commentaire film Gance
Gance tourne le film « J ‘accuse » en 1919,s’appuyant sur le titre du célébre article d’Emile Zola pour la défense de Dreyfus, Gance dénonce la guerre dans son film, en choisissant de retracer la vie et la mort d’un ancien poilu devenu pacifiste. Gance en fera une seconde version, sonore cette fois-ci, en 1938, qui anticipe la Seconde guerre mondiale. La scène la plus marquante du film « j’accuse » est la scène qui cloture le film, en effet le héros Jean Diaz, devient peu à peu fou et s’échappe de son hôpital pour rejoindre son village et raconter e rêve qui le poursuit.
Ce rêve se déroule dans un cimetière d’un champ de bataille,où les croix sont renversées. Alors qu’un énorme nuage noir s’eleve, des figures fantomatiques sortent de terre, certaines avan les bras tendus deva , aveugles, avancent Swap ta next page eux, à la manière de zombies. Ces morts sortent de terre pour savoir si leurs participation et leurs efforts a la guerre n’ont pas été vain, seulement ils font face à la médiocrité de la vie civile, les profits tirés du commerce patriotique et de l’infidélité de eur femmesAprès s’être rendu compte de la vérité, les morts retournent sous terre, leur mission étant accomplie.
Après avoir raconté son rêve,Jean Diaz fixe le soleil et l’accuse de demeurer la, immobile, contemplant passivement les combats, et tombe, mort. Cette scène devient encore plus poignante et passionnante quant on sait que les hommes qui jouent les morts étaient de vrais soldats, « prétês » par la guerre pour le tournage. Un grand nombre de soldats retourne pourtant à la guerre après le tournage, et perdent la vie quelques mois après, rendant la fiction réelle. 2