eonomie chapitre 1

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SYNTHÈSE La recherche du bien-être maximum de chacun, le souci d’économiser les ressources nécessaires et les efforts à consentir conduisent les agents à se spécialiser dans les activités pour lesquelles ils sont relativement les plus productifs. Cette spécialisation conduit à une division du travail avec une répartition des activités économiques entre les différents agents.

Pour satisfaire les divers besoins qu’ils ressentent, les agents économiques doivent alors procéder à des échanges. • En quoi le marché est-il le lieu privilégié de Péchange économique ? • Comment les prix a L’échange sur les m cha , p g 1 La notion de march marchés ? Un marché est le lieu, plus ou moins concret, de la confrontation et de la conciliation de l’offre et de la demande d’un bien, où se déterminent les quantités échangées et le prix de cession. y a donc autant de marchés qu’il y a de biens économiques susceptibles de faire fobjet d’échanges. On peut distinguer . – les marchés de biens et services , – le marché du travail ; – le marché des capitaux. On peut également mentionner le marché de rassurance, qui s’explique par le souci qu’ont les agents de réduire l’incertitude, ar le fait que les individus ont des attitudes différentes par rapport au risque et par la possibilité de mutualiser les risques des uns et des autres.

On peut distinguer également les marchés selon leur portée sont plus ou moins matérialisés selon le type de bien : pour beaucoup de biens, les quantités et les prix sont déterminés en la présence physique des coéchangistes et de la marchandise, mais pour d’autres biens, quantités et prix sont déterminés au moyen de réseaux d’information et de communication à distance plus ou moins sophistiqués.

La théorie définit le marché d’un bien donné par la rencontre de a demande collective exprimée pour ce bien par l’ensemble des consommateurs et de l’offre collective provenant de l’ensemble des producteurs de ce bien. La demande collective correspond à ragrégation des demandes individuelles : chaque consommateur exprime pour chaque bien une demande qui lui assure globalement la maximisation de sa satisfaction compte tenu de ses goûts et de la contrainte budgétaire qu’il doit respecter, cette contrainte provenant elle- même du niveau des prix des biens et du niveau du revenu du consommateur.

L’offre collective correspond quant à elle ? l’agrégation des offres individuelles de tous les producteurs qui produisent ce bien : chaque producteur exprime l’offre qui, compte tenu du prix affiché par le marché et de l’état de ses coûts de production, lui permet de maximiser son superprofit. La réalité révèle des situations de marché beaucoup plus diverses.

La théorie privilégie le modèle de la concurrence pure et parfaite qui repose sur plusieurs hypothèses qui sont très rarement vérifiées dans la réalité. Parmi ces hypothèses figurent en particulier celles de l’atomicité de l’offre et de la demande, les ibres entrée et sortie du marché, l’homogénéité des produits. En effet, la plupart du temps, on a des marc 2 entrée et sortie du marché, l’homogénéité des produits.

En effet, la plupart du temps, on a des marchés où les entreprises sont peu nombreuses, de tailles très différentes, avec des barrières à l’entrée parce que les entreprises cherchent à se protéger de l’entrée de concurrents supplémentaires et où les producteurs développent des stratégies de différenciation de leurs produits pour limiter le degré de « concurrentialité » du marché en éduisant la substituabilité de leurs produits par rapport à ceux des concurrents.

La réalité des marchés est par conséquent celle d’une concurrence imparfaite. De nombreux economistes se sont attachés à analyser les situations de concurrence imparfaite. Cela a donné naissance à plusieurs modèles, en particulier ceux de la concurrence monopolistique et de la concurrence oligopolistique.

Depuis longtemps, s’intercalent souvent entre les producteurs et les consommateurs des intermédiaires plus ou moins nombreux selon la longueur du canal de distribution, selon qu’interviennent ntre le producteur et les consommateurs un grossiste, une centrale d’achats, un détaillant. Plus récemment, avec le développement des réseaux informatiques, et plus spécialement d’Internet, et donc du e commerce, progressent de nouvelles formes d’échanges et donc de marchés . le B2C : « business to consumer » pour les échanges directs entre les entreprises et leurs clients ; – le B2B : « business to business » pour les échanges entre entreprises ; – le C2B : « consumer to business » quand les consommateurs participent d’une manière ou dune autre aux prestations fournies par les entreprises ; le C2C : « consumer to consumer » 3 d’une autre aux prestations fournies par les entreprises – le QC : « consumer to consumer » pour les échanges entre consommateurs, comme c’est le cas sur les sites de ventes aux enchères. Le marché et ses institutions Le bon fonctionnement d’un march é, quel qu’il soit, dépend de la confiance qu’ont tous les participants dans la fiabilité, la loyauté et la sécurité des transactions qu’ils y réalisent, et par conséquent du respect de règles du jeu que des institutions doivent définir et garantir.

Parmi ces Institutions indispensables à l’économie de marché, l y a d’abord les institutions juridiques mises en place par les pouvoirs publics, avec les différentes branches du droit économique, privé et public (droit de propriété, droit des contrats, droit des affaires, droit social, droit de la concurrence, régulation des marchés financiers… ), et avec les différentes juridictions pour régler les litiges et sanctionner les comportements répréhensibles. y a également les institutions financières pour fournir les moyens de paiement et les ressources de financement, et la Sécurité sociale pour mutualiser certains risques que supportent es individus. La monnaie constitue une institution à part entière de l’économie de marché. Certes, il peut y avoir échange sans monnaie, mais l’utilisation de la monnaie donne à l’échange une tout autre dimension, ce qui participe à famélioration du fonctionnement de l’économie de marché, à condition toutefois que monnaie et finance soient gérées convenablement. Il.

Les prix et les décisions économiques 1 Les prix en économie de marché Le prix est le vecteur de la ré ulation spontanée du marché ; 4 e prix est le vecteur de la régulation spontanée du marché ; l égalise l’offre des vendeurs et la demande des acheteurs, ce qui permet de satisfaire au mieux des agents à objectifs contradictoires (l’offre est une fonction croissante des prix et la demande est au contraire une fonction décroissante des prix). Par l’intermédiaire de la loi de Foffre et de la demande et des comportements d’arbitrage, la concurrence aboutit à la détermination d’un prix d’équilibre, unique selon la théorie.

La loi de l’offre et de la demande résulte de la conjonction de la loi de la demande par rapport au prix et de la loi de Hoffre par rapport au prix, lois qui jouent en sens opposé puisque les ntérêts des consommateurs et des producteurs sont divergents (les consommateurs préfèrent payer le moins cher possible tandis que les producteurs souhaitent vendre le plus cher possible). La loi de la demande par rapport au prix consiste ? dire que, généralement, la demande d’un bien est une fonction décroissante du prix de ce bien.

Cette loi s’explique, au niveau individuel, par le jeu combiné de l’effet de substitution (quand le prix d’un bien augmente par exemple, ceteris paribus, ce bien apparaît moins intéressant par rapport aux biens qui répondent au même type de besoin, d’où ‘augmentation de la demande de ces biens au détriment de celle du bien considéré) et de l’effet de revenu (toute augmentation de prix emporte la diminution du revenu réel, autrement dit du pouvoir d’achat, d’où une réduction de la demande).

Cette 101 de la demande par rapport au prix souffre quelques exceptions connues sous les noms d’effet Giffen S la demande par rapport au prix souffre quelques exceptions connues sous les noms d’effet Giffen et d’effet Veblen. La loi de l’offre par rapport au prix consiste à dire que, généralement, dans le cadre de la maximisation de leur superprofit, les producteurs ont d’autant plus incités à offrir des quantités Importantes d’un bien que le prix de ce bien augmente.

La loi de l’offre et de la demande caractérise le modèle de la concurrence pure et parfaite, dans lequel les agents consommateurs et producteurs sont « preneurs de prix » – « Price takers en ce sens que le prix d’équilibre, qui se détermine de manière itérative le tâtonnement » du commissaire priseur walrassien), s’impose à tous ; aucun d’entre eux n’a une taille suffisante pour avoir la possibilité d’agir sur les conditions du marché.

C’est ce qui résulte de la première grande hypothèse u modèle de la CPP : l’atomicité de l’offre et de la demande qui suppose en effet non seulement que les nombres d’offreurs et de demandeurs soient très grands mais aussi que les uns et les autres soient de même petite taille. Cela résulte aussi du fait que tous les agents disposent sur le marché de la même information, gratuitement et immédiatement : ils peuvent ainsi prendre leurs décisions de manière absolument rationnelle.

De plus, pour assurer une concurrence maximale entre les participants au marché, il est supposé une liberté totale d’entrée et de sortie du arché : qu’ils soient consommateurs ou producteurs, les agents peuvent à tout instant être confrontés à de nouveaux concurrents dans la demande ou dans l’offre qu’ils font du bien considéré (théorie des marchés contestables). Enfin, pour demande ou dans l’offre qu’ils font du bien considéré (théorie des marchés contestables).

Enfin, pour la théorie économique, un marché n’est pas semblable au marché de village qui rassemble des marchands proposant différents biens : à chaque bien son marché. Il convient donc qu’il y ait homogénéité du produit. Cest de cela que résulte la loi du prix unique. prix d’équilibre sépare les demandeurs qui peuvent et qui veulent bien le payer (la demande solvable) de ceux qui ne le peuvent ou ne le veulent.

Mais parmi ceux qui le payent, certains auraient peut-être accepté de payer davantage : ils réalisent par conséquent un gain psychologique, que l’on appelle la rente du consommateur Symétriquement, le prix d’équilibre sépare les offreurs qui acceptent d’offrir à ce prix et ceux qui décident de ne pas produire ce bien à ce prix : parmi les premiers, il y en a qui auraient peut-être accepté de vendre le bien même à un rix inférieur au prix d’équilibre fixé : ils réalisent ainsi un gain psychologique, que l’on appelle la « rente du producteur En réalité, un bien donné peut avoir plusieurs prix, en particulier parce qu’il peut être offert selon différentes qualités, avec des coûts de transport variables, des circuits de distribution plus ou moins longs, des structures de marchés plus ou moins favorables aux consommateurs… 2 Les prix et les comportements des agents économiques : une influence réciproque Dans une économie de marché, le prix agit sur les comportements des agents économiques en remplissant plusieurs fonctions.