Sunday,Bloody Sunday
En 1972 à Derry (Irlande du Nord), au cours du Bloody Sunday, des manifestants pacifiques, essuient des tirs, dont certains seront mortels, de l’armée britannique, à l’occasion d’une marche organisée par Ivan Cooper, réclamant le respect des droits civiques en Irlande du Nord et la fin des pratiques discriminatoires des pouvoirs locaux envers les catholiques au niveau politique, social et économique. Treize victimes sont ? déplorer le jour même, une autre six mois plus tard. Sept des morts sont âgés de moins de 18 ans.
Après avoir commencé ? tirer des balles en caoutchouc, les parachutistes présents sur la one ont paniqué lorsqu’ils furent la cible de jets de pierres en répliquant par des tirs à balles réelles, laissant 27 blessés dans les to page rues de Derry. La chanson reprend I après les évènement Swipe v • ennon écrite juste Enregistrement et production Les studios Windmill Lane à Dublin, lieu d’enregistrement de la chanson Sunday Bloody Sunday. Sunday Bloody Sunday est née d’un riff à la guitare et de paroles écrites par The Edge en 1982.
Alors que Bono et Ali Hewson, fraîchement mariés, sont en lune de miel en Jamaïque, le guitariste travaille en Irlande sur le futur album de 02. À la suite une dispute avec sa petite amie et après une p période de doute sur ses capacités à écrire des chansons, il « se sent déprimé… canalisant sa peur, sa frustration et son dégoût de soi-même dans une chanson »[0 1]. La première ébauche n’a ni titre, ni mélodie pour le refrain mais un schéma structural et un thème.
Bono retravaille ensuite les paroles, puis le groupe enregistre la chanson aux studios Windmill Lane de Dublin. Au cours des sessions, le producteur Steve Lilly. n. ‘hite encourage le batteur Larry Mullen Jr. à utiliser une boite à rythmes, mais celui-ci est clairement contre cette idée. Une rencontre fortuite vec Andy Newmark, le batteur de Sly and the Family Stone, lui fait changer d’avis puisqu’il se sert d’une machine de ce type[o 1]. L’élément de batterie en entrée de la chanson est ensuite développé tout au long de celle-ci.
Steve Wickham, un violoniste local, croise The Edge un matin a l’arrêt de bus et lui demande si le groupe n’a pas besoin d’un violon sur son prochain album. Il est alors recruté pour une demi-journée et il donne la touche instrumentale finale à la chanson[0 1]. En 1983, lorsque Larry Mullen Jr. évoque la chanson, il dit : « Nous sommes dans la politique des gens, mais pas en politique. Comme vous parlez dll lande du Nord, Sunday Bloody Sunday, les gens pensent un peu « Oh, ce jour où 13 catholiques ont été tués par des soldats britanniques ».
Ce n’est pas ce dont la cha 2 ce Jour où 13 catholiques ont été tués par des soldats britanniques Ce n’est pas ce dont la chanson parle. Cest un incident, l’incident le plus célèbre d’Irlande du Nord et c’est la plus forte manière de dire « Combien de temps? Combien de temps devrons-nous encore supporter cela? » Je ne m’inquiète pas de qui est qui, catholiques, protestants, peu importe. Vous savez, des gens meurent chaque jour d’amertume et de haine, et ous disons « pourquoi ? Quelle est la raison ? ? Et vous pouvez déplacer ce problème dans des endroits tel que le Salvador ou d’autres lieux similaires. Des gens meurent. Oublions la politique, arrêtons de nous tirer dessus les uns sur les autres et asseyons- nous autour de la table pour en parler… II y a beaucoup de groupes qui prennent partie en disant « la politique, c’est de la merde, etc… » Bien, et alors ! La vraie bataille est que des gens meurent, c’est ça, la vraie bataille[l]. » Listes des titresModifier 7″ commercialisé en Drapeau de l’Allemagne Allemagne et aux Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
No Titre Durée 1. Sunday Bloody Sunday 4:34 2. Endless Deep 2:58 7″ alternatif 2. Two Hearts Beat as One (version 7″) 3:52 7″ sorti au Drapeau du Japon Japon 2. Red Light 4:03 12″ et CD sortis en Drapeau de l’Autriche Autriche[2] 3 Sunday Bloody Sunday 4:34 NO Titre Durée 2. Two Hearts Beat as One (U. S. 3. New Year’s Day (U. S. remix) 4:30 Parution et réceptionModifier LJ2 est conscient que quand ils décident d’enregistrer Sunday Bloody Sunday, les paroles peuvent être mal interprétées et vues comme sectaires ou même mettre leurs vies en danger.
Certaines phrases originales de The Edge dénonçaient clairement es violents rebelles, mais elles sont retirées par la suite afin de protéger le groupe[0 1]. Malgré cette précaution, un certain nombre d’auditeurs considèrent la chanson comme glorifiant l’événement du Bloody Sunday auquel il se réfère[0 2]. Accueil critique Les critiques sur la chanson sont positives puisque dans le magazine irlandais Hot Press, Liam MacKey écrit que « Sunday Bloody Sunday met en grand écran… n puissant riff, un jeu à la batterie digne d’une mitrailleuse et un violon qui sillonne entre Denise Sullivan, d’Allmusic, note que le travail du batteur en ntrée de chanson « donne le ton pour l’impitoyable, le sentiment de non-capture des prisonniers de la chanson tout autant que pour le reste de l’album Succès commercial D’un point de vue commercial, le single a eu sa plus grande réussite aux Pays-Bas où il atteint la troisièm 4 commercial, le single a eu sa plus grande réussite aux Pays- Bas où il atteint la troisième marche du podium des ventes nationales[5].
Aux États-Unis, la chanson acquiert une notoriété qui lui permet de passer sur des radios plus orientées rock. Avec le titre New Year’s Day, IJ2 gagne en popularité au niveau du public rock américain. Classements Classements de ventes pour la chanson Sunday Bloody Sunday AnnéeClassement Position 1983 Drapeau : États-uniS US Billboard TOP -rracks[6] 7 1985 Drapeau : Pays-Bas Dutch TOP 4015] 3 Drapeau : Belgique Flandre Ultratop 50[7] 1 1 Caractéristiques artistiquesModifier Musique Sunday Bloody Sunday est jouée à un tempo de 103 battements par minute avec une mesure à quatre temps[0 3].
La chanson commence par un battement de tambour militaire et une partie au violon électrique. Le rythme agressif de la caisse claire ressemble beaucoup au battement utilisé par les militaires pour garder le pas. Le son distinctif de la batterie est réalisé par Larry Mullen Jr. en bas d’un escalier afin de produire une réverbération plus naturelle. The Edge répète ensuite des arpèges avant d’enchaîner avec un riff suivant une progression d’accords en si bémol mineur – ré bémol majeur – sol bémol majeur.
Cela crée l’accord en mineur du morceau et pendant que la chanson avance, les paroles et la guitare deviennent de plus en plus intense S et pendant que la chanson avance, les paroles et la guitare deviennent de plus en plus intenses. Le riff est décrit comme « le riff d’arène de rock à broyer les os de la décennie » par le agazine Rolling Stone[8]. Le coup de grosse caisse sur chaque battement donne le schéma structurel de la musique jusqu’au premier refrain, au moment où Adam Clayton arrive avec sa basse.
En contraste avec la nature violente des couplets, l’arrivée de l’accord en majeur donne un sentiment d’espoir lorsque Bono entonne « How long, how long must we sing this song? Durant le refrain, les chœurs de The Edge renforcent cette impression, avec un semblant décho harmonique. La caisse claire et la guitare sont absentes de cette partie. Celle-ci s’écarte musicalement de la brute agression des couplets, donnant ainsi une structure plus éjouissante à la chanson[0 3]. Bono dit d’ailleurs que « l’amour… st un thème central » de Sunday Bloody Sunday[9]. Paroles Dès le début, le groupe dit que les paroles se rapportent aux deux Bloody Sunday, celui de 1920 et celui de 1972, mais qu’elles n’étaient pas spécifiques à l’un ou à l’autre[10]. La chanson prend le point de vue de quelqu’un horrifié par le cycle de violence dans la province. Bono ré-écrit les paroles initiales de the Edge tentant de comparer les deux événements au dimanche de Pâques mais il dit que le groupe « manquait tentant de comparer les deux événements au dimanche de
Pâques mais il dit que le groupe « manquait d’expérience ? l’époque pour pleinement réaliser cet objectif D, tout en notant qu’il « s’agissait d’une chanson dont l’éloquence réside dans sa puissance harmonique plutôt que dans sa force verbale »[0 1]. Les premières versions commençaient avec la phrase « Don’t talk to me about the rights of the IRA, UDA »[0 1]. Le bassiste Adam Clayton estime qu’il est préférable de retirer tout ce qui a une portée politique et ainsi « le point de vue de la chanson devient vraiment humain et non sectaire… ce qui est la seule position responsable « [0 4].
La phrase introduisant désormais le morceau, « I cant believe the news today confirme la prise de position précédente, surtout pour les jeunes, vis-à-vis de la violence en Irlande du Nord dans les années 1970 et 1 980[0 4]. Au travers des strophes, les paroles semblent s’écarter de la colère pour se placer dans un contexte religieux, paraphrasant l’évangile selon Matthieu (10, 35) et la Première épître aux Corinthiens (15, 32). Sunday Bloody Sunday se termine par un appel au peuple irlandais leur demandant d’arrêter de se combattre et « déclare le victorieux Jésus gagnant… sur le dimanche, le sanglant dimanche »[0 31.