CHOMAGE

essay B

EXPOSE : Thème sur le chômage 1) Lois et mesures de lutte contre le chômage de 1970 à 2014 -1974 : Création d’une allocation chômage en cas de licenciement économique. De 100000 chômeurs en 1968, on passe à 200000 chercheurs d’emplois en France en 1974. -1976 : Pour la première fois, la France enregistre 1 millions de chômeurs parmi la population active. -Automne 1981 : le nombre de demandeurs d’emploi dans l’Hexagone passe la barre des 2 millions. A la même époque, les dépenses d’indemnisation atteignent 54 milliards de francs alors qu’elles étaient de 33 milliards un an plus tôt. Juillet 1992 : Créatio 1994 marque les p or 13 appelées alors « con tiers Sni* to View nextÇEge -1996: Le chômage France. égressive (AUD). pour l’emploi, ns de personnes en -En juin 1997, le France conna son pic historique, 3 134 000 de chômeurs sont recensés. Depuis cette date, les chiffres s’inscrivent en recul. -Fin des années 1999 : le taux de chômage repasse pour la première fois depuis sept ans sous la barre des 1096. -Mai 2001 : le nombre des chômeurs dans l’Hexagone chute à 2 391 000, soit un taux de chômage à l’ordre de 8. 4 % de la population active.

Mais les chiffre sont repartis à la hausse par la uite. -Fin 2007 : 3. 1 millions de personnes était sans emplois en métropolitaine. chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir. (source : INSEE) -Le chômage est une cessation contrainte de l’activité professionnelle d’une personne (le plus souvent après un licenciement) (Source : Dictionnaire) -Etat d’inactivité d’une personne souhaitant travailler (Source Wikipédia) -Situation d’une personne, qui souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire (âge notamment) se trouve sans emploi malgré ses recherches. Situation d’une personne qui n’a plus de travail ou d’une ntreprise qui arrête temporairement son activité (chômage technique) 3) Différentes formes de chômage Le chômage conjoncturel : Ce chômage est lié à révolution de la situation économique (conjoncture) économique d’un pays du pays. Quand l’activité économique du pays ralentit, le chômage augmente. Le chômage structurel : Ce chômage est dû au fait que de nombreux chômeurs ne sont pas prêt à occuper les emplois proposés faute de formatlon adaptée, d’expérience suffisante, mais aussi d’un salaire attractif.

Le chômage technologique : L’entreprise concentre son investissement dans son « capital c’est-à-dire dans des achines plus performantes et exige une adaptation du personnel en place par la formation continue, ce qui lui souvent de ne pas embaucher.. Le chômage frictionnel dit « de mobilité » : Ce chômage de durée généralement courte résulte du passage d’un emploi à un autre emploi considéré, par l’actif, comme mieux adapté.

Le chômage d’inadéquation : Ce chômage est dû au fait que les emplois offerts par les entreprises ne correspondent pas aux compétences de la personne en quête d’emploi et vice versa. Le chômage technique 13 correspondent pas aux compétences de la personne en quête d’emploi et vice versa. Le chômage technique : Il résulte d’une baisse d’activité momentanée de la production d’une entreprise. ne demande insuffisante de la part des consommateurs peut conduire à un surstockage; ce qui oblige les gestionnaires de l’entreprise ? mettre les travailleurs au chômage technique le temps que les stocks soient écoulés. 4) Formes de politiques contre le chômage 1. Les politiques passives de lutte contre le chômage Ces politiques sont qualifiées de « passives » parce qu’elles ne cherchent pas à combattre les causes directes du chômage mais plutôt à en atténuer les conséquences.

Les pouvoirs publics mettent en œuvre ces politiques lorsqu’ils considèrent que le niveau de l’emploi (offre d’emplois) peut difficilement être modifié. Ils vont alors avant tout s’efforcer de venir en aide aux chômeurs. Le traitement social du chômage cherchera donc : – à aider les personnes au chômage (assurance chômage, RMI – Revenu Minimum d’Insertion, aides à la recherche de l’emploi… ) ; – à diminuer le nombre des actifs et des demandeurs d’emploi. a.

La diminution du nombre des actifs Cette mesure va consister à écarter du marché du travail le plus de personnes possible : ?? en favorisant l’allongement de la scolarité, ce qui permettra d’élever en outre le niveau moyen de qualification de la main- d’œuvre (en effet, si l’on considère que les diplômes sont un facteur important favorisant la utte contre le chômage, la formation des actifs devient primordiale dans le traitement du chômage) ; • en abaissant râpe de la r PAGF 3 3 • en abaissant Pâge de la retraite ; • en encourageant les départs anticipés à la retraite (les postes ainsi libérés peuvent être proposés aux demandeurs d’emploi) ; • en encourageant certains parents à rester au foyer (versement ‘un revenu de substitution dans le cadre des congés parentaux d’éducation) ; • en proposant des aides au retour pour les travailleurs immigrés.

Ces moyens sont coûteux (problème du financement des retraites) et souvent mal adaptés à l’évolution de la société (retour des femmes au foyer difficilement acceptable). b. L’indemnisation des chômeurs Il s’agit ici d’assurer aux chômeurs un revenu de substitution par le versement : • d’une allocation chômage qui sera fonction de l’ancienneté (période de cotisations d’au minimum 6 mois au cours des 22 derniers mois) et du salaire perçu pendant la période ‘activité du prestataire. Le chômeur doit également s’engager ? rechercher activement un emploi dans le cadre d’un plan d’aide au retour à l’emploi (PARE) signé avec l’IJNEDlC.

C’est une logique d’assurance par système de cotisations assises sur le salaire) ; • d’un revenu minimum q demandeurs d’emploi PAGF 13 consistent à prendre des mesures pour créer ou sauver des emplois. a. Le partage du travail par la réduction de la durée du travail Le partage du travail consiste à diminuer le temps de travail des actifs afin de dégager un nombre d’heures suffisant pour creer des postes de travail. Ce partage du travail ne génère des emplois qu’à deux conditions : que les chômeurs possèdent les qualifications requises pour ces postes de travail ; – que les gains de productivité ne soient pas trop importants pour compenser cette réduction de la durée du travail.

Cette logique du partage se heurte à plusieurs obstacles, dont le plus important est celui de la baisse de la rémunération. En effet, pour que les entreprises restent économiquement compétitives, le partage du travail doit avoir un coût nul. Or, de nombreux salariés ont refusé toute réduction de leurs revenus. La loi sur a réduction du temps de travail à 35 heures tente de concilier partage du travail et malntien partiel du pouvoir d’achat des salariés en accordant aux entreprises des aides conséquentes. b. La relance de l’activité économique La relance de l’activité économique est créatrice d’emplois dans la mesure où l’augmentation de la production s’accompagne d’une demande supplémentaire de main-d’œuvre.

Cette relance peut avoir plusieurs origines : une action de l’État sur les revenus des ménages (exemple : l’augmentation des revenus de transfert entraîne une hausse de la demande qui engendre n accroissement de la production des entreprises et de leurs investissements, et donc ’emplois), ou des aides ? s 3 créations d’emplois), ou des aides à l’investissement octroyées aux entreprises… Toutefois, la croissance peut être destructrice d’emplois, lorsqu’elle repose sur une substitution capital/travail, ou rester sans effet sur l’emploi lorsqu’elle a pour origine des gains de productivité (les entreprises augmentent leur production avec la même quantité de travail de capital utilisée). c.

Le développement de la flexibilité Accroitre la flexibilité du facteur travail consiste à assouplir es contraintes des entreprises concernant le temps de travail (modulation des heures travaillées pour faire face aux fluctuations de l’activité de l’entreprise), la fixation des salaires (plus grande individualisation du salaire), les réglementations juridiques (allégement des procédures de licenciement), les emplois proposés (développement des emplois à temps partiels, des emplois précaires – CDD, contrats d’intérim). En effet, avec la crise, les entreprises cherchent à flexibiliser au maximum les facteurs travail et capital afin de les rendre adaptables aux exigences du marché.

L’objectif est ici d’augmenter la compétitivité des entreprises et à terme de créer des emplois. 5) Principales politiques m ce de 2000 à 2014 appelées RTT. La France comptait alors trois millions de chômeurs et le gouvernement espérait avec cette nouvelle loi engendrer 700 000 emplois.. 15 ans après, le bilan est moins optimiste. D’après un rapport parlementaire paru en décembre dernier, les 35 heures auraient permis de créer 350 000 emplois seulement. Un bilan contesté. Mais aujourd’hui, pratiquement plus aucun parti politique n’envisage l’abrogation de la loi sur les 35 heures. Même si ujourd’hui le ministre de l’Economie, Emmanuel MACRON, a indiqué qu’il souhaitait les assouplir.

LUMP, souhaite laisser la possibilité aux entreprises d’en sortir par la négociation. Enfin, pour augmenter la durée annuelle du travail, le Medef suggère de supprimer un ou deux jours fériés Depuis, plusieurs les différents gouvernements qui se sont succédés à nos jours continuent de créer divers contrats pour les chômeurs principalement de longue durée. Un dispositif spécifique de lutte contre le chômage des jeunes qui s’appuie sur la généralisation de la formation professionnelle et le éveloppement de l’alternance. Avec le dispositif 16-18 ans, la mise en place des travaux d’utilité collective (TIJC) et les stages d’insertion à la vie professionnelle (SIVP), le stage devient le pivot de l’insertion.

Les dispositifs spécifiques aux jeunes ont d’abord une visée qualifiante : stages, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation doivent donner une qualification aux jeunes sortis du système scolaire sans diplôme. Les « écoles de la deuxième chance » mettent Paccent sur la formation mais aussi sur la remotivation. Créé en 2005, l’EtabIissement public d’insertion de la défense ( 3 aussi sur la remotivation. Créé en 2005, l’Etablissement public d’insertion de la défense (Epide) est chargé de piloter le dispositif « Défense 2ème chance », destiné à assurer l’insertion sociale et professionnelle de jeunes, âgés entre 18 et 22 ans, en difficulté scolaire, sans qualification et sans emploi, en risque de marginalisation et volontaires au terme d’un projet éducatif global.

Enfin, un accompagnement des jeunes vers l’emploi est mis en place. Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS), créé en avril 2005, dans le cadre du plan de cohésion sociale, prend e relais du « Trajet d’accès à l’emploi » (TRACE). Le CIVIS vise ? accompagner les jeunes en difficulté vers l’emploi durable. Les jeunes sans diplôme, sauf ceux qui ont été jusqu’au niveau du bac, bénéficient d’un suivi particulier. 6) Mesures contre le chômage en Europe. 1 . Allemagne En Allemagne, la baisse des charges sur les salaires compensée par une hausse de la TVA a été une mesure déterminante dans la lutte contre le chômage. Dès 2007, les Allemands ont décidé d’élever leur WA de 3 points.

Elle est passée de 16 pour cent à 19 pour cent pour permettre de iminuer le déficit public et pour financer la moitié de la baisse nette de 1,6 point des cotisations sociales. Et les objectifs ont été atteints. En 2008, la France abordait la crise avec un déficit de 3,3 pourcents du PIB quand l’Allemagne présentait un excédent de 0,1 pourcents du PIB. Et d’ajouter, l’Allemagne s’est engagée depuis 2004 dans une baisse des prélèvements assis sur le travail afin d’améllorer la compétitivité des entreprlses. Le taux de chômage allemand a atteint 6,6 pour cent fin 2010 3 compétitivité des entreprises. Le taux de chômage allemand a tteint 6,6 pour cent fin 2010 contre 9,7 pour cent pour la France.

A noter que le taux d’imposition des revenus du travail est de 41 pour cent en France, contre 39,2 pour cent en Allemagne. 2. Pays-Bas Les pays Bas misent beaucoup sur la formation professionnelle des jeunes, c’est pourquoi le taux de chômage chez les jeunes est inferieur à 10%, tandis qu’en Grèce par exemple il est supérieur ? Pour lutter contre le chômage, les Pays-Bas ont depuis longtemps misé sur l’intérim afin de favoriser le placement et l’insertion des chômeurs dans les entreprises. Ansi, le Service public de l’emploi (SPE) a créé une importante société d’intérim privée, Start, spécialisée dans le placement de chômeurs de longue durée. Avec 60 000 intérimaires/jour, Start est devenue la deuxième société d’intérim des Pays-Bas.

Une proportion extrêmement importante quand on sait que la population active hollandaise est de 6,2 millions de personnes 3. Danemark Le Danemark affiche un taux de chômage officiel de 5%, selon les dernières statistiques. Ce faible taux est dû à un concept mêlant une grande souplesse pour les employeurs et une sécurité pour es employés, « La flexisécurité » Le Danemark a une « vision très libérale du marché du travail » Cest le versant flexible du système : Il n’y a pas de salaire minimum. Les procédures de licencie resque aussi expéditives » rassurant, c’est sur le côté sécurité, qui est la contrepartie de la flexibilité : Il existe un contrôle strict des demandeurs d’emploi.

Dans les « job centers ‘ danois, l’équivalent des agences de pôle emploi, les chômeurs rencontre leur conseiller tous les deux mois pour faire leur point sur leurs recherches ou pour preparer des entretiens d’embauche. L’indemnisation des demandeurs d’emploi correspond environ ? du salaire, avec des plafonds. Les formations sont généreuses pour les chômeurs. C’est le cœur du système. Pour toucher le chômage, il faut chercher activement du travail ou suivre une formation. Et pour proposer des formations qualifiantes, l’Etat danols ne lésine pas sur les moyens : prés de 2 % du PIB est consacré aux politiques d’emploi. 7) Différentes théorie du chômage 1.

La théorie classlque Dans la théorie économique, sur le marché du travail, les actifs sont des offreurs de travail et les entreprises expriment ne demande de travail. Coffre de travail varie dans le même sens que le salaire. En effet, plus le salaire est élevé, plus les individus sont enclins à aller sur le marché du travail. Par contre, la demande de travail varie en sens inverse du salaire : plus le salaire est élevé, moins les entreprises auront envie d’embaucher car cela leur coûte cher. 2. La théorie néoclassique D’une part, la théorie dit que plus les salaires sont élevés, plus les gens vont avoir envie de travailler. D’autre part, que plus les salaires sont élevés, moins les entreprises vont avoir en