6po Mes Fleurs Du Mal

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voyage », Baudelaire calme et volupté » ve or7 Cet accès à l’idéal as ver…. souvenir. Par exempl évoque le souvenir d 6po Mes Fleurs Du Mal Premium gy tranjopane MapTù 29, 2015 7 pages Les femmes dans les fleurs du mal Dans les fleurs du mal, les femmes prennent plusieurs images : La femme, figure de l’idéal Le cycle de poèmes consacré à Jeanne Duval renvoie l’image d’une femme sensuelle dont le corps éveille les sens du poète. Exemples dans « Parfum exotique » l’odeur de la femme aimée ouvre au poète raccès à un ailleurs, à un monde exotique et surtout idéal.

La femme incarne le calme, la douceur, la tendresse. En effet dans le 2ème cycle consacré à madame Sabatier est marqué par le calme, la douceur, la tendresse. Exemple, « l’invitation au to nextÇEge Swipe to page rdre et beauté, Luxe, u rêve ou du con Y, Baudelaire Femme, figure du spleen : femme repr sente le mal qui détruit le poète La femme est une source de souffrance. Dans « la destruction » le démon qui tourmente le poète prend ainsi la « forme de la plus séduisante des femmes » vers 6. La femme fatale se révèle dans les métamorphoses.

Elles sont souvent métamorphosées en des lgures qui lient l’amour et la mort, le bien ou le mal. Elle prend parfois les traits d’un vampire. Cette figure symbolise le côté ravageur de l’amour, que le poète subit ; exemple dans « causerie le cœur du poète a été « saccagé par la griffe et la dent féroce de I la femme » vers 6, 7. La femme se situe donc entre le bien et le mal : La femme se situe entre le ciel et renfer. Un poème très significatif, « hymne à la beauté » le poète interroge la femme sur son origine, divine ou maléfique. ? De Satan ou de dieu, qu’importe? » vers 25. Dans ce poème on voit bien cette dualité ntre le bien et le mal, le spleen et l’idéal. La catégorie Spleen et idéal est séparé en quatre cycles. Chaque cycle est consacré à un genre de femme. Cycle 1 : Jeanne Duval était une mulâtresse mal éduqué et jouait les rôles de figurantes dans des petits théâtres. Baudelalre rencontre cette femme en 1842 (Baudelaire n’avait que 20ans), leur relation n’était pas très paisible, elle était houleuse mais il ne cessera de l’aimer toute au long de sa vie.

Pour Baudelaire, Jeanne Duval incarne la femme fatale animale, femme sensuelle et exotique. Cycle 2 : Madame Sabatier était une mondaine qui tenait un alon où elle invitait de nombreux artistes (Baudelaire, Théophile Gautier, Flaubert, Musset, Nerval, Edmond de Goncourt, Feydeau). Elle était la muse de tous ces poètes. Elle eut une courte liaison avec Baudelaire en 1857. Cette femme incarne l’amour spirituel. Cycle 3 : Marie Daubrun était une actrice, elle jouait dans les fleurs du mal à la fois le rôle de sœUr et celui d’amante.

Baudelaire rencontre cette femme en 1847et eut une brève liaison avec elle. Elle avait les yeux verts qui lui inspirèrent de nombreux poèmes comme « ciel brouillé D. Cycle 4: Baudelaire fait apparaitre des PAG » rif 7 inspirèrent de nombreux poèmes comme « ciel brouillé » Cycle 4 : Baudelaire fait apparaitre des figures féminines secondaires, réelles ou fictives. Les figures et les caractéristiques féminines sont multiples dans les fleurs du mal. Les femmes incarnent des figures du spleen et de l’idéal.

Ciel brouillé On dirait ton regard d’une vapeur couvert ; Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ? ) Alternativement tendre, rêveur, cruel, Réfléchit l’indolence et la pâleur du ciel. Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés, Quand, agités d’un mal inconnu qui les tord, Les nerfs trop éveillés raillent l’esprit qui dort. Tu ressembles parfois à ces beaux horizons Qu’allument les soleils des brumeuses saisons… Comme tu resplendis, paysa e mouillé Qu’enflamment les rayons n ciel brouillé .

PAGF3C,F7 Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. La destruction Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ; Il nage autour de moi comme un air impalpable ; je l’avale et le sens qui brûle mon poumon Et l’emplit d’un désir éternel et coupable.

Parfois il prend, sachant mon grand amour de ‘Art, La forme de la plus séduisante des femmes, Et, sous de spécieux prétextes de cafard, Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu, Haletant et brisé de fatigue, au milieu Des plaines de l’Ennui, profondes et désertes, Et jette dans mes yeux pleins de confusion Des vêtements souillés, des blessures ouvertes, LV – Causerie Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose ! Mais la tristesse en moi monte comme la mer, Et laisse, en refluant, sur ma lèvre morose Le souvenir cuisant de son limon amer. ue, on s’y prend aux cheveux ! Un parfum nage autour de votre gorge nue O Beauté, dur fléau des âmes, tu le veux ! Avec tes yeux de feu, brillants comme des fêtes, Calcine ces lambeaux qu’ont épargnés les bêtes ! Et l’appareil sanglant de la Destruction ! L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, Balcon Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses, Ô toi, tous mes plaislrs ! toi, tous mes devoirs ! Tu te rappelleras la beauté des caresses, La douceur du foyer et le charme des soirs, Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses ! Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon, Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.

Que ton sein m’était doux ! Que ton cœur m’était bon ! Nous avons dit souvent d’impérissables choses Les soirs illumines par l’ardeur du charbon. Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! Que l’espace est profond ! Que le cœUr est puissant ! En me penchant vers toi, reine des adorées, Je croyais respirer le parfum de ton sang. La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison, Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles, Et je buvais ton souffle, ô douceur ! Ô poison ! Et tes pieds s’endormaient dans mes mains fraternelles.

La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison. Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses, Et revis mon passé blotti dans tes genoux. Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses Ailleurs qu’en ton cher corps et qu’en ton cœur si doux ? Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses ! Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, Renaîtront-ils d’un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils ra’eunis Après s’être lavés au fond fondes ? serments ! ô parfums ! ? baisers infinis !

Hymne à la beauté Viens-tu du ciel profond ou sors•tu de l’abîme, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l’on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore , Tu répands des parfums comme un solr orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l’enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement. L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit : génissons ce flambeau ! L’amoureux pantelant incliné sur sa belle A l’air d’un moribond caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, Ô Beauté ! Monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton œil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte Dun Infini que j’aime et n’ai ‘amais connu ? Dun Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?