Benlahcen 07

essay B

LA GLOBALISATION FINANCIERE Gérard Cayre-Castel RAPPELS • Ceci concerne le financement par les marchés sur lesquels s’effectuent des émissions et des échanges de valeurs mobilières. • Depuis les années 80, ce mode de financement s’est développé avec la mise en place d’un march capitaux. LES RAISONS DE LA Sni* to View GLOBALISATION FINANCIERE • Des raisons économiques – L’endettement des états consécutifs aux plans de relance obligent ceux-ci à emprunter auprès des marchés internationaux.

En particulier le déficit budgétaire croissant des USA passant de 1. 4% du PIB en 1970 n 1985 suite au programme d’armement et aux exonérations d’impôts consentis. Les euro-marchés • Le déficit de la B. P. américaine a augmenté la circulation des dollars. A partir des années 60, bloquent le décollage économique. Cet excès résulte de l’excédent de la B. P mais aussi d’après Modigliani de la structure démographique.

Le développement des flux de capitaux • 3 sortes : – Investissements directs à l’étranger : représentant au moins du capital de la société créée – Investissements de portefeuille : loglque purement financière Les autres investissements : crédits et prêts Les I. D. E • Ils proviennent des firmes multi-nationales (F. M. N) qui recourent au financement direct externe afin de financer l’internationalisation de leur processus de production. • Ils se sont multipliés plus rapidement que le commerce mondial, environ X5 entre 1984 et 1996.

Les investissements de portefeuille • Ce sont des investissements de CT effectués surtout par les fonds de pension, de retraite, des institutions financières en quête de plus-value rapides. • Ces fonds se déplacent très ra idemment financiers : – Désintermédiation – Dérèglementation – Décloisonnement Désintermédiation ?? Processus par lequel les agents économiques non financiers( ménages, SQS, Etat) recourent directement au marché financier pour financer leurs besoins sans passer par le recours aux institutions financières. ?? La part du financement international par crédits bancaires passe de ? pendant les années 80 Dérèglementation • Les règlements qui avaient été adoptés durant la crise de 1929 et les annees suivantes vont être supprimés. Aux USA – Abrogation des contrôles de capitaux en 1980 Règle Q qui fixait un plafond de rémunération sur les taux d’intérêt aux USA abrogée en 1986

Les lois steagall qui imposaient une séparation entre banques de dépôt et banques d’affaires abolie en 1999 Dérèglementation(suite) • En France La loi bancaire de 1984 crée la han universelle abolissant les I 45 Les banques centrales Les banques commerciales Les institutions non financières Le F. M. I Les F. M. N Les Etats • Elles interviennent sur le compartiment crédits bancaires en fixant le taux d’intérêt. Elles jouent donc un rôle de régulation. • Elles se sont internationalisées pour suivre leurs clients, pour trouver de nouvelles sources de financement et pour ?chapper à la saturation de leurs marchés.

Elles interviennent – au niveau des concours bancaires – au niveau des titres PAGF Ses Préconisations • Fondée sur le consensus de Washington proposé par John Williamson en 1989 qui proposait une liste de 10recommandations aux pays en difficulté dont : Discipline budgétaire ( baisse des dépenses et augmentation des impôts) Déréglementation des marchés (en particuler du marché du travail) – Ouverture du pays aux capitaux étrangers – privatlsation des entreprises nationales LES ATTENTES DE LA • – Avantages attendus (selon la théorie libérale) ?? Financement des investissements facilité : l’épargne mondiale est libre d’aller là où elle est nécessaire • Diminution des taux d’intérêt innovations financières et concurrence plus forte entre prêteurs • Meilleure répartition des risques pour les prêteurs gamme plus étendu d’opportunités de placement • Discipline des États accrue politiques économiques et budgétaires plus rigoureuses LES IMITES DE LA • Développement d’une vision à court terme • La libéralisation du système financier a entraîné une « volatilité » importante des capitaux. Les entreprises et les anques savent que l’argent lacé eut « s’envoler » presque instantanément p plus long terme…. Développement des « bulles » spéculatives • La libre circulation des capitaux entraîne une augmentation de la spéculation. Le jeu de l’offre et de la demande de titre peuvent alors « déconnecter » ceux-ci de l’économie réelle, et ils vont prendre une valeur qui n’a plus rien à voir leur potentiel de richesse réelle. Cependant, au bout d’un certain temps, le marché va faire revenir ces titres à leur valeur « normale », entraînant une crise… ?? Ex : cas de la bulle Internet, qui éclate en 2000. Mise sous tutelle des politiques économiques nationales • R. Mundell a souligné l’impossibilité d’un pays de combiner des changes flxes, la mobilité parfaite des capitaux et des politiques monétaires indépendantes. – Exemple : un pays qui choisirait de diminuer son taux d’intérêt pour relancer sa croissance verrait les capitaux fuir en provoquant une diminution du taux de change et donc une remontée du taux d’intérêt. La globalisation et les crises financières • Elle n’a pas empêché les crises financières • 1982 Crises de la dette des s en développement • 1982 Crises de la dette des pays en