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Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur Année scolaire 2013/2014 Route de Rochefort, 92 5570 BEAURAING or29 Sni* to View Travail de fin d’études : Comment favoriser l’intégration d’un enfant qui présente un syndrome d’Asperger dans l’enseignement ordinaire ? aménagements scolaires. 16 Les difficultés rencontrées par la famille : Associations : 17 CONCLUSION 18 ANNEXES 19 BI BLIOGRAPHlE25 partie pratique 26 INTRODUCTION 6 Pour ce travail de fin d’étude, j’ai choisi le thème du syndrome d’Asperger.

Il y a 1 an, je n’avais aucune idée de ce que cela signifiait. Cest en tombant par hasard sur le film « Le cerveau ‘Hugo » que j’ai découvert cette maladie. Il donne en effet une très bonne représentation de ce qu’est ce syndrome. Suite ? cela, il m’a paru évident de poursuivre mes recherches et de les recueillir pour produire ensuite mon propre TFE. Dans celui-ci, j’ai commencé à développer une partie théorique où j’explique ce qu’est le syndrome d’Asperger et quelles sont ses caractéristiques, ses symptômes, son diagnostic et sa prise en charge.

J’ai ensuite du me concentrer sur la partie plus pratique lors de mes stages, en rédigeant mon rapport de stage et en réalisant des interviews de professionnels de la santé. J’espère que ce sujet vous intéressera et qu’il permettra à cette maladie d’être mieux connue du publique. OF mal odorants et stupides, et indignent d’une invitation à la soirée d’anniversaire d’une fille. Mais Alice avait dit que Jack était différent. Sa famille avait récemment déménagée à Birmingham, et Jack n’était dans sa classe que depuls quelques semaines.

Bien qu’il ait tenté de se joindre aux autres enfants, il ne s’était pas fait d’amis. Les autres garçons lui faisaient subir des brimades et ne l’acceptaient dans aucun de leurs jeux. La semaine dernière, il ‘était assis à côté d’Alice pendant son déjeuner et, tandis qu’elle l’écoutait, elle se disait qu’il était un garçon gentil et solitaire qui semblait déconcerté par le bruit et l’agitation de la cour de récréation. Il avait l’air mignon, un Harry Potter en plus jeune, et il savait tant de choses sur tant de sujets.

Son cœur s’éprit de lul et, malgré les regards perplexes de ses amies lorsqu’elle dit qu’elle l’avait invité à sa soirée, elle avait fermement décidé qu’il viendrait. »1 Partie Théorique Définitions :2 Le syndrome d’Asperger est un trouble envahissant du éveloppement à l’extrême continuum autistique. Il touche principalement I e l’interaction sociale, la différence entre la prévalence et Pincidence. La prévalence indique combien de personnes sont atteintes à un instant donné, tandis que l’incidence est le nombre de nouveaux cas qui apparaissent au cours d’une période de temps donnée.

Selon les critères de Gillberg, la prévalence est de 36 à 48 pour 10 000 enfants, c’est-à-dire un enfant sur 280 ou 210. Parmi eux environ des enfants Asperger seraient détectés et diagnostiqués. Cette pathologie atteint beaucoup plus fréquemment les garçons ue les filles (1 fille pour 4 à 8 garçons selon les spécialistes) et est au moins en partie héréditaire. Le syndrome représente 15 à 20 % des TED (trouble envahissant du développement). Sachant que la prévalence des TED est de 1 sur 160.

Origine 14 En 1944, à la même époque que Leo KANNER décrit son observation d’enfants autistes, le Dr Hans ASPERGER décrit des troubles du comportement chez plusieurs enfants ayant un développement normal de leur intelligence et du langage, mais présentant une forte déficience dans leurs interactions sociales et dans la communication. Il appela ce trouble « psychopathie autistique » mais, étant en temps de guerre, ses travaux restèrent lettres mortes.

En 1981, Lorna WING, une pédopsychiatre anglaise, a réutilisée les travaux des années 40 et proposa, grâce à plusieurs cas observés, une définition du syndrome d’Asperger. C’est en 1994 que le syndrome d’Asperger apparaît officiellement dans le DSM IV (Diagnostic and statistical manual of mental disorders). Le DSM, c’est en fait la classification des maladies mentales élaborées par l’Association des psych•atres a fait la classification des maladies mentales élaborées par ‘Association des psychiatres américains (AP. A. ). Ce catalogue établit la distinction entre le normal et la pathologie.

Depuis les années 80, il s’est imposé comme la référence unique, « la bible mondiale des pathologies mentales e syndrome d’Asperger est en fait un désordre du développement d’origine neurologique. Symptomatologie :5 Le sujet ne parvient pas à décoder les messages qu’on lui envoi et à adresser clairement ses propres messages à ceux qui l’entourent. Ils ont tendance à se concentrer sur les détails, à établir une routine et à craindre l’inconnu et les surprises ? ause de leur inhabilité à voir les situations dans leur ensemble.

Les atteintes peuvent être plus ou moins sévères selon les personnes. L’enfant adopte donc des stratégies de compensation et d’ajustement lorsqu’il se rend compte qu’il est différent : une attitude critique envers soi-même et dépressions réactives, fuite dans l’imaginaire, déni et arrogance, imitation des autres enfants et personnes. Ce n’est pas a sévérité des symptômes qui est important, mais les circonstances, les attentes et les soutiens. Principaux signes du syndrome:61 Apparition des troubles vers l’âge de 3 ans. Une intelligence normale à supérieure.

Difficultés dans l’interaction sociale et la communication avec les autres, à cause des problèmes de décodage du langage non verbal (langage corporel, expression du visage, inflexion de la voix). Un langage en apparence riche, au vocabulaire étendu, mais sans véritable communication, écholalie (répéter le même mot ou la même phrase). un langage et un PAGF s OF mais sans véritable communication, écholalie (répéter le même mot ou la même phrase). Un langage et une compréhension au sens littéral des expressions (incompréhension des jeux de mots ou de l’ironie)

Une façon de parler manquant de naturel, précieuse, avec une voix souvent monocorde ou avec des inflexions inattendues Un langage corporel et des expressions du visage absentes, inappropriées ou disproportionnés (surtout avec des émotions fortes comme la peur ou la colère) Des sens hypersensibles (sons trop forts, lumières trop vives, texture et goût des aliments, toucher désagréable, tissus encombrants ou douloureux), hypo sensibles (impassibilité face ? la douleur, au frold ou au chaud extrême) ou altérés (distorslon du champ visuel). ne naiVeté sociale qui en fait les victimes parfaites, puisque oujours honnêtes et incapables de saisir l’intention des congeneres. Un manque de coordination, avec parfois un démarche particulière ou une mauvaise coordination yeux-mains. Une mémoire exceptionnelle et encyclopédique, surtout pour les détails. un penchant pour l’isolatlon et les activités solitaires (souvent lorsque la quantité de stimuli devient trop grande pour pouvoir être gérée). Des comportements d’autostimulation (balancements, « flapping sons particuliers avec la bouche), souvent en période de stress.

Le syndrome d’Asperger est parfois confondu :7 Le syndrome d’Asperger est parfois associé au déficit d’attention, ? l’obsession-compulsion ou encore au trouble anxieux. Mais il est souvent confondu avec l’autisme. On ne retrouve pas dans le syndrome d’Asperger les aspects retrouvés dans l’autisme : le retard men retrouve pas dans le syndrome d’Asperger les aspects retrouvés dans l’autisme : le retard mental ou les troubles importants du Les enfants atteints de ce syndrome apprennent ? langage. arler normalement (bien que plus tardivement), sont d’intelligence normale mais parfois largement supérieure, se montrent curieux et sont plus ou moins autonomes. Le handicap est beaucoup moins prononcé. Par contre, le déficit u niveau des interactions sociales est présent. On retrouve également, comme dans l’autisme, les difficultés à avoir un échange social et émotionnel normal et à traiter l’information liée à la communication, l’empathie, le jeu symbolique.

Aussi, on le confond parfois avec la schizophrénie. Hans Asperger veillait à distinguer le trouble autistique de la schizophrénie car le patient atteint de schizophrénie semble faire preuve d’une perte progressive de contact au monde, alors que les enfants atteints du syndrome d’Asperger, n’ont pas de rapport au monde, depuis leur naissance. Pourtant, certains jeunes adultes Asperger font l’objet d’un diagnostic de schizophrénie.

Diagnostic Il faut savoir qu’il existe actuellement huit questionnaires de diagnostic qui peuvent être utilisés pour les enfants, et six pour les adultes. Aujourdhui un enfant ou un adulte peut être amené à subir une évaluation en vue d’un diagnostic de plusieurs manières. L’enfant évaluer pour un diagnostic aura eu un développement et des aptitudes inhabituelles dès la petite enfance. L’âge moyen du diagnostic des enfants avec le syndrome d’Asperger est compris entre 8 et 1 1 ans.

Les différents chem 7 OF iagnostic des enfants avec le syndrome d’Asperger est compris entre 8 et 11 ans. Les différents chemins aboutissant à ce diagnostic peuvent apparaitre lorsque l’enfant est un nouveau- né ou à pendant son développement, ou même à des moments particuliers de sa vie d’adulte. Complexité du diagnostic Certaines personnes tentent de dissimuler leurs difficultés. Au Canada, le diagnostic officiel doit obligatoirement se faire par un psychiatre pour être reconnu par les instances gouvernementales qui dispensent des services.

Cependant, comme les listes d’attente tendent à être plutôt longues (de lusieurs mois à quelques années), certains parents ou adultes en recherche du diagnostic peuvent consulter des psychologues au privé qui feront une évaluation complète et formuleront par la suite des recommandations, ce qui permettra de commencer les interventions le plus tôt possible. Le diagnostic peut être facilité par le fait que l’enfant ait eu un trouble du développement pouvant être associé au syndrome d’Asperger.

On sait depuis un certain temps que les enfants avec le syndrome d’Asperger peuvent également présenter des signes de Troubles de Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH). Le TDAH est bien connu du grand public, un enfant peut être une source d’inquiétude pour les parents ou pour un enseignant quand il présente un trouble de l’attention, des problèmes d’impulsivité ou d’hyperactivité. Tandis que le syndrome d’Asperger est moins connu, les critères de son diagnostic décrivent en effet avec plus d’exactitude un profil inhabituel d’aptitudes sociales, linguistiques et cognitives chez l’enfant. OF chez l’enfant. Le TDAH peut être diagnostiqué en premier, mais ne pas être le bout du chemin menant au diagnostic. Le diagnostic du syndrome d’Asperger présente certains avantages, il ermet de réduire les effets de certaines stratégies de compensation ou d’ajustement, dêtre reconnu comme ayant de véritables difficultés pour faire face aux expériences que les autres trouvent faciles et agréables et de se sentir accepté et soutenu.

Cependant, ce diagnostic peut avoir des inconvénients, certaines personnes se moquent de l’enfant car été diagnostiqué par un psychologue ou un psychiatre. prise en charge :9 Ce syndrome n’est pas dû à un comportement inadéquat des Ila parents, ni à un traumatisme psychologique ou physique, mais il est en partie héréditaire. Des recherches ont montré que 46% des parents d’un enfant ayant le syndrome d’Asperger ont une gamme similaire d’aptitudes et de comportements. Certaines familles comportent des enfants et des adultes Asperger au sein des générations.

Le syndrome d’Asperger est dû à un dysfonctionnement de certains systèmes et structures dans le cerveau, il ne peut être guéri, mais plusieurs stratégies éducatives et comportementales peuvent être apprises. La prise en charge de ce syndrome est pluridisciplinaire, et vise à favoriser le suivi de la scolarité et de l’intégration sociale future du patient. Elle repose notamment sur : Une thérapie cognitivo-comportementale, efficace pour changer ce qu’une personne pense d’une émotion comme l’anxiété, la tristesse et la colère et comme PAGF OF tristesse et la colère et comment elle y réagit.

Ces thérapies se focalisent sur la maturité, la complexité, les subtilités et le vocabulaire des émotions ainsi que sur les croyances erronées. Des aménagements scolaires avec une aide individualisée, Le soutien et la formation des parents (techniques comportementales à utiliser à la maison), La modification des habitudes de langage et de motricité. Les enfants et les adultes avec le syndrome d’Asperger sont souvent victimes de harcèlement moral et de maltraitance, il ne faut en aucun cas ignorer ces actes.

Il faut faire appel à une approche de groupe et y inclure la victime, fadministration scolaire, les enseignants, les parents, un pédopsychologue, dautres enfants et l’enfant auteur du harcèlement. a) Le rôle du pédopsychiatre. 10 Le pédopsychiatre est un médecin, comme pour tout médecin, sa pratique est donc fondée sur les preuves apportées par l’expérience. Il entend le parcours du combattant que vivent ertaines familles en situation de détresse.

Dans certains cas, leur enfant a fait un ou plusieurs bilans orthophoniques, psychomoteurs, psychométriques, a vu des psychologues, des psychiatres et tout cela sans réponse. Ils sont donc parfois dubitatifs par rapport à raide que le pédopsychiatre peut leur apporter. b) Le rôle du psychologue. 11 Les psychologues adaptent leur pratique selon les courants de pensées auxquels ils s’attachent. Le rôle du psychologue est d’assurer une partie de la prise en charge de l’enfant, de donner des orientations aux autres intervenants dans le but d’un travail d’équipe effica