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François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 ? Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778 (à 83 ans), est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale.

Figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infême n, pour la tolérance et la liberté de pensée. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie odérée et libérale, éclairée par les « philosophes ».

Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend, sur le tard, seul et en se se de victimes de l’intol affaires qu’il a rendu chevalier de La Barre Son œuvre littéraire or46 Sni* to nextggge otorlété, la défense rbitraire dans des ierre-paul Sirven, es poesles eplques, ses œuvres historiques, tirent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIe siècle mais elle comprend également des contes et romans, les Lettres philosophiques, le Dictionnaire philosophique et une importante correspondance, plus de 1 000 lettres retrouvées.

Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans disslmuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir, qui l’embastille et Swipe to View next page et le contraint à Vexil en Angleterre ou à l’écart de Paris. En 1749, après la mort d’Émilie du Châtelet, avec laquelle il a entretenu une liaison houleuse pendant quinze ans, il part pour la cour de Prusse, mals, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric Il à Berlin, se brouille avec lui après trois ans et quitte Berlin en 1753.

Il se réfugie un peu plus tard aux Délices, près de Genève, avant d’acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-genevoise, à l’abri des puissants. Il ne reviendra ? Paris qu’en 1778, ovationné par le peuple après une absence de près de vingt-huit ans. Il y meurt à 83 ans. Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre, comme l’une des formes les plus abouties de la vie en société.

Soucieux de son aisance matérielle, qui garantit sa liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations péculatives qui préfigurent les grandes spéculations boursières sous Louis XVI et dans la vente de ses ouvrages, ce qui lui permet de s’installer en 1759 au château de Ferney et dy vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes. Le pèlerinage à Ferney fait partie en 1770-1775 du périple de formation de l’élite européenne éclairée. Investissant ses capitaux, il fait du village Insérable de Ferney une petite ville prospère.

Généreux, d’humeur gaie, il est néanmoins chicanier et parfois féroce et mesquin avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau ou Crébillonl . Considéré par la Révolution française — avec Jean-Jacques Rousseau, son frère OF Rousseau ou Crébillonl . Rousseau, son frère ennemi — comme un précurseur, il entre au panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. À cette même période, sur l’initiative du marquis de Villette qui l’hébergeait, le « Quai des Théatins » où l’écrivain habitait à paris au moment de sa mort sera baptisé ‘Quai Voltaire ».

Célébré par la Ille République (dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom), il a nourri, au XIXe siècle, les passions antagonistes des adversaires t des défenseurs de la laïcité de l’État et de récole publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières. Sommaire 1 Biographie 1. 1 Débuts (1694-1733) 1 . 1. 1 Origines : naissance et paternité incertaines I . 1. 2 Études chez les Jésuites (1704-1711) 1 . 1. 3 Débuts comme homme de lettres et premières provocations (171 1-1718) 1 . 1. 4 Premiers succès littéraires et retour à la Bastille (1718-1726) 1 . . 5 En Angleterre, « terre de Liberté » (1726-1728) 1 . 1. 6 Retour d’Angleterre, loterie et mise sur orbite (1728-1733) 1. 2 Le quadra (1733-1749) : ma femme Émilie 1. La maturité avérée (1749-1768) 1. 3. 1 Bonjour et au revoir à Berlin (1749-1753) 1. 3. 2 Sexagénaire, et recherche d’un gîte à la frontière de la France (1753-1755) 1. 3. 3 Tremblement de terre et lancement d’un livre : Candide (1755-1759) 1. 3. 4 ce Vignoble de la vérité (1759-1763) 1. 3. 5 Lutte contre l’injustice : Calas, Sirven et La Barre (1761-1765) 1. 3. 6 D comme Dictionnaire (portatif… , D comme Danger (1764-1768) 1 Derniers feux (1768-1778): du jardin au cimetière 1. 4. 1 Le déiste toujours en lutte (176 Derniers feux (1768-1778): du jardin au cimetière 1. 4. Le déiste toujours en lutte (1768-1769) 1. 4. 2 Dans l’expectative (1769-1773) 1. 4. 3 Le combat de la dernière ligne droite (1773-1776) 1. 4. 4 ce dernier acte (1776-1778) 1. 4. 5 Comme une chandelle (mars-mai 1778) 1. 4. 6 Le Panthéon 2 L’œuvre de Voltaire 2. 1 Les contes philosophiques 2. 2 La correspondance 2. 3 Les écrits philosophiques 2. 4 Le théâtre 2. 5 L’œuvre poétique 2. L’œuvre historique 2. 7 L’œuvre scientifique 3 La morale de Voltaire 3. 1 Le libéralisme 3. 2 Le déisme 3. 3 L humanisme 3. 4 La justice 3. 5 La liberté d’expression 3. 6 La laïcité 3. 7 Le végétarisme 4 À propos de . 1 Voltaire et Rousseau 4. 2 Voltaire et les femmes 4. 3 Voltaire et l’homosexualité 4. 4 Voltaire et l’esclavagisme 4. 5 Voltaire, le racisme et l’antisémitisme 4. 6 Voltaire et l’islam 4. 7 Voltaire et le christianisme 4. 7. 1 Voltaire et le protestantisme 4. 8 Voltaire et lihindouisme 5 Informations complémentaires 6 Notes et références 6. Notes Rochebrunen 1,2 : « Je crois aussi certain que d’Alembert est le fils de Fontenelle, comme il est sûr que je le suis de Roquebrune ». Voltaire prétendit que l’honneur de sa mère consistait ? avolr préféré un homme d’esprit comme était Roquebrune, ? mousquetaire, officier, auteur et homme d’esprit », à son père, le notaire Arouetn 2 dont Roquebrune était le client, car Arouet était, selon Voltaire, un homme très commun. Le baptême ? Paris aurait été retardé du fait de la naissance illégitime et du peu d’espoir de survie de l’enfant.

Aucune certitude n’existe sinon que Vidée d’une naissance illégitime et d’un lien de sang avec la noblesse d’épée ne déplaisait pas à Voltaire. Portrait de Voltaire par Nicolas de Largillière (vers 1724-1725) château de Versailles Du côté paternel (officiellement), les Arouet sont originaires d’un etit village du nord du Poitou, Saint-Loup, près d’Airvault, où ils exercent au XVe siècle et XVIe siècle une activité de tanneurs, les Arouet sont un exemple de l’ascension sociale de la bourgeoisie au XVIIe siècle.

Le premier Arouet à quitter sa province s’installe ? Paris en 1 625 où il ouvre une boutique de marchand de draps et de soie. II épouse la fille d’un riche marchand drapier et s’enrichit suffisamment pour acheter pour son fils, François, le père de Voltaire, une charge de notaire au Châtelet en 1 675, assurant à son titulaire l’accès à la petite noblesse de robe. Ce dernier, travailleur austère et probe aux relations importantes, arrondit encore la fortune familiale, épouse le 7 juin 1683 la fille d’un greffier criminel au Parlement. Arouet père PAGF s OF épouse le 7 juin 1683 la fille d’un greffier criminel au Parlement.

Arouet père veut donner à son cadet une formation intellectuelle qui soit à la hauteur des dons que celui-ci manifeste. Avec Marguerite d’Aumard, Arouet père élève cinq enfants (dont trois atteignent l’âge adulte), et revend son étude en 1696 pour acquérir une charge de conseiller du roi, receveur des épices à la Chambre des comptes. Voltaire perd sa mère à l’âge de sept ans. Il a notamment eu un frère aîné, Armand, avocat au Parlement, catholique rigoriste (janséniste), et une sœur, Marie, seule personne de sa famille qui lui ait inspiré de l’affection. ?pouse de Pierre François Mignot, correcteur à la Chambre des comptes, elle sera la mère de l’abbé Mignot, qui jouera un rôle à la mort de Voltaire, et de Marie Louise Mignot, la future « Madame Denis qui partagera une partie de sa vie. Études chez les Jésuites (1704-1711) À la différence de son frère aîné chez les jansénistes, François- Marie entre à dix ans comme interne (400 puis 500 livres par an) au collège Louis-le-Grand chez les Jésuites. Le plus cher de la captale[réf. nécessaire]n 3, ce serait aussi l’établissement le mieux fréquentén 4 et François-Marie y reste durant sept ans.

Les jésuites enseignent le latin et la rhétorique, mais veulent avant tout former des hommes du monde et initient leurs élèves aux arts de société : joutes oratoires, plaidoyers, concours de versification, et théâtre. Un spectacle, le plus souvent en latin et d’où sont par principe exclues les scènes d’amour, et où les rôles e femmes sont joués par des hommes, est donné chaque fin d 6 OF les scènes d’amour, et où les rôles de femmes sont joués par des hommes, est donné chaque fin d’année lors la distribution des prix.

Arouet est un élève brillant, vite célèbre par sa facilité à versifier : sa toute première publication est son Ode à sainte Geneviève. Imprimée par les Pères, cette ode est répandue hors les murs de Louis-le-Grand (au grand dam ultérieurement de Voltaire adulte). Il apprend au collège Louis-le-Grand à s’adresser d’égal à égal aux fils de puissants personnages, le tout jeune Arouet isse de précieux liens d’amitié, très utiles toute sa vie : entre bien d’autres, les frères d’Argenson, René-Louis et Marc-Pierre, futurs ministres de Louis W et le futur duc de Richelieu.

Bien que très critique en ce qui concerne la religion en général et les ecclésiastiques en particulier, il garde toute sa vie une grande vénération pour son professeur jésuite Charles Porée. Voltaire écrit en 1 746 : « Rien n’effacera dans mon cœUr la mémoire du père Porée, qui est également cher à tous ceux qui ont étudié sous lui. Jamais homme ne rendit l’étude et la vertu plus aimables. Les heures de ses leçons étaient pour nous des heures délicieuses ; et j’aurais voulu qu’il eût été établi dans Paris, comme dans Athènes, qu’on pût assister à de telles leçons ; je serais revenu souvent les entendre. ? Débuts comme homme de lettres et premières provocations (1711-1718) Le Temple, détail du plan de Turgot, 1739. Le palais du grand prieur (à droite de la porte d’entrée) réunit une société libertine que fréquente assidument Arouet à la sortie du collège. Arouet quitte le collège en 1711 à dix 7 OF Arouet quitte le collège en 1711 à dix-sept ans et annonce ? on père qu’il veut être homme de lettres, et non avocat ou titulaire d’une charge de conseiller au parlement, investissement pourtant considérable que ce dernier est prêt à faire pour lui.

Devant l’opposition paternelle, il s’inscrit à l’école de droit et fréquente la société du Temple, qui réunit dans l’hôtel de Philippe de Vendôme, des membres de la haute noblesse et des poètes (dont Chaulieu), épicuriens lettrés connus pour leur esprit, leur libertinage et leur scepticisme. L’abbé de Châteauneuf, son parrain, qui y avait ses habitudes, l’avait présenté dès 1708. En leur compagnie, il se persuade qu’il est né grand seigneur libertin et n’a rien à voir avec les Arouet et les gens du commun.

Cest aussi pour lui une école de poésie ; il va ainsi y apprendre à faire des vers « légers, rapides, piquants, nourris de référence antiques, libres de ton jusqu’à la grivoiserie, plaisantant sans retenue sur la religion et la monarchie3 Son père l’éloigne un moment de ce milieu en l’envoyant ? Caen, puis en le confiant au frère de son parrain, le marquis de Châteauneuf, qui vient d’être nommé ambassadeur à La Haye et accepte d’en faire son secrétaire privé. Mais son éloignement ne dure pas. ? Noël 1713, il est de retour, chassé de son poste et des Pays-Bas pour cause de relations tapageuses avec une demoiselle. Furieux, son père veut l’envoyer en Amérique mais finit par le placer dans l’étude d’un magistrat parisien. Il est sauvé par un ancien client d’Arouet, lettré et fort ric l’étude d’un magistrat parisien. Il est sauvé par un ancien client d’Arouet, lettré et fort riche, M. de Caumartin, marquis de Saint- Ange, qui le convainc de lui confier son fils pour tester le talent poétique du jeune rebelle.

Arouet fils passe ainsi des vacances u château de Saint-Ange près de Fontainebleau à lire, à écrire et à écouter les récits de son hôten 5 qui lui serviront pour La Henriade et Le Siècle de Louis XIV. Le château de Sceaux. La duchesse du Maine y tient une cour royale et exige de ses hôtes des vers sur tout et sur rien. À ces jeux, Arouet est de toute première force. En 171 5, alors que débute la Régence, Arouet a 21 ans. Il est si brlllant et si amusant que la haute société se dispute sa présence.

Il aurait pu devenir l’ami du Régent mais se retrouve dans le camp de ses ennemis. Invité au château de Sceaux. centre d’opposition e plus actif au nouveau pouvoirn 6, où la duchesse du Maine, mariée au duc du Maine, bâtard légitimé de Louis XIV, tient une cour brillante, il ne peut s’empêcher de faire des vers injurieux sur les relations amoureuses du Régent et de sa fille, la duchesse de Berry, qui vient d’accoucher clandestinement. Le 4 mai 1716, il est exilé à Tulle4.

Son père use de son influence auprès de ses anciens clients pour fléchir le Régent qui remplace Tulle par Sully-sur-Loire, où Arouet fils s’installe dans le château du jeune duc de Sully, une connaissance du Temple, qui vit avec son entourage dans une succession de bals, de festins et de pectacles divers. À l’approche de Ehiver, il sollicite la grâce du Régent qui la lui accorde. Le jeune Arouet alor PAGF OF À l’approche de l’hiver, il sollicite la grâce du Régent qui la lui accorde.

Le jeune Arouet alors recommence sa vie turbulente ? Saint-Angen 7 et à Sceaux, profitant de l’hospitalité des nantis et du confort de leurs châteaux. Mais, prlS par l’amblance, quelques semaines plus tard, il récidive. S’étant lié d’amitié avec un certain Beauregard, en réalité un indicateur de la police chargé de le faire parler, il lui confie être l’auteur de nouveaux ouvrages de ers satiriques contre le Régent et sa filles. Le 16 mai 1717, il est envoyé à la Bastille par lettre de cachet.

Arouet a alors 23 ans et il restera embastillé durant onze mois. Premiers succès littéraires et retour à la Bastille (1718-1726) Voltaire devient célèbre à 24 ans grâce au succès de sa tragédie Œdipe (1 718). « Il fit croire, des Enfers, Racine revenu » écrit le prince de Conti. À sa première sortie de la prison de la Bastille, conscient d’avoir jusque-là gaspillé son temps et son talent, il veut donner un nouveau cours à sa vie, et devenir célèbre dans les genres les lus nobles de la littérature de son époque : la tragédie et la poésie épique.

Pour rompre avec son passé, et notamment avec sa famille, afin d’effacer un patronyme aux consonances vulgaires et équivoquesn 8, il se crée un nom euphonique : Voltaire. On ne sait pas à partir de quels éléments il a élaboré ce pseudonyme. De nombreuses hypothèses ont été avancées, toutes vraisemblables mais jamais prouvées : inversion des syllabes de la petite ville d’Airvault (proche du village dont est originaire la famille Arouet), anagramme d’Arouet l. j. (le jeune)n 9 ou encor