Ondine

essay A

Ondine n’a pas de visage, le poète ne donne aucune indication physique mis-à-part « en robe de moire, la dame châtelaine » (z issu au reflet chatoyant, effet de vague). Ses sœurs ont des bras to Wen « ext d’écumes « mes sœu un château et vivent et leur mère « monp is Ondine ressemble à nager. Elle vit ento Swip next page ‘écumes b, ils ont ue avec leur père nd du lac Aussi, ont la vie se résume s dans le lac, il y a le triangle de feu, de la terre, et de l’air.

Elle propose au poète un anneau et s’il accepte il deviendra prince et ensuite roi « être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais, pour être le roi des lacs Sa voix est à peine audible et elle parle en chantant « sa cha hanson murmurée, elle me supplia Cest une femme amoureuse qui a envie de séduire et de se marier. Elle veut capter l’attention du poète en disant « écoute, écoute » tel les sirènes avec Ulysse.

Ondine lui montre l’anneau et le supplie de l’épouser. Elle n’a rien de maléfique, l’atmosphère nocturne est calme, le beau lac est endormi et rien de dangereux qui se produit. Le lac semble être un lieu de plaisir, de richesse, de beauté. D’ailleurs, même repoussée, rabrouée, elle ne se venge pas et reste sereine « éclat de rire on dirait plutôt que dans a famille il y a de l’espièglerie, de la gaieté, de la légèreté, de la liberté et de l’insouciance.

On pourrait même dire que leur vie ressemble à une comptine, une chanson où l’on reprend le dernier mot à chaque fois « chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide Les assonances en -u- rappellent les sonorités des chansons d’enfants « caduc et barbu ». Ondine et ses sœurs sont espiègles, elles aiment se moquer des arbres « se moquent du saule caduc et barbu 2. Le thème de L’eau L’eau est un des quatre éléments.

Son champ lexical est très important dans ce poème Û Ondine gouttes d’eau annoncées par écoute, écoute » (ils ont une sonorité semblable) flot ondin nage LI courant bâti fluide Û lac 2 OF s ont une sonorité semblable) û l’eau coassante ecumes îles nénuphars saule pèche le roi des lacs larmes û giboulées û ruisselèrent L’eau est très présente avec son rythme, sa sonorité… L’eau est calme, il n’y a pas de tempête. L’univers de cette eau est étrange et fantastique, on est entre les deux, le texte bascule sans cesse dans le fantastique.

Le paysage de l’eau pourrait être réel mais l est étrange et fantastique. Cette eau est habitée et contient des lieux terrestres « sentiers », « bâti fluide », « palais Mais comment peut-on bâtir avec de l’eau ? Les mystères naissent de ces contradictions. Le champ lexical de la couleur est aussi présent Û « branche d’aulne verte » û « giboulées blanches » blanche grâce à la lumière de la Lune (idée d’innocence car on peut croire que la pluie est de la grêle).

D « vitraux bleus » « ondin » se réfèrent à la mythologie germanique. « Ondine Aussi, il y a un jeu de couleur par rapport à cette mythologie II aut aller très loin et très profondément dans le lac pour voir l’univers d’Ondine « au fond de mon lac Enfin l’eau est très présente dans le texte par sa musi ue dont le rythme imprègne les phrases et dont les bru tendre. 3 OF s 3.

La musique du poème La musique est le thème majeur de ce poème, c’est une caractéristique des poèmes en prose : La musique de l’eau, c’est le frôlement des gouttes d’eau qui fait vibrer les vitres « les losanges sonores de ta fenêtre « l’eau coassante », « sa chanson murmurée Son « éclat de rire » s’oppose à ses « larmes » et aux rires de ses sœurs « se moquent u saule caduc b. û Ily a aussi des musiques imitatives : « Ecoute, écoute » évoque les gouttes, cela donne le ton et le rythme du poème, c’est également devenu une onomatopée, sous la plume du poète, car « écoute » se rapproche de goutte par mélodie. Ily a de nombreuses assonances en -lé/- « je lui répondais que j’aimais en -Io/- « et voici, en robe moire « contemple à son balcon » et allitérations en -Il/- (les liquides) « elle pleura quelques larmes Y, « giboulées qui ruisselèrent blanches le long », et en -IW- (les battements) « chaque courant », « coassante », « caressent de eurs bras d’écumes « se moquent du caduc Le rythme des phrases imite ces petites ondes et aussi les couplets d’une chanson.

Enfin, le « écoute, écoute » peut faire penser à un refrain en anaphore. La musique pourrait être significative car s’achève sur un éclat de rire, cette musique devient comme une musique cristalline malgré le mot « elle pleura », l’éclat de rire domine. Aussi, cet « éclat de rire » es 4 OF S cristalline malgré le mot « elle pleura l’éclat de rire domine. Aussi, cet « éclat de rire » est la même expression que dans « Nuit Rhénane » de Guillaume Apollinaire mais utilisée de façon très différente.

Les deuxièmes et troisièmes paragraphes sont consacrés à une description du lac, ils suivent eux aussi un mouvement daller- retour, des bords vers le fonds du lac, et, du fond vers les rives. Le thème de l’eau réapparaît sans cesse. Conclusion En fin de compte, c’est l’imagination du poète qui est débordante, elle est fertile mais aussi évocatrice, il connaît les légendes et celles-ci prennent la forme d’une mélodie. On comprend aussi que ce poème ait été mis en musique.