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Thème 2 : La coordination par le marché Chapitre 8 : La consommation et l’épargne des ménages Les ménages emploient leur revenu disponible pour satisfaire des besoins immédiats (consommation) ou futu s (épargne). La consommation des ménages La fonction principale des ménages est la consommation. 11 – La consommation finale La consommation finale est une opération économique qui se traduit par l’utilisatio besoin immédiat. or7 Les dépenses de con Sni* to iew achats qu’il peut effe La consommation eff ce pour satisfaire un représentent les isponible. rend, en plus es dépenses de consommation, les consommations collectives d’éducation, de santé, de logement, culturelles et sportives dont ils sont les bénéficiaires exclusifs. 12 – Les formes de consommation Un ménage peut consommer : – des biens non durables, qui seront détruits lors de leur première utilisation (ex : produits alimentaires) ; – des biens durables, qui seront détruits progressivement au fil de leur utilisation prolongée dans le temps (ex : un téléphone portable) ; – des services, qui sont des biens immatériels (ex : une coupe de cheveux).

La consommation des ménages peut être individuelle ou e la consommation 131 – Les déterminants économiques La consommation des ménages dépend : – du revenu disponible : Généralement, plus le revenu disponible est élevé, plus la consommation est importante. – du taux d’intérêt : Lorsque les taux d’intérêts sont faibles, les ménages peuvent emprunter à moindre coût et avoir une consommation supérieure à leur revenu disponible. Par contre, lorsque les taux d’intérêts sont élevés, les ménages ont tendance à réduire leur endettement et à moins consommer. du taux d’inflation : L’inflation est la hausse générale des prix. Lorsque Vinflation est élevée, le pouvoir d’achat des ménages baisse, entrainant la baisse de la consommation. Toutefois, les ménages peuvent aussi anticiper une augmentation de [‘inflation et anticiper certaines dépenses en prévision dune baisse prochaine du pouvoir d’achat. de l’effet de substitution : Certains biens sont dits substituables car permettant de satisfaire le même besoin.

Dans ce cas, les consommateurs remplacent les biens dont le prix augmente par ceux dont le prix reste stable ou baisse. 132 – Les déterminants non économiques Les choix de consommation ne sont pas seulement économiques. Des critères sociologiques (appartenance à un groupe), psychologiques et culturels jouent aussi un rôle essentiel. Il peut s’agir : – de la confiance en l’avenir : Le bon « moral des ménages » favorise la consommation alors qu’une période d’incertitude ou morose en entraine une diminution. de l’âge : le comportement de consommation varie en fonction de l’âge. Les jeunes et les personnes âgées consomment davantage. – de finfluence de l’offre : les entreprises, par l’intermédiaire de campagnes publicitaires et des médias « conditionnent » le consommateur et lui inventent de *AGF 9 rif 7 ‘intermédiaire de campagnes publicitaires et des médias « conditionnent » le consommateur et lui inventent des besoins de consommation. de la culture : les spécificités culturelles, ethniques et religieuses influencent la consommation. de l’appartenance ou de la référence à un groupe : le groupe influence les comportements d’achat des ménages, soit positivement (ex : les adolescents adaptent les tenues vestimentaires de leurs idoles) soit négativement (ex : les adolescents refusent de porter les même tenues vestimentaires que leurs parents). 4 – L’effet des prix et du revenu sur la consommation 41 – L’élasticité prix Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations de son prix, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au prix : e élasticité ; C consommation ; P prix ; 2 période 2 ; période 1 Si e = O, alors la variation du prix n’a pas d’incidence sur la consommation (ex : biens de première nécessité). La consommation est alors qualifiée d’inélastique. Si -1 alors la variation du prix entraîne une faible variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée de faiblement élastique.

Si e <-1, alors la variation du prix entraine une forte variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée d'élastique. Si e>0, alors l’augmentation du prix entraine une augmentation de la consommation. Contraire à la loi de l’offre et de la demande, ce cas de figure concerne certains biens de luxe et de snobisme. 142 – L’élasticité revenu Pour mesurer la sensibilité PAGF3Cf7 mation d’un produit la consommation par rapport au revenu : e élasticité ; C consommation ; R revenu ; 2 période 2 ; 1 période 1 Si e = O ou proche de O, alors la variation du revenu n’a pas u peu d’incidence sur la consommation.

Il s’agit de biens de consommation dont le niveau de satisfaction est atteint. La Si e 1, alors la variation du revenu entraîne une variation de la consommation de même ampleur. La consommation est alors qualifiée de faiblement élastique. Exemple : l’habillement, le logement, . Si e alors la variation du revenu entraîne une augmentation de la consommation plus importante. La consommation est alors qualifiée de fortement élastique. C’est le cas des loisirs, de la culture, Si e alors l’augmentation du revenu entraine une baisse de la onsommation. Ex : les produits alimentaires de base. – L’épargne des ménages 21 – L’épargne L’épargne est la partie du revenu disponible des ménages qui n’est pas immédiatement consommée et qui permet une consommation différée et l’investissement. L’épargne d’un ménage peut être conservée (thésaurisée), placée ou investie. 22 – Les formes de l’épargne L’épargne peut être : – financière : les sociétés financières (banques) offrent aux ménages des produits d’épargne, plus ou moins liquides, c’est- à-dire immobilisant les capitaux pour une durée plus ou moins ongue, permettant de rémunérer leur argent.

Les ménages peuvent également épargner en faisant l’acquisition de titres financiers (actions, une plus-value (prix de revente supérieur au coût de revient). – thésaurisée : les ménages gardent leur argent. II ne rapporte pas. 23 – Les motifs de l’épargne Trois raisons principalement peuvent pousser les ménages ? épargner : – faire face à un certain nombre de craintes ou d’incertitudes quant à l’avenir (chômage, retraite, II s’agit alors d’une épargne de précaution. – acquérir des biens durables (voiture, meubles, ou un ogement. Il s’agit alors d’une épargne de confort. faire croitre leur cap tal. Il s’agit alors d’une épargne spéculative. 24 – Les déterminants de l’épargne L’épargne des ménages dépend – du revenu disponible : une hausse du revenu disponible peut se traduire par une hausse de l’épargne si la consommation reste stable au augmente dans une proportion moindre. – de Pinflation : l’inflation incite les ménages à accélérer leurs achats, diminuant de par la même leur épargne. Les achats non prlmordiaux peuvent être repoussés, de manière à augmenter la apacité d’épargne et maintenir le pouvoir d’achat futur. des taux d’intérêts : des taux d’intérêts élevés incitent les ménages à épargner davantage, car leur épargne sera mieux remuneree. 3 – L’évolution de la structure de la consommation La structure de la consommation indique la façon dont les ménages répartissent leurs dépenses entre différents postes budgétaires (ex : alimentation, éducation, 31 – Les indicateurs d’évolution 311 – Les coefficients budgétaires LJn coefficient budgétaire re résente la part d’un poste de consommation dans la con otale des ménages.