west side story

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HISTOIRE DES ARTS WEST SIDE STORY Le travail fait suite à Pétude de New York dans la séquence sur l’urbanisation et introduit le cours sur les USA. Il permet aussi de travailler la croissance économique, la société et le rêve américains, le racisme et les discriminations. l- Présentation Le film « West Side Story » est une adaptation cinématographique de 1961 d’une comédie musicale montée à Broadway (New York). Le film est réalisé par R. Wise et J. Robbins.

Le scénario est une adaptation du Roméo et Juliette de Shakespeare transposée dans le New York des années 50. La comédie musicale co lanétaire. Fiche technique West side story, Titre Robbins et Robert WI connurent un succès or 11 Sni* to View , Réalisation Jérôme atalie Wood (Ma ia), Richard Beymer (Tony), Rita Moreno (Anita), George Chakiris (Bernardo) Scénario Jérôme Robbins et Ernest Lehman d’après la comédie musicale écrite par Arthur Laurents Lyrics Stephen Sondheim Musique Leonard Bernstein Chorégraphie Jérôme Robbins Photographie Daniel L.

Fapp Montage Thomas Stanford Production Robert Wise Société de distribution United Artists, Format Couleur(Technicolor) Durée 152 min, Sortie 18 octobre 1961, pays d’origine : États-Unis. L’histoire est inspirée de Roméo et Juliette de William Shakespeare. À New York, dans les années 1 950, deux gangs de rue rivaux, les Jets (américains blancs d’origine polonaise) et les Sharks (immig (immigrés d’origine portoricaine), font la loi dans le quartier de West Side. Ils se provoquent et s’affrontent à l’occasion.

Tony (ex- leader des Jets) et Maria, (sœur de Bernardo, chef des Sharks), tombent amoureux, mais le couple dot subir le clivage imposé par leur clan. ll- Description Le film s’ouvre par un générique de Saul Bass très long, pendant lequel les couleurs varient en même temps que la musique, on istingue de petits traits noirs qui à la fin deviennent les buildings de New York. La scène d’ouverture survolant la ville de New York est une première. En effet, aucun film antérieur ne survole la ville de cette façon. Depuis, tous les films ou séries américains s’en inspirent ou presque.

La première partie du film est totalement muette, avec seulement de la musique et de la danse. Elle présente les deux gangs : d’un côté les Jets, blancs, immigrés irlandais, polonais, italiens ; de l’autre les Sharks, plus fraîchement arrivés et d’origine portoricaine. Les deux groupes s’affrontent pour la possession ‘un territoire. Riff, chef des Jets décide que les deux groupes doivent se battre de manière plus violente, s’il le faut avec des couteaux ou des armes à feu. Il essaie de convaincre Tony, ex- Jet de revenir dans le groupe pour l’occasion.

Les deux groupes se rencontrent dans un bal du quartier (terrain neutre) où Maria et Tony se voient pour la première fois. C’est le coup de foudre. Ils se revoient seuls dans l’escalier de secours de l’immeuble de Maria, puis régulièrement (boutique de Maria). Elle le presse de PAG » 1 secours de l’immeuble de Maria, puis régulièrement (boutique de Maria). Elle le presse de convaincre les deux chefs de ne pas se battre. Tony tente d’empêcher Riff et Bernardo de se battre mais il arrive trop tard, Riff est mort, il tue Bernardo.

Il rejoint Maria dans sa chambre, elle lui pardonne mais Chino, amoureux de Maria, venge Bernardo et tue Tony. IV- Analyse et interprétation Le film est révolutionnaire à l’époque pour son appropriation d’un espace réel . Pour mieux saisir l’atmosphère du West Side de Manhattan, une partie du tournage a été effectuée dans le quartier (68e et 110e rues), notamment la séquence dansée ‘ouverture où l’on voit les Sharks et les Jets se défier sur un terrain de jeu fermé par des grillages métalliques. Le thème des tensions sociales et ethniques est très nouveau aussi.

En s’inspirant d’une réalité sociologique qui commence à préoccuper les autorités, West Side Story torpille le mythe du melting pot américain. Le film est une critique de la société américaine. Cest probablement la première comédie musicale à aborder de front des sujets tels que la violence urbaine et le racisme, quittant l’univers mièvre des autres comédies musicales ollywoodiennes pour entrer de plain-pied dans la réalité soclale : le policier ouvertement raciste proposant aux Jets de les couvrir ; la tentative de viol sur Anita illustrée par la reprise du thème ‘America’…

La ville de New York est un des personnages de cette histoire d’amour et de violence. Le film s’ouvre sur une étonnante vue aérienne de Manhattan qui PAGF30F11 histoire d’amour et de violence. Le film s’ouvre sur une étonnante vue aérienne de Manhattan qui fait découvrir à la verticale les gratte-ciels du « Hell’s Kitchen », un quartier de West Side. Cette ision de la ville renforce d’autant le sentiment d’étouffement des personnages. A noter aussi la vision réaliste des aires de jeux et autres terrains vagues, témoins privilégiés du mal-être d’une génération en quête d’identité.

Pendant tout le film, on aperçoit des barrières, grillages que les garçons escaladent, franchissent. Ces barrières symbolisent la transgression, le passage à l’âge adulte. Maria et Tony sont plus matures, ils veulent s’échapper de la pesanteur de groupe, violent et qui nie l’individu mais ils sont les seuls à vraiment transgresser les règles sociales : mixité e leur couple, parodie du manage dans la boutique où travaille Maria, acte sexuel, meurtre de Tony… Leur quête d’individualité échoue, on n’est rien hors du groupe.

Le scénario de la comédie musicale doit beaucoup au Roméo et Juliette de Shakespeare. La séquence chantée qui comporte le titre «Tonight» s’inspire directement de la scène mythique du balcon ou Juliette et Roméo échangent leur premier baiser. Tony et Maria s’avouent quant à eux leurs sentiments sur les escaliers de secours installés dans la cour de l’immeuble vétuste où elle vient d’emménager. Dès 1949, Jerome Robbins avait pensé adapter le drame shakespearien en le transposant à New York.

Dans un premier temps, il voulait opposer des Juifs et des Irlandais catholiques, mais il a préféré aba PAGFd0F11 premier temps, il voulait opposer des Juifs et des Irlandais catholiques, mais il a préféré abandonner la thématique religieuse pour dintéresser à une actualité brûlante, celle de l’immigration portoricaine. C’est en effet dans les années 1950 que la «Grosse Pomme» (surnom donné à New York) a commencé à servir de cadre aux premiers affrontements ethniques entre Portoricains t Américains «de souche» (c’est-à dire des immigrés de la deuxième ou troisième génération). ? l’époque, West Side Story a donc fait l’effet d’une véritable révolution dans l’univers sucré de la comédie musicale. Pour mieux saisir l’atmosphère du West Side de Manhattan, une partie du tournage a été effectuée dans le quartier (68e et 110e rues), notamment la séquence dansée terrain de jeu fermé par des grillages métalliques. Aujourd’hui encore, on ne peut que saluer le réalisme des décors et des personnages mis en scène par Robert Wise.

Les mmeubles lépreux abritent des familles misérables ou des ateliers sordides, parfois illuminés par des tissus multicolores. Les rues et les cours sont jonchés de détritus. Quand Tony agonise dans les bras de Maria, il a les mains sales et les ongles noirs : sa mort n’est pas édulcorée par la caméra. De la même manière, l’accent exagéré des portoricalns peut prêter ? sourire, mais il s’inscrit dans une logique de classe et de race qui conduit à l’enfermement des communautés dans leur territoire géographique et symbolique. Bernardo, le chef des Sharks, n s 1