Suicide des jeunes
Puis, durant la période 1998 à 2000, le ministère de la Santé a élaboré un plan national de prévention du suicide, axé sur les adolescents et les jeunes adultes. Parmi les tous premiers travaux sur cette question, il faut citer l’ouvrage de l’association permutée, rassemblant la CANNAS et la Mutualité française, Prévention des suicides et tentatives de suicide, État des lieux 1995-1997 [1]. Effectué par la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (fonds), il s’agit d’un bilan des actions réalisées dans cinq régions. Les recommandations issues de ce document encreront l’épidémiologie, la prise en charge et les actions de prévention primaire.
En 1999, dans le cadre du plan national de prévention du suicide, l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (anses) a élaboré des recommandations sur la prise en charge hospitalière des adolescents après une tentative de suicide. En outre, la fonds a procédé à l’évaluation de huit actions de prévention du suicide développées dans le cadre des PRÈS qui a permis l’élaboration de recommandations parues en l’élaboration de recommandations parues en août 2000. L’année 2000 a été riche en événements nationaux remettant de confronter les pratiques et de faire le bilan de ces premières années de travail. La conférence des draps à portée européenne, ainsi que le congrès national des ORS, qui se sont tenus à Nantes en septembre ont été consacrés à la prévention du suicide des jeunes.
La Stratégie nationale d’actions face au suicide (2000-2005) [2] est lancée le 19 septembre 2000 dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne avec notamment ‘organisation, en octobre 2000 par l’anses et la Fédération française de psychiatrie, d’une conférence de consensus visant à élaborer un modèle du processus cidrerie et des référeraient pour le repérage et la prise en charge. C’est de cette conférence dont est issu l’essentiel du contenu des deux premières parties de ce guide. 6 Prévention primaire du suicide des jeunes En décembre 2000, la Stratégie nationale d’actions de prévention du suicide, qui s’appuyait sur les douze régions ayant défini un Programme régional de santé (PRÈS) sur ce thème, s’est élargie à l’ensemble des régions françaises. Ainsi, un réfèrent suicide chargé de mettre en couvre un plan régional a été nommé dans chacune des quatorze régions qui ne bénéficiaient pas de PRÈS.
Sur le plan de la prévention primaire, le Comité français d’éducation pour la santé a mis en place un groupe de travail national, bénéficiant du pilotage de la Caisse nationale d’assurance maladie, de la Direction générale de la santé et de la Fédération nationale de la mutualité française. Dès 1998, le CAFÉS avait constitué plusieurs groupes CAFÉS avait constitué plusieurs groupes nationaux sur les thématiques d’éducation pour la santé apparaissant dans les Programmes régionaux de santé. À l’examen des PRÈS sur le suicide, est apparu un faible investissement dans les actions de prévention primaire. Neuf actions locales ou régionales ont alors été soutenues financièrement pour permettre la définition des méthodes, démarches et outils à promouvoir dans ce domaine. En 2000, décision est prise de produire un guide, outil d’aide à l’action pour les acteurs de terrain.
Trois sous-groupes, composés d’acteurs de terrain des réseaux du CAFÉS et de la FUME, ont travaillé sur : ? la formation des professionnels, ? les outils d’information les plus adaptés à la thématique, ? les actions de promotion de la santé mentale auprès des jeunes. Sans vouloir être exhaustifs, ces groupes ont rassemblé, en plus de leurs actions, des documents sur de nombreuses expériences menées à travers la France. Le résultat de ces travaux est présenté ici, avec l’espoir qu’il sera utile aussi bien aux acteurs désirant s’engager dans la prévention du suicide des jeunes, qua tous ceux déjà engagés, afin d’interroger leurs pratiques et peut-être de trouver de nouvelles pistes d’action. Côté de ces recherches et de ces actions, de nouvelles études et évaluations sont en cours de réalisation pour aider les acteurs de terrain à affiner leur démarche. Ainsi, le ministère de la Santé a créé un pôle ‘observation sur la mortalité et la morbidité suicidaire, pour améliorer la déclaration des tentatives de suicide par les médecins généralistes ; une améliorer la déclaration des tentatives de suicide par les médecins généralistes ; une étude épidémiologie sur les suicides avec utilisation d’armes à feu ou de médicaments a également été commandée. Enfin, sont en cours des évaluations concernant les services de téléphonée sociale ainsi que les points d’accueil jeunes et les points écoute jeunes-parents.
Prévention primaire du suicide des jeunes 7 Enfin, en octobre 2001, a été signée une convention entre a Direction générale de la santé et le Comité français d’éducation pour la santé pour le renforcement de la photothèque du CAFÉS sur le thème de la prévention du suicide et plus largement de la santé mentale, afin de repérer et de valoriser des outils de prévention du suicide pertinents et novateurs, permettant ainsi d’accompagner les professionnels dans un choix d’outils adaptés à leurs actions et de capitaliser les savoir-faire développés autour de ces outils. Références bibliographiques [I] Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (fonds). Prévention des suicides et tentatives de équidé. État des lieux 1995-1997. Bilans régionaux réalisés par la fonds en : Aquitaine, bretonne, Midi-éprennes, Nord Pas-de-Calais, Rhône-alpages. Paris : Édition FUME, 1998, 31 7 p. , réf. 8 p. , index. Circulaire no 2001-318 du 5 juillet 2001 relative à la Stratégie nationale d’actions face au suicide (2000-2005) : actions prioritaires pour 2001.
Circulaire signée par bernera coucher, ministre délégué à la santé, 27 p. Partie Le suicide des jeunes dans les pays industrialisés L’apparition du thème suicide dans les Programmes régionaux de santé met sous les projecteurs de la santé oblique ce phénomène encore trop marqué par le silence, et l’extrait ainsi des deux mondes dans lesquels il se cantonnait : le monde clinique des urgences médicales et de la psychiatrie, et le monde clos de la souffrance des cercles intimes dans lesquels l’acte s’est produit. L’ensemble de la société se trouve alors interpellé, par les chiffres énoncés et par l’annonce de cet objectif : faire reculer le suicide en France.