DISSERTATION SUR UN SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL RELATIF AUX PROBLÈMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, FINANCIERS OU SOCIAUX DU MONDE CONTEMPORAIN

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DISSERTATION SUR UN SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL RELATIF AUX PROBLÈMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, FINANCIERS OU SOCIAUX DU MONDE CONTEMPORAIN Premium By Sandra260699 Oeapanq CI, 2015 | 12 pages DISSERTATION SUR UN SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL RELATIF AUX PROBLÈMES POLITIQUES, ÉCONOMIQUES, FINANCIERS OU SOCIAUX DU MONDE CONTEMPORAIN Introduction L’analyse des termes les liens entre la mon du sens des mots est apparu en 1953, ad événement de deven lis 2 Swipe p ‘interroger sur Une explicitation mondialisation ait pour un r le monde entier.

Son sens actuel date des années 1990, lorsque le mot a été ris comme équivalent du néologisme anglais globalization, apparu pour la première fois sous la plume de l’Américain Théodore Levitt, directeur de la Harvard Business Review. Son sens s’est alors élargi : la mondialisation recouvre l’ensemble des phénomènes économiques, politiques, culturels ou technologiques conduisant à une intégration croissante d’espaces et d’hommes à l’échelle mondiale. Force est de constater que, jusqu’à une période récente, la notion de mondialisation était surtout le fait des économistes.

Mais aujourd’hui, le phénomène affecte tout autant les sphères politique, sociale, culturelle, voire déologique. L’autre terme clé du sujet est « citoyen ». Ce dernier se définit dès l’Antiquité par son appartenance à la Cité. Son attribut essentiel est le droit de participer, directement ou indirectement, ce titre de droits civils et politiques. Il jouit des libertés individuelles : la liberté de conscience et d’expression, la liberté d’aller et venir, d’être présumé innocent par la justice selon une loi égale pour tous.

Il dispose en outre des droits politiques : participer à la vie politique et être candidat à toutes les fonctions publiques. En revanche, il a l’obligation de respecter les lois, de articiper aux dépenses collectives en fonction de ses ressources et de défendre la société dont il est membre, en cas de danger. Quant aux termes « menace » et « chance il semble important de les considérer non pas de manière antagoniste mais de manière complémentaire. On ne saurait réduire la mondialisation qu’à des effets pervers ou qu’à des profits pour le citoyen.

Le sujet pose donc le problème de l’influence de la mondialisation sur le citoyen. Mais de quel citoyen s’agit-il ? Celui d’un État, celui d’une communauté d’États comme l’Union européenne, voire le citoyen du monde ? Peut-on vraiment parler aujourd’hui, grâce à la mondialisation, de « citoyenneté mondiale » ? Le sujet permet alors de s’interroger sur la place du citoyen par rapport au phénomène de la mondialisation. Subit-il cette mondialisation ? En est-il un acteur ? Un opposant ?

Il convient d’entrer dans ce débat en abordant tour à tour les différents champs où peuvent s’exprimer les liens entre mondialisation et citoyen : la sphère économique, les enjeux politiques et les domaines sociétaux et culturels. I. Le citoyen dans une économie mondialisée Le concept de mondialisation doit être remis en perspective, en articulier sur le plan historique (A. ), pour comprendre 20F 12 mondialisation doit être rems en perspective, en particulier sur le plan historique pour comprendre comment les économistes l’appréhendent aujourd’hui (B. et comment le citoyen se situe dans ce cadre A. La mondialisation intéresse les historiens, qui se sont emparés du concept pour analyser les événements passés : certains pensent ainsi que Rome, qui a régné sur un immense empire au sein duquel hommes et marchandises circulaient sur d’immenses territoires, a été un premier exemple de mondialisation – sans ue, naturellement, le terme fut employé dans l’Antiquité tant la mécanique de la « romanisation » peut être comparée ? « l’américanisation » du monde aujourdhui.

Certains estiment pour leur part que le xvie siècle, avec les vastes territoires découverts et conquis par les Européens, donne naissance à un phénomène de mondialisation, qui existe dans les faits mais qui n’en a pas encore le nom. Ainsi, Fernand Braudel, dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme,xve-xvliie, paru en 1979, développe à ce propos le concept « d’économie- monde », en montrant comment cette période recèle les onditions de la naissance du capitalisme et du « décollage » de l’occident, dont le moteur est la mondialisation de l’économie.

Le « commerce triangulaire » serait alors une forme efficiente de la mondialisation, avec un essor très important des flux de personnes et de marchandises générés. Pourtant, comme il a été dit en préambule, le terme « mondialisation » n’est apparu de manière insistante que dans les années 1990. B. La mondialisation bénéficie aux économies nationales des pays riches, qui profitent de l’ouverture 30F 12 bénéficie aux économies nationales des pays riches, qui profitent e l’ouverture du libre-échange et de la réduction des coûts de transport.

Mais elle alimente aussi la concurrence et marginalise certaines régions du monde (l’Afrique). Elle se concrétise par le triomphe du libéralisme économique, qui se traduit par une nouvelle réglementation et par le pouvoir accru d’institutions internationales comme l’Organisation mondiale du commerce. En matière commerciale, les frontières sont plus ou moins ouvertes et l’on veut favoriser la libre circulation des marchandises sur la planète.

Dans ce cadre, les firmes multinationales contrôlent de multiples iliales à travers le monde : elles sont l’expression la plus actuelle de la mondialisation économique, bien que les États ou les communautés d’États (UE) gardent la mainmise sur une partie des décisions. Par ailleurs, la mondialisation détruit des emplois dans certaines parties du monde pour en créer dans d’autres. La mondialisation économique favorise les délocalisations des entreprises, qui recherchent de faibles coûts de main-d’œuvre pour les tâches de fabrication.

En conséquence, le volume des échanges internationaux a été multiplié par 40 en trente ans. Cest dire l’importance du phénomène. On assiste aujourd’hui à une nouvelle division internationale du travail où sont dissociées géographiquement les activités de conception et celles de fabrication. La mondialisation permet ainsi l’émergence de nouveaux pays, qui deviennent à leur tour des consommateurs de produits mondiaux. Parallèlement, la mondialisation a tendance à diminuer le poids économique des gouvernements nationaux.

Pourtant, ce 4 2 mondialisation a tendance à diminuer le poids économique des gouvernements nationaux. Pourtant, certains exemples, comme celui de l’Europe en construction, montrent que le pouvoir des États reste fort. C. Le citoyen est un des acteurs de la vie économique. En tant que consommateur, il est parfaitement au fait des conséquences de la mondialisation sur son porte-monnaie. Il a accès à des produits de consommation courante à moindre prix. 0 % des articles textiles et 70 % des postes de télévision vendus en France viennent d’Asie pacifique et plus particulièrement de Chine. Le consommateur des pays développés trouve donc son compte dans la mondialisation des échanges et de l’économie. Pour ce qui est des pays pauvres, la situation est plus contrastée, car le pouvoir d’achat des populations est moindre. Toutefois, il est difficile de dire que le citoyen africain ne bénéficie pas, dans une certaine mesure, des effets de la mondialisation économique.

Les effets sont planétaires mais à des degrés différents. Le rapport du citoyen à la mondialisation économique peut aussi être abordé en relation avec le travail. Dans cette perspective, il est indéniable que la mondialisation de l’économie modifie la répartition des emplois. Ainsi, plus d’un million d’emplois industriels ont été perdus en France depuis dix ans. Les services aussi s’externalisent vers des pays en développement : l’Inde st devenue un pays moteur en matière de création de logiciels ou de travaux bureautiques.

En revanche, en France, comme dans la plupart des pays riches, les médias annoncent quasiment quotidiennement la fermeture de telle ou telle entreprise, ce qui a des effets déva 2 annoncent quasiment quotidiennement la fermeture de telle ou telle entreprise, ce qui a des effets dévastateurs sur le « citoyen Les délocalisations de la fabrication induisent en travailleur outre des créations d’emplois dans les pays à faible coût de main- d’œuvre, en Europe de l’Est, en Afrique du Nord ou en Asie.

Le itoyen doit-il pour autant craindre que la mondialisation entraîne « la fin du travail », telle que l’envisage l’économiste américain Jeremy Rifkin, dans son ouvrage éponyme ? Il. Citoyen, mondialisation et politique La notion de citoyenneté politique doit être définie avec précision selon l’échelle à laquelle on se place (A. ) pour déterminer l’impact de la mondialisation dans la sphère politique (Br). A. La citoyenneté se définit en premier lieu à l’échelle d’un État. Elle est fortement liée au principe de légitimité politique.

Le citoyen ne doit pas être considéré seulement comme « un sujet de droit b. Il détient, au même titre que les autres citoyens, une partie de la souveraineté politique. À ce titre, les citoyens dans leur ensemble choisissent lors des différentes élections les personnes qui vont les gouverner. Ils sont à l’origine du pouvoir qu’ils placent entre les mains d’un élu et lui accordent le droit de prendre des décisions en leur nom. De la même manière, ils contrôlent et parfois sanctionnent l’action des élus lorsqu’ils ne sont pas satisfaits.

Comme l’écrit la sociologue française Dominique Schnapper : « Les gouvernés reconnaissent qu’ils doivent obéir aux ordres des gouvernants parce que ceux qui leur onnent ces ordres ont été choisis par eux et restent sous leur contrôle. » La citoyenneté peut 6 2 La citoyenneté peut aussi se décliner à l’échelle de regroupements d’États. On pourrait ainsi se demander si l’on peut être à la fois citoyen français et citoyen européen. L’Union européenne est un espace géographique de 27 pays membres dans lesquels s’applique une « citoyenneté européenne On pourrait donc dire qu’il y a « superposition » de souveraineté.

Dans ce cadre de référence, les citoyens des États qui composent l’UE disposent de droits et doivent respecter certaines dispositions particulières. ? la suite du traité de Maastricht de 1993, puis de celui d’Amsterdam en 1997, le citoyen européen peut circuler, résider, travailler librement dans l’un des États membres. Il participe aux élections municipales ainsi qu’à celles du Parlement européen de Strasbourg. En cas de litige avec les institutions judiciaires de son pays, il peut également faire appel à la Cour européenne de justice.

Ces différentes dispositions ont été reprises dans le projet de Constitution européenne en 2004. Mais certains pays, dont la France, n’ont pas ratifié ce texte. Consultés par référendum, plus de 54 % des électeurs français nt voté « non » à la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? » On voit bien que la « superposition » des différentes citoyennetés pose encore problème dans les mentalités.

Dans le même ordre d’idées, la citoyenneté pourrait être déclinée à l’échelle mondiale. Mais il s’agit alors davantage d’organisations associatives, qui veulent promouvoir certaines valeurs part alors davantage d’organisations associatives, qui veulent promouvoir certaines valeurs partagées par les peuples de la planète. Ces mouvements attirent l’attention de l’opinion publique internationale sur certains droits et devoirs que partagent les peuples du monde au-delà des intérêts nationaux.

Travailler à une mondialisation politique implique surtout l’affirmation des idéaux démocratiques, ce qui est loin d’être le cas partout. Pourtant, il convient de constater que l’idée fait son chemin et que l’approche politique de la mondialisation fait avancer certaines idées ou certaines valeurs dans lesquelles le citoyen peut se reconnaître. 3. Le citoyen s’intéresse de plus en plus à ce qui se passe dans le monde. La diffusion de l’information et les nouvelles techniques de communication, tel Internet, conduisent à une sensibilisation accrue des citoyens.

On observe ainsi la montée non négligeable de mouvements contestataires, d’abord antimondialistes (privilégiant l’opposition systématique) puis altermondialistes (cherchant désormais à coordonner leurs actions à l’échelle internationale et proposant des alternatives crédibles au modèle libéral dominant). Ainsi en France, ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens), créée en 1998, développe une stratégie de sensibilisation t d’information, de lobbying auprès des décideurs et de manifestations spectaculaires (forums sociaux).

Le mouvement altermondialiste replace l’individu et donc le citoyen au centre de son action en s’appuyant sur de nouveaux modes d’action alternatifs (commerce équitable, épargne solidaire) et en promouvant de nouveau B2 d’action alternatifs (commerce équitable, épargne solidaire) et en promouvant de nouveaux thèmes de débat (biodiversité, aide publique au développement). On ne peut cependant pas dire que l’on assiste à la naissance d’un « citoyen mondial qui s’engage sur toutes les causes méritant son attention.

La pauvreté dans le monde, la volonté d’une préservation durable de la planète, la réduction des inégalités sociales sur tous les continents sont autant de thèmes porteurs de débats citoyens, à l’échelle mondiale. par ailleurs, on peut constater que la mondialisation, par la diffusion des idées, semble faire progresser la démocratie et les droits de l’homme dans le monde, même si les contre-exemples sont nombreux. La démocratie s’impose comme l’horizon naturel de la plupart des pays dont les habitants peuvent ainsi accéder à la citoyenneté.

Quant aux droits de l’homme, ils sont ujourdhui le référent partagé de nombreux pays, à travers des textes fondateurs à valeur universelle, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen ou les différentes conventions internationales comme celle des droits de l’enfant. Ill. Le citoyen et la mondialisation : l’impact sur les sociétés et la culture La mondialisation donne incontestablement au citoyen une ouverture (A. ), qu’il faut pourtant nuancer car ses effets peuvent entraîner certaines dérives A.

Le citoyen d’aujourd’hui connait probablement mieux le monde que ses ancêtres. Le « village global » du sociologue canadien Mac Luhan est devenu réalité grâce à la transmission simultanée des informations. Mac Luhan a mis l’accent dans ses écrits sur les techniques modernes de dif simultanée des informations. Mac Luhan a mis l’accent dans ses écrits sur les techniques modernes de diffusion et sur leurs conséquences sociétales : « De toutes parts nous parvient l’information à vitesse accélérée, à vitesse électronique.

On dirait que nous faisons tous partie dun petit village mondial. » L’immédiateté de l’information est une caractéristique forte des médias actuels. CNN, par exemple, créée en 1980, est une chaîne de diffusion mondiale. Lors de sa création, elle a marqué un tournant dans la diffusion des informations 24 heures sur 24 ? l’ensemble de la planète. Dans le même ordre d’idées, les grandes manifestations sportives mondiales comme la Coupe du monde de football ou les Jeux olympiques rassemblent les peuples à travers une passion commune.

Les sociétés en sont immanquablement affectées. Le moral des citoyens dépend parfois de telle victoire ou défaite sportives. En 1998, lors de sa victoire en Coupe du monde de football, la France n’a jamais connu une telle unanimité sociale. En outre, la mondialisation offre à tout individu la possibilité e se rendre dans n’importe quel point de la planète grâce à la révolution des transports, notamment aériens.

Les distances- temps ont été raccourcies et les sociétés du monde sont de plus en plus en contact. La mondialisation rapproche les sociétés et les cultures. Le citoyen a par exemple plus qu’autrefois accès ? des cultures diverses. On peut voir dans nos salles de cinéma des films chinois, indiens, mais surtout américains. La télévision diffuse, à travers les séries ou les documentaires, des modes de vie différents. Cela dit, les effets pervers d’une telle mon 0 2