Chapitre 1
Chapitre 1. 1. 1: Le prix et les décisions des agents économiques Introduction Aucun agent économique (ménage, entreprise, etc. ) ne peut produire tout ce qu’il consomme. Un ménage, par exemple, ne peut pas produire tous les biens qu’il consomme dans sa VIe quotidienne (produits alimentaires, voitures, vêtements, etc. ).
Au sein de l’économie, le travail est réparti entre les différents agents économiques et chacun se spécialise sur une activité particulière. Cette division du travail et cette spécialisation des agents économiques impliquent qu’ils doivent tous entrer en relation les ns avec les autres pour obtenir ce qu’ils ne produisent pas et ce qu’ils ne possèdent p Cest ici qu’apparaît économlques. l.
Le marché : lieu de A. Présentation de la Marché esoins quotidiens. entre les agents S. v. p page L’échange se fait majoritairement sur un « marché », lieu (fictif) où se rencontrent les offreurs et les demandeurs. Ce n’est pas un lieu donné, fixe (comme le marché du samedi matin ! ) mais le fait que, pour un type de biens ou services par exemple, il y a un ensemble de demandeurs et un ensemble d’offreurs.
Il existe ainsi une multitude de marchés : marché des biens et services (ordinateurs portables, des logiciels, des séjours linguistiques, des prestations de service to next page services à la personne ; – marché du travail où se rencontrent les entreprises et les salariés, respectivement demandeurs et offreurs de travail ; – marché des capitaux où se rencontrent les agents économiques à capacité de financement (épargnants) et les agents économiques à besoin de financement (ménages, entreprises, États).
On peut aussi parler de marchés au sens général (marché des biens, du travail, des capitaux, des devises) mais aussi de marchés lus restreints (de l’immobilier, l’automobile, de la voiture d’occasion, du 4×4 voire du 4×4 dans la région Bourgogne… ). B. Marchés concurrentiels et économies de marché Marché concurrentiel Un marché est concurrentiel lorsque les offreurs et demandeurs sont assez nombreux pour ne pas influencer individuellement le prix. Économie de marché Les économies des pays développés sont dites des économies de marché car les échanges se font sur des marchés considérés comme concurrentiels.
C. Le marché a besoin de règles pour assurer des relations harmonieuses et équilibrées entre les différents acteurs Le cadre juridique des échanges participe au bon fonctionnement des marchés dans une économie basée sur la liberté contractuelle, la libre entreprise et la libre concurrence. Il est essentiel tout d’abord que chacun des acteurs sur un marché puisse considérer que le partenaire dans l’échange est prêt à exécuter le contrat conformément à ce que prévoient les différentes clauses.
Il faut 2 OF s exécuter le contrat conformément à ce que prévoient les différentes clauses. Il faut également que les manquements aux obligations contractuelles soient sanctionnés et que les sanctions pplicables aient été prévues par la loi. Le droit du travail, par exemple, a la vocation de garantir la bonne exécution du contrat de travail. Lors d’un entretien d’embauche, le futur salarié a besoin dinformations sur l’environnement du poste et sur les conditions de travail, en particulier sur la rémunération.
L’employeur, quant à lui, doit disposer d’éléments fiables sur le parcours du candidat, ses diplômes, ses compétences, sa personnalité… La garantie de bonne exécution des contrats et d’un accès ? l’information contribuent donc à favoriser un climat de confiance mutuelle de la part des acteurs. Conclusion Ainsi, l’existence d’un cadre institutionnel adapté apparaît donc bien comme un préalable indispensable à la réalisation des échanges sur un marché quel qu’il soit. L’influence du prix sur les décisions des agents économiques A.
Le prix est le résultat de la rencontre entre l’offre et la demande Loi de l’offre et de la demande Les prix ne sont jamais figés puisqu’ils sont déterminés par le niveau de l’offre et de la demande, et que ces niveaux varient dans le temps : c’est le principe énoncé par La « loi » de l’offre et de la demande. Le prix devrait donc équilibrer l’offre et la demande. Si la demande est trop fort up m 3 OF s devrait donc équilibrer l’offre et la demande. Si la demande est trop forte, le prix va augmenter. Si le prix augmente, la demande va diminuer.
Tout déséquilibre initial entre l’offre et la demande se réglera par une variation du prix. Prix d’équilibre Quelle que soit la présentation retenue pour les courbes d’offre et de demande, le prix d’équilibre correspond à la situation où l’offre et la demande s’égalisent. B. Le prix : indicateur de rareté Sur un marché réel le prix renseigne notamment les acteurs, sur la rareté du bien échangé. ar exemple s’il est élevé, c’est que trop peu de quantités sont produites. Cela incite les producteurs à entrer sur le marché ou augmenter leur offre.
En général un prix élevé décourage les consommateurs, qui diminuent leur consommation et/ou se tournent vers des biens substituables. Ils doivent faire un arbitrage. Cela incite aussi les producteurs à repenser leur offre. C. L’origine des variations de l’offre et de la demande Les origines de la variations de l’offre 4 OF S que les offreurs pourraient nouer entre eux pour réduire volontairement — et au détriment des consommateurs – le niveau e l’offre sur le marché sont interdites par la loi.
Les origines de la variation de la demande Les causes de variations de la demande sont également multiples. Il est possible de citer de manière non exhaustive : l’accroissement/la réduction de la taille de la population, un engouement/un rejet pour un produit, la mise sur le marché d’un nouveau produit, la perspective de réaliser des plus-values, un besoin croissant (besoin de recruter des ingénieurs). D. Llimportance des anticipations des acteurs économiques Attention : Le prix n’est pas le seul critère qui détermine une décision économlque.
D’une manière générale, sur le marché des biens et services, les acteurs évalueront les avantages retirés de l’échange (satisfaction d’un besoin, nécessité de maintenir ou développer l’activité de l’entreprise. ainsi que les risques rattachés à la conclusion du contrat (risque de non-qualité du produit ou de la prestation) ou ? sa non-conclusion (coût d’opportunité, manque à gagner). Lors de ces anticipations (prévisions), la confiance qu’ont les agents économiques dans l’avenir (et dans les autres agents économiques) est très importante. Conclusion : L’essentiel du schémas . D’après Delagrave S OF s