Surveiller Et Punir
« SURVEILLER ET PUNIR » Michel Foucault I ) PRESENTATION GENERALE A- Présentation de fauteur : Michel Foucault ( 1926-1984) Michel Foucault est professeur au Collège de France à partir de 1971 après avoir enseigné dans diverses universités. Figure marquante de la pensée du XXO siècle, il s’impose comme une nouvelle figure d disciplines. Foucault défenseur des droits nature humaine. Son œuvre se présen pr org Sni* to View à de nombreuses niste, grand ries générales sur la première partie est une expérience litt raire qui se pr sente comme une « archéologie » des sciences humaines.
Puis les années 1970 marquent pour Foucault un tournant dans son œuvre puisqu’il entend désormais passer en revue tous les dispositifs mis en place par le pouvoir afin de quadriller l’ordre social. Il veut ainsi décrire la manière dont la vérité de ces institutions est « produite » par des rituels de pouvoir. 2. Contexte du livre Les années 1970: Dans ces années, la prison est une institution en crise. Certains réclament d’ailleurs sans délai la fermeture des prisons. Pourtant en 1975, le champ carcéral est quasiment déserté par les historiens professionnels. ? Surveiller et punir » a eine capitale, la peine de mort est toujours existante. Après la publication de l’ouvrage : Entre les années 1970 et les années 1990, il n’y a pratiquement plus eu de construction de prisons. De plus, il semble que l’on ait veillé à ne pas faire trop monter le chiffre de la population carcérale. L’espoir dune remise en question de cette institution apparaît alors. De nos jours : La situation est totalement opposée à celle des années 1980. En effet, la construction de prison, de centres d’enfermement ne cesse d’augmenter.
Cette observation ne peut qu’être renforcée par la nomination d’un secrétaire ‘état à la construction des prisons. La société française qui se développe actuellement est donc de plus en plus carcérale. Les changements de ce que Foucault nomme des « illégalismes ainsi qu’ une augmentation constante de la petite délinquance se répercutent en demande de sécurité. Cela entraîne la fin des interrogations sur la valeur de la peine et sur les effets dévastateurs de la désinsertion.
Mais cela amene également ? des peines de prisons fermes qui relégitiment peu à peu une institution pourtant inadaptée et archaïque. Il ) SYNTHESE ET ANALYSE i. Contenu général L’auteur nous décrit d’un point de vue théorique les mécanismes et la dimension temporelle du passage d’une politique de «supplices » à une politique de type «carcérale pour l’auteur, cette évolution ne pouvait se dérouler autrement car la société toute entière tend pour sa propre stabilité vers cette orientation.
A travers le décou age « supplices-punition- discipline-prison Foucaul cette orientation. A travers le découpage « supplices-punition- discipline-prison Foucault nous décrit les mécanismes mis en œuvre et la nécessité de passer à un autre stade. ii. Les réponses apportées par l’auteur Systèmes avant la prison : L’ancien régime a pour système répressif un mécanisme fait de symboles -communication du crime avec la peine- (spectacles dans la mise à mort des condamnés avec présence de l’arme du crime, échafaud sur les lieux du crime… rande parade des condamnés devant le peuple, système du double aveu au XVIIIème : un dans la procédure et un devant le lieu de mort… )et de dissuasion par la crainte inspirée par la cruauté des châtiments. Le corps est objet de cette cruauté. Mais cette cruauté est réfléchie et tactique, elle caractérise la recherche de justification : necessité de tortures our obliger à dire la vérité, pour faire expier la faute, venger la victime, supprimer la souillure faite à la société-au roi (permet de réaffirmer son pouvoir).
L’efficacité critiquable des châtiments les parades plus qu’une marque d’humiliation deviennent une ovation, la cruauté des peines soulèvent l’opposition du peuple ; d’où la nécessité de mettre en place une justice plus humaine. La mise en place de systèmes pour éduquer la personne en lui imposant un emploi du temps strict et une occupation du corps et de l’esprit de façon utile à la société par l’obligation de travail cas pour les maisons de jeunes, puis dans la prison elle-même). Cette discipline s’inspire du rythme de vie scolaire, militaire et religieux.
L’atténuation de la sévérité passe discipline s’inspire du rythme de vie scolaire, militaire et religieux. L’atténuation de la sévérité passe par le quantitatif : moins de cruauté et de souffrances, plus de douceurs, de respect et d’humanité. L’évolution se traduit par la recherche de la vérité « scientifico-juridique » : modulation de la peine suivant l’état de santé mentale. Le changement d’objectif passe par le déplacement de l’objet de la peine : l’expiation passe du corps ? l’âme, notamment par l’enfermement.
On ne cherche plus ? punir pour punir. La punition acquiert une nouvelle dimension, elle devient une fonction sociale, une tactique politique, une technologie du pouvoir au service de l’humanisation de la peine. Au XVIIème siècle, les droits de la défense sont quasi nuls, la justice est secrete et la seule et maigre contre-partle est une distinction entre différents degré de crédibilité de la preuve. La culpabilité se déduit d’une accumulation quantitative de preuves allant dans le sens de l’accusation (mais une avancée vers ‘accusatoire s’amorce).
L’idée d’humanisation se concrétise au XVIIIème selon les réclamations du peuple (cahiers de doléances, critique du déséquilibre du pouvoir de juger avec la place faite ? l’arbitraire, valeur marchande de l’office du juge, les privilèges… sources d’une justice irrégulière et lacunaire) c’est-à-dire d’une réforme criminelle pour mieux punir et comme réaménagement du pouvoir de punir. La justice opère une mutation : on se détache de la vision punition-vengeance du souverain pour celle de punition-défense de la société. La réforme se caractéris