Verité , thème HEC 2015

essay B

Vérité Ceux qui soutiennent que l’accès à la vérité est possible SOCRATE : la vérité est dans le partage et l’échange basé sur la logique par biais de la dialectique. Ce dialogue passe par trois étapes progressives : la réfutation, consiste à vérifier les bases de la définition commune d’une notion, cette étape sert à purifier et purger l’interlocuteur des préjugés et doxa. L’aporie est la prise de conscience de l’ignorance, il admet à ce niveau qu’il ne sait pas et se montre prêt à apprendre.

Finalement, Socrate guide son interlocuteur par des questions ciblées vers la vérité. Il n’est as lui-même capable d’enfanter en sagesse mais seulement d’accoucher les autres. La conformité à la raison la garantie vérité. La morale : ceci est i politique. L’individu d 7 peut pas connaître le . , p g même Socrate fait u avec la connaissance iveau individuel ou rce que sinon il ne e que de la vertu pratique du bien te affirme lui-même affirme que  » celui qui sait ce qui est bien fera aussi du bien  » PLATON : La sophistique comme la rhétorique est une flatterie.

En revanche, le dialogue implique « donner ses raisons et accueillir celle d’autrui », réfuter ce n’est pas avoir raison contre quelqu’un ‘autres, c’est se prévenir soit de l’erreur. Il ne faut pas prendre garde que du propos lui-même pas à une lutte entre deux prétendus adversaires. L’allégorie de la caverne Sv. ‘ipe to L’allégorie de la caverne met en scène des hommes enchainés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l’entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d’objets au loin derrière eux.

Platon invite ses contemporains ? rejeter toutes formes d’idées reçues et de se montrer vigilants sur l’exercice du pouvoir, sur le choix des hommes destinés ? exercer l’autorité dans la Cité. Le philosophe met l’accent sur l’esprit de responsabilité qui doit animer les citoyens, puisque les prisonniers de la caverne représentent ceux qui préfèrent ne pas s’interroger ni remettre en cause un ordre établi, aussi inapte soit-il. Le philosophe prend un risque de partager sa vision du monde, dans la mesure où sa perception peut bouscule l’ordre établi.

Aristote considère que la vérité consiste en la conformité de la pensée à la réalité entendue comme monde physique perceptible par les sens : Dire de ce qui est qu’il est, et de ce qu’il n’est pas qu’il n’est pas, c’est dire la vérité Se pose cependant le roblème de la multiplicité des points de vue que les sophistes considèrent comme la preuve de la relativité et de la pluralité des vérités. Ceux qui affirment que l’accès à la vérité est Impossible KANT : Il est impossible d’établir une adéquation parfaitement exacte entre l’idée d’une chose et la chose.

Car la réalité qui nous apparaît nous apparaît déjà comme une représentation. Cette l,’ chose. Car la réalité qui nous apparaît nous apparaît déjà comme une représentation. Cette représentation de la réalité ne peut pas être comparée à la réalité elle-même. La réalité en tant que éalité reste inaccessible à l’être humain. René Magritte, peintre surréaliste : La représentation interdite : un miroir reflète normalement une copie véridique du sujet, cependant, ce n’est pas le cas pour l’homme représenté dans le miroir.

Le caractère complexe qui imprègne plus le tableau est le fait que le livre est représenté indifféremment de rhomme. Au lieu de refléter le visage de celui qui regarde le miroir de Magritte passe derrière le sujet, le contourne, décale le réel. L’interdit de ce tableau réside dans le fait qu’il nie l’existence de la face et par extension l’existence de la ersonne. Donc le livre à une représentation ordinaire tandis que l’homme a une représentation fallacieuse. Le miroir triche, truque l’effet, il décale le réel. Magritte nous fait montrer que le miroir prend l’apparence de la réalité.

La peinture ne produit jamais une copie analogique de la vérité. Ceci n’est pas une pipe : Tableau intitulé la trahison des images. Il représente une pipe dessinée d’une manière réaliste. Cependant, elle ne reste d’une image de la pipe qu’on ne peut ni bourrer, ni fumer comme on le ferait une vraie pipe. Les SOPHISTES : la vérité est doublement relative. D’une côté a nature est instable ; le monde change constamment, d’où l’impossibilité de se construire une connaissance constante. Des affirmations comme  » tout change  » ,  » on ne se baigne jamais deux fois dans la constante.

Des affirmations comme  » tout change  » ,  » on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière  » traduisent la conviction des sophistes que la vérité perpétuelle est impossible. D’un autre côté, par rapport à l’homme, la vérité ne peut être que relative et particulière ; les prismes sont relatifs, un individu perçoit la réalité différemment des autres : la vérité est une chimère. La vérité commune est donc impossible non seulement parce que le monde est instable mais parce que les points de vue sont multiples et variables.

Le SCEPRICISME : Si les hommes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la vérité et si la vérité n’est pas en chacun de nous, on peut penser qu’elle est inaccessible tout à fait hors de portée de l’esprit humain : ce qui veut dire, non pas qu’elle n’existe pas, mais qu’elle est inconnaissable. Ils avancent plusieurs arguments, -La preuve de la preuve : pour garantir la vérité d’une proposition, il faut produire une preuve ; mais celle-ci devra à son our être prouvée, et ainsi par régression à l’infini. Il n’y a jamais de preuve définitive ; il vaut mieux suspendre son jugement. Le relativisme :  » A chacun sa vérité « , on ne peut établir une vérité universelle et incertaine. -Les postulats : toute démonstration part de postulats indémontrés. -Diallèles (ou cercles vicieux, inférence réciproque) : une proposition est prouvée par une seconde dont la validité dépend de la première. Sextus Empiricus a exposé de multiples exemples de la faiblesse des sens qui forment le fond des critiques habituelles (le bâton brisé, le vertige, l’eau cha 4 OF l,’ aiblesse des sens qui forment le fond des critiques habituelles (le bâton brisé, le vertige, l’eau chaude paraissant tiède à des mains froides… , il s’appuie sur la diversité de toutes choses (coutumes culturels, hommes, milieux naturels… ) pour dire qu’il est Impossible de parvenir à des principes. Cependant cette théorie si forte en apparence et si dérangeante présente de graves faiblesses. Le scepticisme est une attitude entièrement négative, qui ne permet pas de progresser dans la recherche de la vérité ; on se contente de dénoncer les défauts des autres sans jamais rien proposer positivement. C’est également une attitude intenable dans la vie quotidienne : comment suspendre son jugement en permanence ?

Tous nos actes, le moindre des gestes reposent sur des jugements, sur des certitudes, par exemple, manger suppose que l’on accepte comme vraie la proposition  » manger est nécessaire pour vivre « . Finalement, il présente une contradiction autoréférentielle : il y affirme comme vérité certaine qu’on ne peut pas atteindre la vérité. MONTAIGNE: développe le thème de la faiblesse de la raison humaine. Il affirme que nos sens sont peu nombreux et partiels, en altitude, nous éprouvons le vertige alors qu’il n’y a aucun anger.

Notre âme ne se connaît pas mieux qu’elle-même. Nous sommes ignorants de nous même. Il conclut la supériorité du scepticisme sur toutes les autres philosophies ; puisque rien ne semble vrai, il faut suspendre son jugement. Il se contente d’une devise interrogative « que sais-je ? Le PRAGMATISME : Comment établir le vrai ? Il faut un critère et c que sais-je ? Le PRAGMATISME : Comment établir le vrai ? Il faut un critère et ce critère pour le pragmatisme, c’est l’utile. La valeur d’une idée est constituer par les effets d’elle permet d’obtenir dans l’action.

Certes, si une action réussit, ce n’est pas pour cela que son principe est vrai. En admettant que le bonheur consiste dans la réussite, il ne faut pas confondre le bonheur et vérité. On peut même soutenir l’opposé et montrer avec Nietzsche que la vérité apporte plutôt des désagréments, voire le malheur. En effet, quelle est la vérité fondamentale que l’être humain apprend très tôt sur lui-même ? C’est qu’il est destiné à mourir. Beaucoup de vérité sont blessantes ; celle-ci est mortelle.

Cattitude pragmatique est une attitude catastrophique pour la science. Quand on exige de la recherche scientifique qu’elle erve à quelque chose, quand on privilège la recherche appliquée sur la recherche fondamentale, on sacrifie, au nom d’une utilité étroite et à court terme, des recherches longues, apparemment sans intérêt de première vue, mais qui sont aussi nécessaires que les autres. Ainsi, des fouilles archéologiques ne servent ? rien pour le présent : faut-il pour autant les supprimer ?

Les sondes interstellaires coûtent très cher : faut-il négliger l’étude de l’Univers ? La plupart des travaux mathématiques actuels sont inaccessibles au commun des mortels : faut-il cesser de rémunérer les mathématiciens ? Même la recherche technique a besoin d’études apparemment inutiles. Par exemple, pourquoi l’US Air Force a-t-elle financé l’étude du vol stationnaire des mouches et d 6 OF l,’ exemple, pourquoi l’US Air Force a-t-elle financé l’étude du vol stationnaire des mouches et des colibris ? our mettre au point l’hélicoptère. En définitive, le pragmatisme encourage la vue ? court terme et ne comprend pas que la quête de la vérité puisse être une quête désintéressé. Ceux pour qui la vérité n’est pas fin en soi Stoi’cisme : pour les stoitiens, la vérité majeure c’est que parmi es réalités du monde certaines sont contrôlables et d’autres non. La distinction entre ces réalités permet rendre tranquille dans la mesure où l’accomplissement des devoirs en ce qui est contrôlable épargne les mouvements négatifs de l’âme.

L’homme accepte la vérité qu’il est largement impuissant et se soumet au destin. Epicurisme : La vérité est élaborée d’une manière éclectique et sélective. Seules les vérités qui contribuent à l’ataraxie comptent. On doit se débarrasser des causes de troubles. Peut-on parler de pragmatisme ? La vérité dans ce cas n’est pas fin en soi, mais moyen de chasser le trouble. Comment doit-on chercher la vérité . Descartes : A l’ origine de la méthode cartésienne se trouve la question suivante : Comment accéder à la vérité ?

Cette interrogation était cruciale au 17ème siècle où la philosophie scolastique à l’heure ne pourrait satisfaire les esprits. Elle accordait en effet trop d’importance d’autorité et ne suivait pas de méthode véritablement rationnelle. Pour les rationalistes du XVIIe siècle, la vérité se trouve dans l’évidence instantanée. Elle se montre d’elle-même, immédiatement et clairement. En effet, Descartes considère que la seule vérité certaine e