Theories du film

essay A

cours 3. 08. 10. 2014 l. Traiter le réel au cinéma. A. Le documentaire. Le documentaire est l’un des genres les plus évidents pour l’impression de réalisme au cinéma. Les films de fiction, les dramatiques notamment, eux aussi donnent des impressions de réel. Devant un documentaire, le spectateur est sous l’effet de réel. La fiction peut transmettre un mouvement social, par exemple, et il est important d’étudier comment ce mouvement est transmis dans ce film. Lundi Rouge raconte le mouvement anti-hégémonie anglaise en Irlande, et comment les vien « ext protestataires se son B. Contre-histolre

Nous pouvons aussi fiction. L’histoire ne r narration mais des m 7 Swtp next page ssion de l’Angleterre. éel dans une ut au long de la u film. Il peut s’agir de moment de réel peu ou pas connu, éparpillé tout au long du film. Egalement, ce peut être une réalité sous-entendu. Marc FERROT parle de contre-histoire : en sous-entendu, on a une autre histoire qui se raconte. Les conditions dans lesquelles sont filmés le film peuvent se voir à l’intérieur de la fiction et témoignent donc d’une autre réalité, démontrent les conditions auxquelles sont soumises le réalisateur. C. Cinéma militant.

Façon de mettre en valeur les revendications des nouvelles formes cinématographiques qui ont un rapport avec le réel. Il peut s’agir de nouveaux courants cinématographiques. On veut se séparer du cinéma classique. Ces revendications de nouvelles formes apparaissent dans des pa pays du troisième monde (cinéma émergeant dans des pays en voie de développement). Le terme de film militant apparait dans les années 1 960s en parallèle à la nouvelle vague. Ce n’est pas un courant mais une façon de raconter les choses, c’est pour cela qu’il peut s’inscrire dans la nouvelle vague.

C’est un besoin de raconter ce qui s’est passé, de prendre parti avec un événement, de le montrer ? l’œil nul. Le film militant veut changer quand le film engagé veut montrer. Les films de Jean-Luc GODARD tentent de témoigner d’événement, il milite pour certaines revendications. Le film militant nécessite du témoignage. Les films militants sont souvent filmés avec une caméra à Pépaule qui court derrière les événements. On veut montrer la réalité telle qu’elle est. Les réalisateurs sont motivés par l’urgence de témoigner sur ce qui n’a jamais été filmé.

Le cinéma militant a une conscience olitique, ils ont pour but de dénoncer, analyser, et d’entrainer un public non-politisé. Il y a une forte dramaturgie afin d’entrainer les spectateurs. Morgudem -2007. D. Cinéma moderne. Cinéma qui refuse tout ce qui a été fit par la fiction classique, par les formes classiques. Ils veulent briser les formes narratives et dramatiques, comme la nouvelle vague : A bout de souffle. Nous ne sommes pas face à une narration classique, mais à un temps chronologique quotidien, réel, long.

Importance de la photographie, l’esthétique de la photographie, notamment Nuri Bilfe Ceylan ou encore Reha Erdem. L’image est plus importante que le mouvement / le scénario. E. Art House Cinema Genre plutôt non-européen (Turquie, Roumanie, Pologne, Tch l,’ / le scénario. Genre plutôt non-européen (Turquie, Roumanie, Pologne, Tchéquie). Ce sont des films sans revendications politiques mais des revendications esthétiques. Le film réel apparait dans un moment de crise, moment où l’on veut crier la vérité. On veut reconstruire les choses à partir de nouvelles façon de vivre.

Tous appelle cela « réel », ce que ce soit la réalité à l’intérieur de la société, de l’être humain, de la rue. Absente — film. 22. 10. 2014 Il. Espoir. Réalisme social, qu’est-ce que le réalisme ? Tout au long de l’histoire du cinéma, nous retrouvons différentes expressions du réalisme. C’est un terme qui n’est pas apparu avec le cinéma, mais avec l’Art en général : les premières œuvres qui apparaissent dans rAntiquité. Concept de mimesis : imitation du réel, le reflet à travers une œuvre d’art du réel.

Au sens plus profond, ce n’est pas ce qui est présent mais ce qui est réel dans le futur. Approche socialiste, philosophie esthétique socialiste est basé sur le réel. Dès l’Antiquité, le réalisme est invoqué dans les tragédies grâce à l’effet de catharsis, qui évoque la mort, l’amour, la peur. Cela permet à la société de se purifier de ses émotions et de retrouver l’esprit sain. Cela permet à l’être humain, grâce à cette décharge, d’entretenir et de maintenir une relation avec son entourage.

La catharsis a donc un intérêt social. Les théoriciens socialistes ont développé leur théorie à partir de cet intérêt social. L’art a toujours un intérêt social. Tout au long des siècles, le réalisme a eu des définitions différentes et complexes. On retrouve différents termes pour les dif réalisme a eu des définitions différentes et complexes. On retrouve différents termes pour les différents courants réalistes, aussi bien au niveau cinématographique qu’avec la littérature et les arts du spectacle ou l’architecture.

Même si on retrouve plusieurs définitions, chaque différent courant a en son sein regroupé certains éléments qui définissent tous les courants. Il subsiste 6 points constants. A. Définition du réalisme. 1. Sécularisme. Amène une relation de cause / conséquence qui ne dépendent pas des causes métaphysiques, effet des événements qui se éroulent en société, qui ne dépendent pas des effets divins, ce n’est pas dieu / les dieux, ou d’autres forces indéfinissable. Il s’agit plutôt des événements quotidiens, des causes et des conséquences qui se succèdent.

Importance à la contemporanéité : le réel est ce qui est et ce qui va être. On ne parle pas de ce qui s’est passé avant, les événements ne se déroulent pas dans un temps passé ou mythologique mais dans un temps contemporain, pour parler du présent et du futur proches. Le réalisme ont une vocation social, on parle très souvent de la société et surtout des classes oyennes et populaires, classes défavorisés, puisque c’est ? travers eux que la société pourra évoluer. Contrairement à la tragédie qui est défini comme un art de la classe supérieure / élevée.

Approche humaniste, approche qui ‘est développée et qui a été définit par le sociologue allemand S. KRACAUER et le sociologue- philosophe hongrois G. LUKACS. Pour eux, cette approche humaniste a pour objectif d’éliminer toute trace de technologie et ainsi d’écarter le brouillard qui règnent 4 OF l,’ a pour objectif d’éliminer toute trace de technologie et ainsi ‘écarter le brouillard qui règnent sur l’art pour faire découvrir la réalité de la vie réelle, c’est pour cela qu’on traite des sujets réels, des sujets concrets et anodins, susceptibles de toucher tout le monde. n réalisme qui veut aboutit à ressence des choses : il faut montrer ce qui est caché. L’expressionnisme (1 91 Ss) vise ? démontrer le réel qui est au fond de nous, de ce qu’on ne voit pas mais qui est caché en tenant compte des causes et des conséquences. Grâce à cette approche, on peut découvrir notre entourage, nécessité d’une profondeur philosophique et onnaissance sociale. Réalisme moderniste : on le retrouve dans le cinéma soviétique, qui perçoit le réalisme comme une réalité politique, et recherche celle-ci dans le futur.

Il prévoit l’art comme le moyen de réaliser une révolution sociale. Pour eux, le futur sera construit par le moyen révolutionnaire. Le courant qui s’est le plus développé est le courant humaniste, celui qu’on retrouve dans le cinéma italien pendant et après la WWII. B. LUKACS. LUKACS s’inspire comme d’autres humanistes de l’esthétique Marxiste et fait une synthèse de ses approches. L’esthétique arxiste considère que l’art est un élément de superstructure qui s’appuie sur une infrastructure sociale, et donc de la société. Cette société est définit par la production.

Les moyens de la production de la vie matérielle déterminent les processus intellectuelle, politique et sociale. Ce n’est pas la conscience de Lhomme qui définit son existence sociale mais son existence sociale qui définit sa conscience. C C’est cette définit son existence sociale mais son existence sociale qui définit sa conscience. C C’est cette idée là que LUKACS développe: la société définit ‘homme, sa pensée, et sa façon s’agir. II faut donc que l’art démontre la réalité, et montre les choses telles qu’elles sont. L’art doit être absolument réel / réaliste.

Il pense que derrière chaque acte humain, il y a une raison qui explique cet acte. Chaque production artistique a un souci esthétique qui ne peut être révélé que par le réalisme. Le réalisme permet une unité organique entre la société et l’individu. L’art rattache l’individu à son entourage, cette unité organique signale Iharmonie qui existe entre l’être humain et son entourage. C. Histoire et réalisme. Le réalisme apparait sous diverses formes mais à des moments historiques spécifiques: pendant ou ç la suite des événements qui nécessitent que l’on rétablit un équilibre des rapports sociaux.

Le néo-réalisme italien apparait par exemple après la WWII, pendant le régime fasciste de MUSSOLINI, pendant une guerre que la société subit et que la société italienne perd. L’Italie, complétement détruite, il faut rétablir, il faut de nouveau mettre en place un équilibre entre les différents éléments de la société. Pour le réalisme social en Turquie, à travers l’exemple de CEspoir, il nait au début des années 1960s pendant une période de forte libéralisation, forte urbanisation et une mise en place d’infrastructure qui exclut une partie de la société.

Le réalisme, dans ce sens-là, se définit comme un art pour la société, l’artiste voit les injustices et les inégalités sociales, les esthétise pour les présent 6 OF l,’ la société, l’artiste voit les injustices et les inégalités sociales, les esthétise pour les présenter à la société sous forme de création artistique. Il reflète la vie quotidienne, mais plus qu’un eflet individuel, il est plutôt traité à travers son entourage, pour permettre l’évolution de cette classe représenter.

On ne s’attarde pas sur les relations personnelles du héros, avec sa famille ou son entourage, mais plutôt dans un environnement collectif et dans un souci d’existence sociale du peuple entier que l’histoire est menée. On retrouve dans le voleur de bicyclette (film italien des années 1950s) les mêmes problématiques que dans Omut (l’espoir) exclusion des gens par l’industrialisation, infrastructure fragile, critique des infrastructures gouvernementales, critique de l’église t la police, perdition du héros.

LJmut met en exergue la critique politique, la révolte, plus que le voleur de bicyclette. Umut montre la fracture entre moderne et ancien, les nouveaux taxis qui remplacent la charrette. Le réalisme social démontre d’une façon réel le contraste dans la société qui est apparu à travers la modernisation / l’urbanisation. Les bidonvilles sont construits autour de la ville, il y a une séparation physique entre les plus aisés et les moins aisés. Le monde aisé et culturel n’est pas connu des protagonistes, ils ne peuvent pas faire partie du monde urbain / de la vie urbaine.

Les personnages modestes sont souvent les immigrés, ils arrivent en ville pour trouver de l’emploi mais n’arrivent pas à traverser le mur entre les urbains et les nouveaux arrivants. Dans umut, le héros tente de cambrioler un noir mur entre les urbains et les nouveaux arrivants. Dans umut, le héros tente de cambrioler un noir américain — lui aussi un exclu du système américain – mais échoue : il ne réussit pas à vaincre un étranger en dehors de la société.

On volt à travers ces films-là à quel point il est difficile d’arriver à une ascension sociale, les immigrés restent immigrés, ceux ui aspirent à une vie aisée ne réussiront jamais, ils sont complétement exclus. Le réalisme social est engagé, il y a une volonté de faire changer la société à travers les films : il faut montrer de manière révolutionnaire les réalités de la société, le déséquilibre de la société, les réalisateurs sont contre le capitalisme, un capitalisme qui détruit les relations entre les gens, dans lequel il n’est question d’argent.

On parle de l’urbanisation, modernisation, chômage, immigration, rapport entre pouvoir et la société, les inégalités de ce pouvoir, es inégalités que ce pouvoir amène, idéologie qui questionne le capitalisme, comment ce cap talisme arrive à détruire les relations entre l’individu et la société, mise en garde contre le capitalisme. Aujourd’hui, on trouve encore des exemples de réalisme, même si on ne parle plus de réalisme social, on retrouve des réalisateurs qui s’inspirent de ce courant, qui soulignent les idées qui ont été développés par les réalistes.

Ill. Théories de la réception. Un groupe théorisé apparaissent dans les années 1960/1970 en même temps que les sémiologues, qui soulignent l’importance u sens du texte. C’est ce groupe d’approche qui voit le jour qui se développent beaucoup plus dans les années 1970 s’appelle les théories d’approche qui voit le jour qui se développent beaucoup plus dans les années 1970 s’appelle les théories de la réception / théorie des publics.

On abandonne le terme « spectateur » car il donne une impression de « spectacle » et de « passivité », on préfère le terme d’audience, ou en France le terme de « public Roger ODIN propose une sémiopragmatique du cinéma et du public. Certains films pensés pour les hommes hétérosexuels ont arfois tellement dérangé le public féminin qu’elles ont en fait une nouvelle lecture féministes-biaisées. Les textes, quel qu’ils soient, ne sont pas reçus pareillement pas tous les publics. Les goûts, les jugements esthétiques, ne sont pas les mêmes, ils sont produits par un nombre de facteurs différents qu’il faut prendre en compte.

Il faut prendre en compte les variables individuelles (sexe, sexualité, nationalité, âge, etc. ), connaissance personnelle (connaitre une version originale et une version reproduite, expérience en matière de cinéma), Itinéraires sociaux (groupe e référence, groupe avec lequel on est en contact), mémoire collective, le point de vue dominant (si le film a été classé, critiqué, récompensé a priori), contexte de réception , les textes secondaires (ce qu’on dit les critiques, tous les textes qui parlent de ce texte), les textes tertiaires (les textes non-écrits/formels, tout ce qu’on dit sur le film) .

Stewart Hall : Encoding, decoding propose trois lectures : lecture conforme, lecture opposée, lecture négociée. En partant de cette approche d’Hall, nous voyons de nouvelles contributions aux domaines de la théorie de la réception. Chacun décode différemm