TPE FINIS
LA SOCIETE DE CONSOMMATION Notre société de consommation est elle arrivée à son terme ? orn Sni* to View LA CONSOMMATION Consommation et pratiques culturelles : manières de consommer, sociabilité AOUISSI Saliha RATYNSKI Alexandre ESPIRAC sophie SOMMAIRE Consommer prend le sens de «faire usage de quelque chose pour sa subsistance» ou celui plus général «d’acheter ou utiliser un bien ou un service». Cependant, des définitions comme celles-ci rédulsent la consommation à un acte d’achat et de dépense.
Or, elles sont aujourd’hui remplacées par des théories, ou encore des idéologies où la consommation est considérée comme n élément qui participe à la construction des identités et à la production de plaisir, de sensations et d’émotions, en plus d’être un phénomène mondial. En effet, la consommation constitue depuis longtemps la colonne vertébrale de nos sociétés. Elle a explosé après la Seconde Guerre mondiale, guidé par le souci de [‘utilité et de [‘accumulation. En effet, la seconde moitié du XXO siècle voit la naissance d’une nouvelle modernité celle de la «civilisation du désir»*.
Après 1 945, apparaît de nouveaux rapports aux choses et au temps, à soi et aux autres. La stimulation perpétuelle de la emande, de la marchandise et de la multiplication indéfinie des besoins ouvre la voie d’un capitalisme de consommation. La nouvelle religion repose sur ramélioration continuelle des conditions de vie. Le mieux vivre devient une véritable passion de masse. La société de consommation basée sur les supermarchés et la publicité avec la création du premier hypermarché de la marque carrefour en 1957.
Ainsi que sur l’automobile et la télévision, cette société s’est transformée depuis 20 ans en une société d’hyperconsommation. L’économie est désormais basée sur la demande et non plus sur l’offre. Et la consommation est ésormais alimentée par la prolifération du luxe et de toutes sortes d’appareils issus des nouvelles technologies. La consommation est un phénomène mondial OF d’appareils issus des nouvelles technologies. La consommation est un phénomène mondial, qui touche de nos jours les pays émergents et notamment de plus en plus de PMA.
En effet, le développement scientifique et technologique constant et la fin de l’ère industrielle génèrent une société caractérisée par la «consommation emotionnelle*». Comment cette société est-elle née? Quelles sont les répercussions dans la société, de tous ces changements sur ‘organisation, le fonctionnement et le rôle des institutions sociales? La société de consommation est-elle une société basée sur le bien-être de l’individu ou au contraire est-elle néfaste à son épanouissement? La société de consommation s’est progressivement transformée en une société d’hyperconsommation*.
Cette société est génératrice de dérives au niveau mondial mais aussi individuel. Cependant, des perspectives sont envisageables afin de réguler les risques liés aux dérives rencontrées dans une consommation de masse. 1 . Développement de la société de consommation Qu’est-ce que la société de consommation ? ? La notion de société de consommation désigne un ordre social et économique fond on et la stimulation PAGF OF l’activité. Entre 1850 et 1940, l’Europe puis d’autres pays comme les Etats- unis et le Japon connaissent une formidable crossance économique grâce à [‘industrialisation de leur économie.
Ce phénomene, fondé sur deux révolutions industrielles importantes a entraîné la transformation de la société. Face à l’apparition d’inégalités sociales, de nombreuses réflexions ont été développé afin d’améliorer la société. Apparition du Taylorisme : Vers 1880, l’ingénieur amérlcain Taylor souhaite organiser le travail de manière scientifique dans l’atelier, à partir d’études en situation, portant sur les méthodes de production, la gestion des temps de travail des salariés, les possibilités de déplacement des employés etc. L’O. S. T. Organisation Scientifique du Travail) proposé par Taylor repose tout d’abord sur une division technique du travail (organisée par postes), au contraire de la situation passée d’une organisation sociale du travail. Les objectifs de Taylor sont de trois ordres : -lutter contre la flânerie systématique des ouvriers dans l’atelier. proposer une méthode de fabrication optimale (« one best way -mettre en place une rémunération au mérite («faiffs day work »), en fonction des cadences constatées. -Apparaît également pour la premiere fois une surveillance des ouvriers par la présence de chronométreurs et d’agents de maîtrise.
Henri Ford est l’un des premiers à s’inspirer très largement des travaux de aylor. Dans ses usines automobiles, Ford améliore les préceptes tayloriens de trois manières – le travail à la chaîne est i ise en place de produits, imposant ainsi les cadences et la parcellisation des activités (travail à la chaine). la standardlsation est poussée à rextrême (un modèle unque • la Ford T noir en 1908), permettant la production en grande série ; en contrepartie, les ouvriers reçoivent un salaire supérieur aux moyennes observées dans l’industrie à l’époque five dollars day 2.
Généralisation des Trent PAGF s OF la croissance économique est en hausse considérable, ce qui bouleverse la population française au quotidien. Leur pouvoir d’achat est en nette augmentation, jamais l’économie française n’avait connu un tel déclin. Le plan Marshall amena ? la France un soutien financier considérable et indispensable ? a reconstruction mais pas seulement. En effet les Etats-Unis diffusent progressivement leur nouveau mode de vie et la culture française/européenne se modifie peu à peu et devient conforme au modèle américain.
La société de consommation déjà présente aux Etats-Unis gagne dès les années soixante le continent européen ainsi que le Japon. Elle véhicule de nombreuses nouvelles valeurs de la société américaine, telles que le désir d’ascension soclale, le culte des stars et la nécessité d’afficher sa réussite. Les premières grandes surfaces font également leur arrivée en Europe, avec le premier Carrefour crée en 1959 à Annecy. ) Nouvelle économie, nouveau pouvoir d’achat et nouveaux équipements A la suite de cette nouvelle idéologie américaine diffusée et de la croissance économque relancée, la France repart confiante avec une situation de plein emploi et surtout une société stabilisée. La fin des années cinquante et le début des années soixante font partie d’une période de prospérité en France, le travail des femmes se développe fortement ce qui entraine cette hausse du pouvoir d’achat étant donné qu’elles sont souvent salarié et perçoivent donc un revenu régulier.
Le pouvoir d’achat des ménages explosent. Les français dépensent sans « s’inquiéter du es ménages français s’équipent de réfrigérateur, de lendemain ». L voiture, ce qui permet de faire des courses hebdomadaires avec la conservation plus facile des aliments et un qui permet de faire des courses hebdomadaires avec la conservation plus facile des aliments et une plus grande capacité de transport avec le coffre des voitures. C’est la prospérité des grandes surfaces et l’essoufflement des petits commerces traditionnels avec une banalisation des produits qui ne sont plus réservés à l’élite.
En effet, la voiture devient un moyen de ransport avec lequel les français se familiarisent. De plus l’exode rural se ressent de plus en plus en France à cette époque, dans les banlieues on voit des immeubles se construire à grande vitesse et surtout à très grands nombre. Chaque ménage possède dorénavant son propre véhicule, ainsi les ménages deviennent plus indépendants. Toutes ces nouvelles inventions enthousiasment les consommateurs, c’est une révolution dans leur quotidien.
Chaque nouvelle technologie est présentée dans de gigantesques « salons des Arts ménagers » qui sont des salons très prisés et très médiatisés à l’époque. ) La surconsommation, la perte des notions de désir ou besoin. L’acte de consommation prend une définition différente de celle d’avant-guerre. Il ne s’agit plus de satisfaire des besoins primaires comme se nourrir, se loger, se vêtir, mais plutôt d’obtenir des éléments de confort qui facilite la vie quotidienne. La consommation devient une sorte de manipulation sur l’être humain qui se dit avoir « besoin » alors qu’il est juste attiré par le « désir ».
Les populations deviennent donc toujours plus désireuses. Ces désirs permettent en réalité d’affirmer une appartenance à une certaine catégorie sociale. Chaque catégorie » sociale a sa façon de consommer par différents biens ou services ce qui permet donc une division des catégories sociales via l’acte de consommer. En ou 7 OF sociales via l’acte de consommer. En outre, l’acte économique devient peu à peu une surconsommation entrainé par cette sensation de besoin qui n’est rien d’autre qu’un désir. 3. Quels sont les dérives au niveau mondial et individuel généré par cette société d’hyperconsommation ? . Dérives liées à la consommation de masse La consommation de masse permet le progrès de l’abondance, c’est-à-dire la disposition de biens et d’équipements toujours plus ombreux. Mais en contrepartie, les nuisances sont toujours plus graves, qui sont les conséquences, d’une part, du développement industriel et du progrès technique et, d’autre part, des structures même de la consommation. Tout d’abord, les dégradations des cadres collectifs par les activités économiques telles ue le bruit, la pollution de l’air et de l’eau, des destructions de brement automobile.
PAGF E OF qu’en plus, les gadgets les plus inutiles sont souvent les plus chers. Le peuple consommateur se précipite sur les nouveautés et accepte de payer le prix fort pour répondre à f« effet mode On peut y voir là le besoin de vouloir à tout prix suivre la mode, imiter autrui, et, ce faisant, abdiquer de sa liberté de penser et choisir par soi-même. Nous somme dans l’ère de la « civilisation de la poubelle » et de la dilapidation des richesses. Le gaspillage national, internatlonal, voire planétaire est un fait de l’espèce humaine.
La société de consommation est paradoxale, elle prône l’avènement de l’abondance tout en déplorant le gaspillage lié à la menace de la rareté. Le gaspillage devient un gaspillage fonctionnel. La société de consommation a besoin pour être de détruire ses objets. La destruction reste l’alternative fondamentale à la production. La consommation n’est qu’un terme intermédiaire entre les deux. b- La pollution. La société de consommation-gaspillage produit une quantité de déchets phénoménale. En France, on estime que chaque individu produit en moyenne 350 kilos de déchets ménagers par an, soit environ 1 kilo par jour.
La France produit donc 21 millions de tonnes de déchets domestiques par an. Sil est vrai qu’une partie de ces déchets sont organiques (restes alimentaires par exemple), plus de 40 % ne sont pas biodégradables et doivent suivre un circuit de recyclage. Or en 2007, seul 6,2% des déchets ménagers sont recyclés. deviennet de plus en plus nombreux comme on le voit sur le graphique et dont on est bien obligé de se débarrasser lorsqu’ils sont hors d’usage : appareils ménagers irréparables, véhicules envoyés à la casse, sommiers à lattes quand les lattes sont cassées, matelas usés, téléviseurs, enceintes, vieil ordinateur..
Tout le monde connaît les cimetières de voiture : des carcasses rouillées entassées les unes sur les autres et une absence totale de politique de récupération des métaux. Désormais il y a des cimetières de tout : des monticules d’ordinateurs, d’appareils énagers, de tubes cathodiques (contenant des substances polluantes)… On trouve même des « cimetières de béton » gigantesques fosses où sont enterrés les débrls et matériaux récupérés sur les chantiers de démolition, de construction et de travaux publics. ? ce jour, le volume de ces déchets non recyclables ne fait l’objet d’aucune publication statistique de la part des autorités. Certains avancent le chiffre de 100 millions de tonnes par an. Un constat tragique : plus rien, dans cette société, n’est construit pour durer. Au contraire, tout est fait, construit, pensé pour être eté, et pourquoi pas, rêve suprême du marchand, le plus vite posslble. Autrefois, quand l’objet était strictement artisanal, il était fait et pensé pour durer toute une vie et même plus.
Il n’était pas rare que l’enfant apprenti hérite des outils de son père. Les meubles, en bois massif, passaient de génération en génération, les maisons construites en matières nobles (bois durs et pierre) duraient plusieurs générations. Aujourd’hui on ne vend que du futile, de l’éphémère, du provisoire. Et comme le pauvre consommateur passe son temps à payer et repayer les mêmes choses qui ne dure