société de consommation

essay B

DOSSIER HISTOIRE DES ARTS : LA SOCIETE DE CONSOMMATION THEMATIQUE : ART & SOCIETE PROBLEMATIQUE COMMENT L’ART CONTEMPORAIN JUGE-T-IL LA SOCIETE DE CONSOMMATION ? THEME DOMAINES OEUVRES p g « LA SOCIETE DE CONSOMMATION » « Arts visuels » « 99 Cents » d’ Andreas GURSKY « 100 cans » d’ Andy WARHOL « Arts du langage » « La complainte du progrès » de Boris Vian 99 cents – ANDREAS GURSKY supermarché américain. L’axe de vue est prolongée, c’est à dire que la photo a un effet de tassement, d’écrasement des articles.

A mon avis, l’artiste a essayé de représenter une photo prise ‘une caméra de surveillance. En second plan, je vois encore des articles qui se tassent de plus en plus vers le fond. On dirait que les articles se mélangent avec la distance. Je vois a plusieurs endroits qu’il y a écrit « 99 Cents » En arrière plan, je vois encore des articles qui se mélangent encore plus. Avec des personnes en train de faire leurs courses et d’autres en train de payer. Cette photographie est figurative. Les dimensions de cette photo sont de 207 x 337cm.

La photographie est prise en hauteur, ce qui donne un effet de tassement et d’écrasement. our moi, le message que l’auteur veut faire passer est qu’avec toutes ces couleurs, l’homme achète sans différencier les choses utiles et les choses dont ils pourraient se passer. L’artiste a voulu montrer que l’humain est un consommateur né et qu’il achète sans réfléchir. Il met en évidence la société de consommation. Cette photographie est une des autres œuvres d’Andreas GURSKY qui représente le parquet de la Chambre de commerce de Chicago.

La photo a été prise du dessus, on voit une activité dense. On voit des courtiers en vestes de couleurs en groupes. Cette photographie a été prise en 1 999, peu avant « 99 Cents 32 cans – ANDY WARHOL 2 Cents » . Titre de l’œuvre : « 100 Cans » Cest une peinture inspirée du courant artistique « pop Art Auteur de l’œuvre : Andy WARHOL, né en 1928 à Pittsburgh, en Amérique et mort en 1987 à New York. Cette œuvre a été peinte en 1962. On peut trouver cette œuvre au Musée de l’art moderne qui se trouve à New York (Museum of Modern Art).

Dans un premier temps, je vais situer l’œuvre dans son contexte. Dans un deuxième temps, je décrirai l’œuvre. Dans un troisième temps, je vais expliquer le sens. Cette peinture moderne a été réalisée quand la société de consommation a émergé dans les années 1960. Les gens commencent a partir en vacances grâce au début des congés payés. Ils commencent à découvrir le plaisir de consommer, ? mettre de l’importance sur des choses comme leurs habits, leurs loisirs, leur quotidien… ? Campbell’s Soup Cans souvent appelée 32 boîtes de soupe Campbell, est une œuvre d’art figurative créée en 1962 par Andy Warhol. Elle consiste en trente-deux toiles peintes, mesurant chacune 50,8 x 40,6cm, et re résentant chacune une boîte de onserve de soupe Campb 3 années 1960. Les dimensions de l’œuvre sont 510 x 410cm, une série de 32 toiles, mesurant chacune 50,8 x 40,6cm. Cette œuvre a été réalisée sur un toile. La technique utilisée dans cette peinture est de la sérigraphie sur toile.

Cette peinture fait partie du courant artistique appelé le « Pop Art ». Ce mouvement artistique est en lien avec le rôle que joue la société de consommation dans la vie des hommes. Les artistes vont mettre en évidence à travers leurs œuvres l’influence que peuvent avoir la publicité, la télévision,… sur les décisions des onsommateurs. Ce mouvement est né en Grande Bretagne en 1950. Au fil des années il est apparu aux États Unis, en France, en Espagne et même au Japon. ?Ce qui est formidable dans ce pays, c’est que l’Amérique a inauguré une tradition où les plus riches consommateurs achètent en fait la même chose que les plus pauvres. On peut regarder la télé et voir Coca Cola, et on sait que le président boit du Coca, que Liz Taylor boit du Coca et, imaginez un peu, soi- même on peut boire du Coca. Un Coca est toujours un Coca, et même avec beaucoup d’argent, on n’aura pas un meilleur Coca ue celui que boit le clodo du coin. Tous les Coca sont pareils et tous les Coca sont bons. Liz Taylor le sait, le président le sait, le clodo le sait, et vous le savez. Andy Warhol Les éléments tirés du quotidien dans les œuvres de Warhol s’intéressent à la fois à la société de consommation et à la représentation de l’objet dans l’art. Il 4 représentation de l’objet dans l’art. Il met en valeur ce qui est le plus proche de nous, des produits courants à travers lesquels chacun peut se reconnaître. LA COMPLAINTE DU PROGRES – BORIS VIAN Autrefois pour faire sa cour On parlait d’amour pour mieux prouver son ardeur On offrait son coeur Aujourd’hui, c’est plus pareil Ça change, ça change Pour séduire le cher ange On lui glisse à l’oreille (Ah? Gudule! Viens m’embrasser Et je te donnerai Un frigidaire un joli scooter Un atomixer Et du Dunlopillo Une cuisinière Avec un four en verre Des tas de couverts Et des Pell’ à gâteaux S belle Se montre encore rebelles On la fiche dehors Pour confier son sort (Coda:) Au frigidaire À l’efface-poussière À la cuisinière Au lit qu’est toujours fait Au chauffe-savates Au canon à patates À l’éventre-tomates ? l’écorche-poulet Mais très très vite On reçoit la visite D’une tendre petite Qui vous offre son coeur Alors on cède Car il faut bien qu’on s’entraide Et l’on vit comme ça Jusqu’à la prochaine fois Paroles: Boris Vian.

Musique: Alain Goraguer 1 955 C Ed. Tutti autres interprètes: Mouloudji, Bernard Lavilliers Titre de l’œuvre : La complainte du progrès. Cest une chanson écrite en 1955 Auteur de Pœuvre : Boris VIAN. Né le 10 mars 1920 en France ? Ville-d’Avray et mort le 23 Juin 1 959 à paris à l’age de 39 ans. On peut trouver cette musi ue artout sur internet. eures. Ils partent en vacances et commencent à ressentir le besoin de consommer. Les salaires sont revalorisés, ce qui offre un pouvoir d’achat plus important aux familles.

La consommation de biens permettant d’améliorer le quotidien augmente très rapidement. Les relations matérielles deviennent alors aussi importantes que les relations humaines avec l’arrivée de la télévision (avec la publicité), de la voiture et des produits électroménager. La population française devient de plus en plus matérialiste. L’œuvre est une chanson écrite et chantée par Boris Vian dont a musique a été écrite par Alain Goraguer en 1956. C’est un orchestre de jazz composé de batterie, plano, contrebasse, trompettes, saxophone,violon,… ui accompagne la voix de l’auteur. On y découvre une liste d’objets plutôt amusante que l’auteur énumère à la suite. Il est question d’objets existants et d’autres assez fantaisistes. Cette chanson a été utilisée par le service de promotion de Philips qui envoie Boris Vian assurer la publicité de son disque au Salon des arts ménagers en 1956. Cette chanson est une parodie des relations humaines constatées ? l’époque par l’auteur : avant, pour conquérir un femme, il fallait donner son cœur. Maintenant, il suffit juste d’offrir des biens matériels.

Il semble que Boris Vian soit contre ce nouveau comportement lorsqu’il utilise Ihumour pour le critiquer. II semble ne pas adhérer à ce nouveau mode de vie lié à la consommation. D’autres artist critiquer. Il semble ne pas adhérer à ce nouveau mode de VIe lié ? la consommation. D’autres artistes contemporains comme des cinéastes, des écrivains et des chanteurs s’intéressent également à ce phénomène. Le cinéaste Jacques Tati réalise en 1958 Mon Oncle, film dans lequel on peut découvrir M. Arpel, un nouveau riche fier de sa maison futuriste remplie de gadgets technologiques à l’utilité improbable.

De son côté, l’écrivain Georges Pérec décrit en 1965 dans son roman Les choses, l’insatisfaction d’un jeune couple qui cherche ? dépasser ses problèmes en se réfugiant dans une consommation sans limite. Il écrit : « De station en station, antiquaires, libraires, marchands de disques, cartes de restaurants, agences de voyages, chemisiers, tailleurs, fromagers, chausseurs, confiseurs, harcutiers de luxe, papetiers, leurs itinéraires composaient leur véritable univers : là reposaient leurs ambitions, leurs espoirs.

L? était la vraie vie Conclusion : L’art contemporain est assez critique envers la société de consommation selon les 3 œuvres abordées dans ce dossier. Cela montre que les hommes depuis les années 1950 naissent dans une société qui au fil du temps est devenue hyper consommatrice. L’environnement publicitaire (télévision, cinéma, panneaux publicitaires, journaux,… ) incite le consommateur ? consommer toujours plus et sans modération. 8