Travail
Zola souhaite mettre en valeur le travail des ouvriers A) Il fait un reportage sur le métiezr de zingueur il nomme les intruments de travail : le compas, les cisailles cointrées, le marteau, les fers, le réchaud. Il décrit les gestes de Coupeau qui fabrique un chapiteau en traçant une ligne au compas, en découpant le zinc suivant cette ligne, puis en fabriquant sa pièce gràace à un marteau. B) Il évoque le couple traditionnel de l’ouvrier et de son apprenti l’ouvrier est sérieux et concentré, il veille sur le travail de « Zidore quitte à le rabrouer a ‘amusement (citer Zidore, lui, est le sté mais pas vraiment co S. . p w not page oche et s mauvaise volonté C) Il montre que le travail est un facteur de réjouissance Coupeau chante. Les ouvriers sont évoqués dans un décor esthétique, sur fond lilas, avec des silhouettes qui se détachent au premier plan. [ Partie deux rédigée du commentaire Zola souhaite, par ailleurs, mettre en lumière le caractère à la fois tragique et dramatique de cet épisode qui tient en haleine le lecteur.
La tragédie est présente dès le début quand le narrateur nnonce implicitement l’accident grâce au personnage de la petite « vieille » qui guette à sa fenêtre les événements comme si d’important allait se passer. Au début elle fixe Coupeau et « attend » ; puis madame Boche attire notre attention sur elle par une remarque qu’elle fait sur sa « fichue mine » et sur les buts qu’elle poursuit : que fait donc cette vieille » à « espionner » ? A la fin, une fois le malheur arrivé, elle ferme sa fenêtre comme si plus rien ne pouvait l’intéresser. Elle symbolise ainsi le mauvais sort, le Destin qui guette chacun d’entre nous.
Ajoutons à cela le fait que c’est Nana, la propre fille de Coupeau, qui est la vraie responsable de Paccident puisque c’est elle qui, en appelant son attention, le fait se pencher et tomber. Il semble ainsi qu’un mauvais génie s’acharne sur un ouvrier qui avait pourtant l’air de prendre beaucoup de plaisir à travailler. Zola joue aussi beaucoup sur le suspense, donc le registre dramatique : au début, Coupeau n’a plus qu’une « bricole » à terminer et tout semble bien se passer, puis son apprenti disparait et on craint pour Fouvrier obligé d’aller chercher « Zidore » à deux toits de là.
Le travail fini, il n’y a plus de raison qu’un accident se produise. C’est alors que la propre fille du zingueur, en l’appelant, provoque sa chute, une chute que le lecteur suit au ralenti, avec un corps qui tourne deux fois sur lui- même avant de s’écraser « mollement « avec le coup sourd d’un paquet de linge jeté de haut. La comparaison suggère bien sûr que Zola veut nous faire adopter le point de vue de 2 de haut. La comparaison suggère bien sûr que Zola veut nous faire adopter le point de vue de Gervaise, une blanchisseuse et que la chute est évoquée par celle qui a le plus à la redouter.
On peut ainsi dire que le narrateur joue sur nos nerfs en faisant se succéder les moments dépourvus de tension et ceux dans lesquels le danger approche, avant que l’inéluctable ne se produise. Il clôture enfin son texte sur une image qui reste gravée dans notre mémoire : on voit alors, comme modelés dans de la cire, les spectateurs de la scène figés dans des attitudes stupéfaites : Gervaise, « les bras en l’air Y, madame Boche « fléchissant sur ses jambes » et Nana dissimulée dans les bras de la concierge pour lui épargner un spectacle terrible.
On a ici une scène « arrêtée » omme si le temps était suspendu, comme si on était dans la conclusion d’un épisode que tout annonçait. Seul, le Mauvais Sort est satisfait et ferme sa fenêtre en la personne de la petite vieille. Concluons ce commentaire en disant que Zola brosse ici un tableau vivant des ouvriers, délaissés par la littérature avant que les naturalistes n’en fassent un objet d’étude, et qu’il transforme cette évocation en tragédie populaire. Ajoutons qu’il sème dans l’esprit de son lecteur une question légitime : que deviendra Coupeau, lui, l’ouvrier sérieux, victime de la fatalité ?