Politiques economiques
Orientés vers la régulation de la demande à court terme, l’impact des instruments monétaire et budgétaire dans la réalisation des objectifs des pouvoirs publics (croissance, emploi, stabilité des prix, équilibre du commerce extérieur) fait l’objet d’une controverse théorique intense dans les ébats économiques. Le changement de cap de la politique économique dans les années 80 et la priorité donnée à la lutte contre l’inflation ont durablement influencé le fonctionnement de la zone euro, dont l’architecture s’inspire de la critique théorique des politiques conjoncturelles de relance kinesthésie.
Les contraintes institutionnelles rendent par ailleurs délicat la mise en ?ouvre cohérente de la politique monétaire fédérale et des politiques budgétaires des quinze états membres de l’MUE (le « police- mixa »). La politique monétaire unique et les politiques budgétaires nationales sont-elles en mesure de durée le déficit de croissance dans la zone euro ?
Après avoir analysé le rôle que pourrait jouer la politique conjoncturelle dans la stimulation de l’activité économique, nous montrerons que les options théoriques et les contraintes institutionnelles propres à la zone Eure op tiques économiques premier boy inconnu I chopes 11, 2009 9 pages niveau de vie dans l’Union économique et monétaire (MÉO) demeure environ inférieur au niveau américain. Swaps toi vie nixe page euro limitent leur mobilisation. La.
Les leviers conjoncturels seraient de nature à combler une partie du déficit de croissance dans la zone euro. A. La politique monétaire et les politiques budgétaires constituent des outils privilégiés pour réduire l’insuffisance de la demande. Dans le cadre de la théorie kinesthésie, l’économie de marché est soumise à des crises qui justifient l’intervention de l’état afin de se rapprocher d’une situation de plein emploi (fonction de stabilisation/régulation).
Dans cette optique, la croissance du PUB constatée peut être inférieure à la croissance potentielle de l’économie : la politique budgétaire, en tolérant un déficit public, peut alors réduire cet écart en stimulant la demande effective anticipée par es entrepreneurs) par des mesures d’augmentation des bas revenus dont la propension consommer est forte, en revalorisant les revenus de transfert, ou en actionnant une politique de grands travaux (« quand le bâtiment va, tout va… ) fondée sur l’investissement public. La politique monétaire dirigée par la Banque centrale européenne (BEC) peut créer les conditions d’une demande dynamique car la monnaie exerce une influence sur la production réelle : la réduction du taux d’intérêt directeur incite normalement les banques commerciales répercuter cette décision sur leurs propres taux d’intérêt, e qui favorise la consommation des ménages et l’investissement productif.
Au final, la politique monétaire de la BEC, par son impact sur la structure des taux d’intérêt, la structure des taux d’intérêt, donne un signal décisif aux anticipations de demande dans l’économie, et peut là aussi contribuer à la croissance et au plein emploi. Le document 6 insiste sur l’importance de la volonté politique des gouvernements de la zone euro pour créer un climat de confiance susceptible de doper l’activité économique.
Toutes choses égales par ailleurs (pour un même niveau de PAGE et de croissance potentielle ( voir ours), la politique conjoncturelle demeure un moyen privilégié d’exploiter aux mieux les capacités de production et d’utiliser toute la force de travail disponible, en luttant contre la composante kinesthésie (ou « conjoncturelle » l) du chômage. B. Le cas de la zone euro : des performances décevantes en partie dues à des politiques conjoncturelles (trop) restrictives.
Les performances macroscopiques de la zone euro demeurent décevantes relativement à celles des états- Unis : le document 4 nous indique que le taux de croissance du PUB dans la zone euro est presque systématiquement inférieur à celui des états-Unis sur la ridée 2000-2005 (sauf en 2000 et 2001 après la récession consécutive au krach des nouvelles technologies et aux attentats du 11 septembre).
En 2000, le taux de chômage dans la zone euro était de plus de 5 points supérieur à celui des états-Unis, et il est toujours de 3,7 points supérieur en 2005. Pour autant, on ne constate pas de réel dérapage inflationniste aux états-Unis sur la même période (le taux d’inflation est de 1 point supérieur aux états-Unis en 2005 un niveau relativement faible de 3,1% de taux d’influe de I point supérieur aux états-Unis en 2005 à un niveau relativement faible de 3,1 % de taux d’inflation). Dans le domaine monétaire, la BEC semble réagir beaucoup plus fortement à un risque d’inflation que son homologue américaine, la Réserve fédérale (FÉDÉRÉ) remontant son taux directeur plus vite et de manière plus importante (asymétrie de réaction analysée par le document 2 ( voir cours). Inversement, la FÉDÉRÉ réagit de manière plus franche en cas de risque de récession par une politique monétaire nettement plus expansionniste, ce que l’on a pu confirmer depuis a crise débutée l’été 2007 sur le marché immobilier américain. – Sur le plan budgétaire, les états constitutifs de la zone euro n’ont pas compensé le caractère plus restrictif de la politique monétaire, puisqu’ se sont engagés dans la recherche de l’équilibre budgétaire (comme le souligne e document 1) dès les années 90 afin d’atteindre les critères de convergence inscrits dans le traité de massacrait (3% de déficit maxima et 600,6 de dette publique maxima pour les finances publiques) et être qualifié pour faire partie de l’MUE !
On peut donc considérer que les politiques conjoncturelles durablement restrictives ont non seulement accompagné la mise en place de la stratégie de désinflation compétitive au début des années 80 (( voir ours), mais ont été poursuivies tout au long des années 90, au-delà d’ailleurs des alternances politiques.
Nous avons vu que de nombreux éléments p aident en faveur d’une mobilisation plus volontaire de la politique conjoncturelle dans la zone euro, enfermée dans le cercle vicieux de la volontaire de la politique conjoncturelle dans la zone euro, enfermée dans le cercle vicieux de la « croissance molle » et de la « stagnation sofa ». Or, les choix européens en matière de politique conjoncturelle sont esthétiquement construits autour d’une critique des effets néfastes de la élancé monétaire et budgétaire.
Par ailleurs, à mi-chemin entre l’échelon antigouvernemental et l’intégration fédérale, la zone euro doit composer avec des contraintes institutionnelles spécifiques. Il. Les choix et les contraintes spécifiques de la zone euro : neutralisation des politiques conjoncturel les et priorité aux réformes structurelles. A. Les choix européens : critique des effets pervers des politiques conjoncturelles de relance. – L’architecture de la zone euro est fondée sur des politiques conjoncturelles d’inspiration monétariste, axée sur la critique des politiques kinesthésie. AI s’agit donc d’options théoriques tout à fait claires. On peut dire que dès les années 90, l’Union économique et monétaire et es traités afférents (massacrait, amasseras) cherchent orienter la politique conjoncturelle vers la stabilité des prix et l’équilibre des finances publiques (sans aucun doute sous l’impulsion allemande notamment ( voir cours).
La priorité est d’instaurer une zone de stabilité monétaire et de discipline macroscopique des états en européen pour construire l’euro : la stimulation de l’activité économique ne peut provenir que de réformes structurelles (réformes barbares du marché du travail, intensification de la concurrence sur le marché unique, lutte contre les mon du marché du travail, intensification de la concurrence sur le marché unique, lutte contre les monopoles publics, etc.. ). – Sur le plan monétaire, la BEC est dotée d’une forte indépendance statutaire (déconnectée du pouvoir politique des états membres) et se voit confier un objectif unique : maintenir le taux d’inflation à des niveaux proches de 2%, donc assurer la stabilité des prix – comme le rappelle e document 1. On peut noter que l’indépendance de la BEC est plus forte que celle de la FÉDÉRÉ (puisque le Congrès américain peut modifier ses statuts), et que cette dernière a pour mission d’atteindre une pluralité d’objectifs, comme le plein emploi, la stabilité des prix et la modération des taux d’intérêt.
Les choix des gouvernements de la zone euro ont consisté à donner la priorité à la lutte contre l’inflation, la réduction du chômage ne pouvant provenir d’une relance monétaire. La baisse des taux d’intérêt et l’expansion du crédit ne stimulent pas l’activité économique (production réelle) mais ne font qu’augmenter le niveau général des prix (( rappel théorie quantitative de la monnaie). Dans le domaine budgétaire, les états ont opté pour la discipline et la surveillance mutuelle : en effet, comme l’explique le document 3, un pays de la zone euro pourrait être tenté de mener une stratégie non coopérative de « passager clandestin » (au sens d’los ( voir cours) en tolérant un fort déficit public afin de relancer son économie. Ainsi, la BEC réagirait en augmentant son taux d’intérêt directeur par crainte de l’inflation, pénalisant ainsi… TOUS les pays de la zone euro. D ainsi…
TOUS les pays de la zone euro. Dès 1 997, le traité d’amasseras instaure le Pacte de stabilité et de croissance PAS) qui limite le déficit budgétaire des états à 3% du PUB pour éviter les dérives traditionnelles de la relance budgétaire kinesthésie : inflation, gonflement de la dette publique, effet d’éviction (( voir fiche). Ce pacte a été réformé et assoupli en 2005 pour prendre en compte des « facteurs pertinents » comme les efforts en matière d’innovation, l’aide au développement, etc.. Indications du document 6). Ce pacte de stabilité et de croissance conserve toute fois un caractère fortement anti- consigne d’autant qu’il inclut théoriquement des amendes financières en cas de dépassement de la norme des 3% et oppose que les états membres rendent compte de leurs politiques budgétaires aux institutions européennes (calendrier précis pour respecter le PAS). B.
Les contraintes institutionnelles dans la zone euro : le coût de la « non- européen La combinaison de la politique monétaire et de la politique budgétaire (le « police- mixa ») est très complexe dans la zone euro : en effet la politique monétaire est dévolue à une instance supranationale, la Banque centrale européenne (BEC), face à des états membres qui conservent leur souveraineté budgétaire même si elle est limitée.
Cette difficulté révèle que la construction européenne offre un décalage entre l’intégration économique et l’intégration politique. Les « états-Unis d’européen » restent à construire dans la mesure où il n’existe pas de réel contre Les « états-Unis d’européen » restent à construire dans la mesure où il n’existe pas de réel contrepoids l’indépendance de la BEC, seule institution fédérale dans une européen qui ne l’est pas.
Des effets pervers peuvent même survenir en cas de jeu non coopératif entre les états et la BEC (accentuation du cycle économique, allusion du document 3 ( voir corrigé DDT et exercices). – Sans fédéralisme budgétaire et en l’absence d’un budget européen conséquent (environ I % du PUB de l’EU comme le note le document 1), les politiques conjoncturelles ne peuvent être réellement coordonnées pour stimuler l’activité économique.
Il subsiste ainsi de forts risques de concurrence fiscale en européen en raison de l’incitation à aligner la fiscalité vers le bas pour attirer les investissements directs étrangers et conquérir des parts de marché par rapport à ses partenaires commerciaux (mise en place de la DIVA « sociale » en allemande). L’harmonisation fiscale montre la difficulté à faire régresser les dossiers dans la mesure où l’unanimité des états est requise en ce domaine (difficulté encore accentuée par l’élargissement de l’Union depuis 2004).