Travail

essay B

Son statut est disputé, d’une vision faisant du travail un devoir oral (le travail éloigne le vice) et social (le bien-être collectif dépend du nombre de travailleurs et de leur productivité) à une vision faisant du travail une exploitation et une aliénation (le droit à l’oisiveté favorise la vie de l’esprit). Dans certains pays touchés par le chômage de masse, on rencontre également des revendications sous la forme d’un « droit au travail ».

Le travail est un élément important pour l’appartenance des individus à une société, ce qui explique le désarroi d’une partie des chômeurs involontaires. 2. Étymologie premier boy faufilait HOF16pFl 22, 2009 34 pages I. Importance Le mot travail vient du bas latin triplerai (VIe siècle) formé de 3 pieux, 2 verticaux et 1 placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir (instrument de torture). Souffrance) Au Emme, travail signifie « Se donner de la peine pour » 3.

Historique L’esclavage a été utilisé au cours de l’Antiquité pour accomplir les tâches les plus dures. En européen occidentale pendant le Moyen Âge, il a été remplacé par le servage, moins contraignant, qui instaurait une obligation de travail pour les paysans envers leurs seigneurs. En France, le ravage a quasiment disparu après la guerre de Cent Ans, et, persistant localement, a été définitivement aboli pendant la Révolution française. L’usage de l’esclavage a perdurer plus longtemps dans certaines parties du monde, notamment aux homériques et dans le monde arabe-musulman.

Le travail des enfants est resté usuel jusqu’ sexe siècle dans les pays développés. AI perdurer encore dans les pays en développement. 4. Réglementation du travail Les règles du travail sont déterminées par le Code du Travail et s’imposent aux employeurs comme aux salariés. Chacun se doit de respecter les lois et la réglementation du rival. Il existe un certain nombre de règles ayant valeur internationale, dans les conventions de l’Organisation internationale du travail (TOI) ou dans le cadre du droit européen.

Le droit du travail s’est progressivement constitué sous pression du mouvement ouvrier avec l’élimination du travail des enfants, la lutte pour a baisse du temps de travail, pour l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance du syndicalisme. Travail est chargé de veiller à ce respect, au besoin en faisant appel à la Justice. Employeurs ou salariés du privé peuvent aussi faire appel au conseil de prud’hommes pour ranches un litige. 5.

Implication dans le travail Le choix du métier et de son temps de travail, à temps plein, à temps partiel (lorsque la durée de travail n’est pas imposée à l’individu par la crainte du chômage) est fonction des préférences individuelles des individus, qui choisissent entre leurs préférences pour la consommation et le loisir. 6. Opposition capital-travail Un débat récurrent oppose la rémunération du capital et la rémunération du travail. La part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises est approximativement stable sur le long terme, aux alentours de 2/3.

Les économistes libéraux considèrent que la tendance devrait être à laisser le marché du travail tendre vers son équilibre, qui serait un équilibre de plein emploi, et que toutes les contraintes réglementaires fixées perturbent le bon fonctionnement et créent du chômage. Pour les socialistes, la précipitation des travailleurs serait en contradiction avec la valorisation du travail. Ils pensent aussi que ce ne sont pas les cotisations sociales qui pèsent trop sur les entreprises, mais la répartition capital-salaire. 7.

Critique radicale du travail Certains refusent que le débat reste cantonné à la préparation du travail, et s’en prennent au travail en lui- même. Paul lavage, gendre de kart mare, avait publié, la fin du sexe siècle, Le Droit à la paresse, où il faisait l’éloge mare, avait publié, à la fin du sexe siècle, Le Droit à la paresse, où il faisait l’éloge en creux de l’appareil décloisonnements automatisé de la production. Certains ennemis du totalitarisme du travail[évasif] avancent que la productivité a explosé au cours du axe siècle, et que cela ne s’est pas répercuté sur la quantité de travail à fournir.

Ils ajoutent que le travail moderne est moralement déconnecté de sa finalité : le travailleur devenant un simple rouage d’un système économique qui le dépasse, ironiquement exhorté à produire plus alors qu’il baigne dans la superproduction de superflu[réf. Nécessaire] et que nous consommons trop d’énergie par rapport à notre planète. La critique radicale du travail a été théorisée de manière chaque fois très différente par des acteurs aussi divers que gué déborde (la fameuse armée de l’arrière travail de la société du spectacle qui disait « Ne travaillez jamais ! ), le groupe allemand criais (Le manifeste contre le travail) ou Serge latérale (pour les critiques des notions de croissance et de développement) : ils peuvent se rencontrer chez des partisans de la décroissance,chez les marxistes hétérodoxes, les martiens voire chez les anarchie-communistes. Pour le groupe criais (et le reste des auteurs de la « nouvelle critique de la valeur », comme ânesse japper, moisie postons ou Jean-Marie évincent), le travail tel qu’il se présente sous le capitalisme, ne doit pas être considéré comme l’essence de l’homme, naturelle et transistorisée.

Ces auteurs pensent que le travail n’est pas d’abord une activité, mais que sou as d’abord une activité, mais que sous le capitalisme, il est un rapport social très particulier au cour social du fonctionnement du capitalisme. AI est certes un « travail concret » (le fait de produire une valeur d’usage), mais cette dimension est intérieurement constituée par une autre dimension, totalisant et qui la domine : le « travail abstrait ». Celui-ci est considéré par ces auteurs comme l’essence sociale de la société capitaliste.

Il est d’abord issu de la fonction de médiation sociale entre les hommes, qua le travail dans le type de socialisation produite par le optimisme : c’est par le travail que j’obtiendrai les produits fabriqués par d’autres. Mon travail se reflété alors sur l’ensemble du travail social global. C’est ainsi que le travail que l’on fait chaque jour serait du « travail abstrait ». Mais ce n’est pas le fait de faire quelque chose qui n’ pas de sens, le « travail abstrait » est ce que le travail est structurelles devenu dans le capitalisme, une forme de socialisation abstraite, qui capte et structure l’agir des individus.

Cette abstraction du travail, s’accomplit journellement, mais pas par e moyen de la conscience, de ‘imaginaire ou d’une « idéologie du travail », mais dans le déroulement même de la production sociale (il est alors une « abstraction réelle » particulièrement difficile dépasser). Loin d’opposer le travail et le capital comme le fait le marxisme traditionnel, au contraire, ces auteurs pensent qu’ils « ne sont que deux étapes successives dans traditionnel, au contraire, ces auteurs pensent qu’ils « ne sont que deux étapes successives dans la métamorphose de la même substance : le travail abstrait[l]. A l’opposer de la traditionnelle théorie de la valeur-travail développée Ar l’économie politique classique et le marxisme traditionnel, ce courant développe une théorie de la forme sociale de la valeur. La valeur est la représentation du « travail abstrait » (en tant que forme sociale), et apparaît au moment de l’échange marchand. Pour criais, il ne faut donc pas libérer le travail du capital (par la politique et le retour de l’état social, en le moralisant, en lui donnant des règles, etc.. ) puisqu’ lui est intrinsèquement lié, mais se libérer du travail en lui-même.

Abolir le travail dont la forme sociale et la trajectoire sont la composante indicatrice du procès de la valorisation du capital, pour inventer à la place de nouveaux rapports sociaux. Chez Serge latérale[2], la critique du travail est différente, il s’attache d’abord à montrer que la domination du travail serait une domination de « l’idéologie du travail », ainsi qu’au travers de I’?imaginaire social. AI propose alors, par un retour sur nos actes et notre conscience, de « décoloniser l’imaginaire Différentes analyses critiques du travail ont ainsi été publiées durant les années 80-90[3].

Bonheur, travail et sociologie (christiania baudet et miches goulag : séminaire « Bonheur et travail » de l’NÉS) Les nouvelles formes d’organisation de la production donnent une importance accrue au rapport subjectif des personnes à le d’organisation de a production donnent une importance accrue au rapport subjectif des personnes à leur travail. L’analyse d’une investigation statistique montre que le rapport au travail présente 3 dimensions principales : degré de bonheur, degré de pression, individualisation ou caractère collectif du travail.

La souffrance n’est pas exactement le négatif du bonheur : l’absence de bonheur combinée à une forte pression crée e malheur mais il existe aussi des situations où le travail ne permet pas le bonheur mais tolère le retrait. Les principales composantes du statut social, capital économique, capital culturel, responsabilités hiérarchiques, contribuent à la fois au bonheur et à la pression : elles amènent un auto-investissement, source à son tour de bénéfices matériels et symboliques. La souffrance résulte aussi d’une pression, mais subie et non intériorisée.

Elle ne résulte pas d’une situation commune à de larges groupes, mais de situations plus locales, plus individuelles, qui ne trouvent pas aisément d’expression collective. Parmi les évolutions actuelles de l’organisation du travail, l’accroissement de l’autonomie est de nature à augmenter le bonheur au travail. Mais l’intensification du travail augmente considérablement la pression, de sorte que l’écart tend à croître entre ceux qui connaissent le bonheur au travail et ceux pour qui il est source de malheur.

Les effets apparaissent au total positifs pour les cadres, négatifs pour les salariés peu qualifiés. L’opposition entre organisation industrielle- bureaucratique et organe qualifiés. Bureaucratique et organisation artisanale-domestique se réduit par des formes différentes de bonheur et de souffrance. A l’investissement heureux de soi-même sur le mode compétitif des champs et des marchés s’oppose l’investissement heureux dans un collectif sur un mode coopératif.

La précipitation de l’emploi, qui rend paradoxalement plus supportables des conditions de travail difficiles, s’accompagne d’un regain des formes domestiques de domination. Le bonheur comme facteur de production La diffusion de technologies innovaient de façonnement et d’utilisation des habitua par les entreprises met au premier plan la question du rapport subjectif au travail, de ‘investissement dans le travail, de la souffrance au travail, mais aussi du plaisir qu’on y trouve, et sans lequel il ne peut y avoir de travail [P. Bourbier].

Particulièrement périlleux, et insuffisant par lui-même, le recours aux méthodes quantitatives est ici, paradoxalement, particulièrement nécessaire, tant il importe de rompre avec des représentations qui universalité des points de vue particuliers. Le propos d’une telle recherche est de mettre en évidence la diversité des rapports au travail selon la classe sociale, le genre, la génération ; et d’ retrouver la race de l’harmonie ou de la dissonance entre les habitua et les postes. L’étude du chômage met en évidence le fait qu’en perdant son travail, le chômeur perd bien plus que son salaire.

A méritaient, dans les années 1930, c’est toute l’activité d’une ville qui s’es l’activité d’une ville qui s’est trouvée quasiment anéantie par la fermeture de la mine qui y assurait l’emploi, y compris les activités culturelles et sportives, situées en principe hors de la sphère du travail. Les temps ont changé, mais le chômage brouille, aujourd’hui comme autrefois, les repères spatiaux et temporels [D. Scraper, 1 981 et confère un sentiment « d’inutilité au monde » [R. Castes, 1995], de honte sociale [O. Sécheras, 1990].

Tous les travaux empiriques décrivent la perte des liens sociaux par les chômeurs, même les liens sans rapport apparent avec le travail. L’étude du travail et l’étude du chômage convergent donc. Mais, parce que le chômage est indiscutablement une source de malheur, le travail n’est-il qu’une source de bonheur ?