Synthèse intégrative : Difficultés du signalement de mauvais traitements

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J’ai été interpellé par les difficultés posées par la question du signalement de mauvais traitement. En tant que jeune parent, les difficultés pour évaluer ce genre de problème, opposé aux accidents de la vie, ont eu un écho particulier pour moi. En effet, comment évaluer, sans se tromper, des maltraitances, des négligences, et des accidents ? Tout en sachant que cela aura des conséquences permanente sur la vie d’une famille.

La protection de l’enfance est une des missions principales du métier d’Assistant des Services Sociaux. Nous pouvons tous, futurs rofessionnels, nous y trouver confronté, et ce quelque soit le lieu to page ou nous exercerons. Quand nous avons l’enfance, je venais d troublant . Lln juge d a moins d’un mois, p ors rd re un ge protection de le sujet assez sujet d’un bébé qui s de bébé secoué. Quatre mois de placement, pour au final soupçonner une posslble maladresse des sages femmes avec une ventouse lors de l’accouchement.

A l’opposé, un témoignage qui nous a été donné en cours m’a particulièrement marqué. Des assistants sociaux consignent dans un dossier une simple griffure au visage ‘un bé bébé. Le père explique cela comme une maladresse de sa part en Jouant avec son enfant, mais au final cela se révélé être bien plus grave que cela. Ces deux situations nous montrent bien la complexité de ce sujet.

La mise en parallèle est édifiante : d’un coté, une situation qui semble vraiment grave et dangereuse, où l’on retire à des parents la garde de leur nouveau né, car le risque semble avéré pour tous les professionnels qui ont à traiter le cas, mais qui finalement semble être une méprise ; d’un autre coté, ne situation semblant banale, auquel tout parent peut se trouver confronté, où l’on laisse un enfant avec ses parents, mais qui cache en fait un vrai problème de maltraitance et de violence.

Il n’est pas possible d’oublier que dès les tout premiers mois un lien spécial se tisse entre les parents et les enfants, et qu’une décision de signalement, qui peut aboutir à un placement, ne peut qu’être lourde de conséquence. L’écueil est donc double, sous évaluer ce genre de situation, au risque de laisser passer une situation de violence, de mise en danger psychologique et hysique, voir de risque pour la vie d’un enfant. Ou sur évaluer les risques, et causer de part là des dommages extrêmement préjudiciables au développement d’une famille.

Il est possible de penser que le princ extrêmement préjudiciables au développement d’une famille. Il est possible de penser que le principe de précaution est la marche à suivre, si l’erreur de jugement n’avait pas des conséquences desastreuses, dans un cas comme dans l’autre. Et puis quel principe de précaution, précaution d’une potentielle mise en danger de l’enfant, ou précaution des traumatismes que ourrait engendrer, aussi bien pour l’enfant que pour les parents, une séparation ?

Il me semble que la question qu’il faut d’emblée se poser est « qu’est ce que la protection de renfance » ? Le code de l’action sociale et des familles le définit comme ayant pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas échéant, selon les modalités adaptées à leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs .

Cela englobe donc une multitude de pratiques, du soutien (éducatif avec l’AED, mais aussi financier par exemple) au retrait de l’autorité parentale, en passant par les différentes mesures de placement. Cela est régi particulièrement par la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, qui réorganlse les procédures de signalement, falt de la prévention l’axe majeur de l’enfance, qui réorganise les procédures de signalement, fait de la prévention Faxe majeure de la protection de l’enfance, et inclus la notion de secret partagé pour les professionnels concernés.

L’arsenal juridique, régulièrement ms à jour par de nouvelles lois, et ce depuis des décennies, pourrait sembler encadrer de manière claire le sujet. Mais qu’en est il réellement ? Et qu’en est- il de la crainte de la médiatisation de certaines affaires célèbres, où quasi systématiquement les services sociaux font offices de boucs émissaires ? Cette idée peut elle retenir, ou au contraire même pousser un travailleur social (ou même un procureur) à faire du zèle ?

Faut-il laisser la question de la protection de l’enfance aux Conseils Généraux (par le biais de l’ASE et des PMI), ? la justice et à quelques acteurs de premières ligne, comme l’éducation nationale ou les hôpitaux ? Ou au contraire, est il important que chaque professionnel faisant le signalement d’un danger sur mineur soit pleinement au fait de la portée de l’acte qu’il pose, sans s’en remettre simplement à des instances dites plus compétentes ?

Nous Pavons vu, de nombreuses lois et décrets régissent la protection de renfance. Cependant, même si le législateur tente d’encadrer au mieux cette problématique, en mettant en PAGF Cependant, même si le législateur tente d’encadrer au mieux ette problématique, en mettant en avant la prévention, il me semble que sur le terrain, la difficulté de révaluation du danger continue de reposer simplement sur l’observation et le jugement des professionnels qui sont au contact des familles.

Et ceci est valable pour tout professionnel signalant une maltraitance, car les conséquences d’un signalement, ou d’une absence de signalement, sont trop importantes. Il pourrait sembler commode de se dédouaner dès lors sur les services de l’ASE, ou sur la justice, pour faire toute la lumière en cas de doute. Mais cela erait ne pas tenir comptes de la spirale dans laquelle cela peut entrainer une famille.

Et pour faire correctement ce travail de premier « filtre » il faut certainement être très au clair avec soi- même, sa pratique, et loin des réactions passionnelles tant que ce peu. Sans compter que nous avons tous des constructions liées à notre histoire sur ce qui est une « bonne éducation ». Il est important de ne pas se fier à ces constructions lorsque l’on observe une situation, mais de tâcher d’avoir un regard neutre, bienveillant aussi bien pour les enfants que pour les parents.