heureuse et cela se ressent.

Tout d’abord, nous voyons qu’elle est heureuse d’avoir trompé son époux car dans le texte elle le crie, c’est une libération et cela se ait sentir dans son regard « Jamais elle n’avait eu les yeux si grands, si noirs, ni d’une telle profondeur. », elle a les yeux qui pétillent de jeunesse, ou comme le dirait Flaubert « d’une autre puberté qui lui serait survenue » De plus, elle se sent libre et amoureuse comme jamais « N’avait- elle pas assez souffert ! Mais elle triomphait maintenant, et l’amour, si longtemps contenu, jaillissait tout entier avec des bouillonnements joyeux.

Elle le savourait sans remords, sans inquiétude, sans trouble. Afin d’affirmer qu’elle est enfin eureuse, voici quelques groupes de mots clés « Jamais elle n’avait eu » (1,4), « la transfigurait » (1*6), « sur,’enue » (1*8), « Elle allait donc posséder enfin ces joies de l’amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré » (1. 9-10), « en se considérant dans ce type d’amoureuse qu’elle avait tant envié » (1. 18) et « N’avait elle pas assez souffert ! Mais elle triomphait maintenant » (1. 9-20). Auparavant, Emma n’était pas heureuse en amour et aujourd’hui, elle devient une nouvelle femme : plus belle et plus comblée que jamais. Emma est heureuse et ne le cache pas. À cause de ses lectures romantiques, Emma s’était faite une fausse idée de la VIe. Au fur et à mesure, elle se rend compte qu’elle n’est pas heureuse avec son mari, elle lui en voulait pour cela « N’avait-elle pas assez souffert ! Puis elle rencontre Rodolphe et réalise qu’elle 2 voulait pour cela « N’avait-elle pas assez souffert !

Puis elle rencontre Rodolphe et réalise qu’elle pourrait vivre, comme dans ses romans d’amour, une véritable histoire avec lui. Mais grâce à ses lectures, elle s’identifie à ces « femmes dultères » et pense enfin connaitre Yamour « Elle entrait dans quelque chose de merveilleux où tout serait passion, extase, délire; une immensité bleuâtre l’entourait, les sommets du sentiment étincelaient sous sa pensée, et l’existence ordinaire n’apparaissait qu’au loin, tout en bas, dans Fombre, entre les intervalles de ces hauteurs.

Elle devient ce qu’elle rêvait d’être : un personnage de ses romans « Elle devenait elle-même comme une partie véritable de ces imaginations et réalisait la longue rêverie de sa jeunesse pour conclure, Emma s’identifie à ses personnages de livres omantiques et croit qu’elle va vivre les mêmes choses . « Elle bonheur dont elle avait désespéré.

Ce passage appuie ces affirmations; elle espère vivre le grand amour et s’imagine le vivre avec Rodolphe. Flaubert joue avec Emma, ses sentiments et les hommes de manière ironique : elle crie qu’elle a un amant alors qu’auparavant Léon Dupuis voulait être son amant mais Emma avait refusé ses avances parce qu’elle 3 qu’auparavant Léon Dupuis voulait être son amant mais Emma avait refusé ses avances parce qu’elle voulait être une bonne épouse.

Or, elle compte recommencer à tromper son mari avec Rodolphe; elle parle de bonheur futur « Elle allait donc posséder enfin ces joies de l’amour « Elle devenait elle-même comme une partie véritable de ces imaginations et réalisait la longue rêverie de sa jeunesse » Cet extrait montre la nâlVeté d’Emma car qu’elle croit que les histoires des femmes de ses romans sont réelles, elle pense qu’elle est en train de vivre la même chose dans un monde authentique Flaubert ne veut pas que les lecteurs aient de la compassion pour elle, il veut que le lecteur joue avec Emma Bovary, tout omme lui.

Donc pour cela, il la fait hésiter, se trahir elle-même et son man. La transformation d’Emma, son idéalisation de l’amour due à ses romans d’amour et l’ironie de Flaubert, voilà ce qu’il y a à retenir de ce passage. Grâce à sa na’lVeté et ses romans d’amour, Emma se sent enfin heureuse. C’est le portrait d’une nouvelle Emma que nous voyons, plus belle que jamais. Emma Bovary est une femme nave, qui aime séduire et qui se laisse facilement dépasser par les évènements mais le bonheur d’Emma va-t-il durer ? 4